Emmanuel Macron a-t-il encore envie d’être président ?
Dans
Les Sans Jours,
Ludovic Vigogne relate les premières semaines du second mandat d’un chef de
l’État qui semble avoir perdu la flamme.
Qu’il ne se retienne pas une
majorité de Français veulent le changement depuis + de 40 ans et notamment son départ
car son arrivé en 2017 n’a rien arrangé mais a fait pire en rabaissant la France
et surtout les Français qu’il dédaigne alors qu’il n’arrive pas à la cheville
de certains bien plus performants et courageux que lui !?
C’est un président étrange, pour le moins contrarié, que la plume affûtée du
journaliste politique Ludovic Vigogne donne à voir. Dans Les Sans Jours
(éditions Bouquins), l'auteur retrace avec force détails les premiers
moments du second quinquennat d'Emmanuel Macron. Ce « mandat
nouveau » que le président avait proclamé lors de sa cérémonie
d'investiture.
Las, entre la nomination d'Élisabeth Borne à Matignon alors qu'il avait
envisagé le poste pour Catherine Vautrin, un revers qu'il n'avait pas vu venir
aux élections législatives, un écosystème renouvelé au Parlement contre son
gré, son échec à imposer une structuration unitaire de sa majorité, les luttes
d'influences et guerres intestines dans son camp, c'est tout le système Macron
qui s'est enrayé en quelques semaines, entre le 24 avril, jour de la
victoire sans euphorie, jusqu'au long séjour estival du couple présidentiel au
Fort de Brégançon, durant les trois premières semaines d'août. « Les “cent
jours”, c'est ainsi qu'il est de tradition de dénommer la période qui suit
l'élection du chef de l'État. Pour Emmanuel Macron, cela a été des jours sans.
Des sans jours », écrit Ludovic Vigogne.
Les indiscrets – Les secrets du passage à vide de MacronEntre
« erreurs stratégiques » et « turbulences intérieures »
d'un jeune chef de l'État qui vient d'accomplir l'exploit sous la Ve République
d'être réélu sans en passer par une période de cohabitation, l'auteur,
journaliste à L'Opinion, plonge le lecteur au cœur d'un pouvoir
déboussolé, usé. Une fin de règne avant l'heure. Un récit captivant, d'autant
plus édifiant au moment où, en pleine crise des retraites et comme au lendemain
du fiasco des législatives, le temps semble à nouveau suspendu au sommet de
l'État.
Je n’ai plus d’ego. J’ai été réélu. Ce qui
m’intéresse, ce sont les réformes.Emmanuel Macron
Emmanuel Macron avait-il vraiment envie de remporter l'élection
présidentielle ? Désire-t-il encore présider le pays ? Les Sans
Jours jettent une lumière crue sur ces questionnements qui pèsent sur la
première année de cette seconde présidence du fondateur d'En Marche !. En
plus d'un flottement permanent, une impression de fragilité, inhabituelle
chez Emmanuel Macron, s'est installée sur sa gouvernance.
La nomination ratée de Catherine Vautrin
« Je n'ai plus d'ego. J'ai été réélu. Ce qui m'intéresse, ce sont les
réformes », a pourtant fait savoir le président lorsqu'il a reçu Catherine
Vautrin à déjeuner au palais de l'Élysée. Nous sommes le jeudi 12 mai.
Dix-huit jours après son sinistre sacre célébré à la va-vite au Champ-de-Mars,
Emmanuel Macron convie la présidente de la métropole de Reims, ancienne
ministre de Jacques Chirac. L'affaire est entendue : le président et sa
future Première ministre devisent sur l'architecture gouvernementale, la
nomination de son cabinet à Matignon. Le samedi 14 mai, Jean Castex
l'accueille à son tour en toute discrétion à son domicile parisien pour ce qui
s'apparente à une passation informelle de pouvoirs.
Le lundi 16 mai, Élisabeth Borne est finalement nommée. « Tel
Jacques Chirac, qui vit Dominique de Villepin s'imposer à Matignon en lieu et
place de Michèle Alliot-Marie qu'il avait initialement choisie, Emmanuel Macron
s'est fait tordre le bras », compare Ludovic Vigogne. « Le
jeudi, il s'apprêtait à désigner une élue de terrain venue de la droite comme
Première ministre. Le lundi, ce sera une techno issue de la gauche. »
Si l'épisode est connu, jamais le retournement présidentiel n'avait été
si finement et précisément raconté. Un changement de pied qui continue
aujourd'hui de désarçonner les plus proches du chef de l'État, qui y voient le
point de départ d'un mandat mal-né. Et le symbole d'une autorité pour la
première fois défiée, une partie de sa garde rapprochée ayant fait activement
obstacle à la nomination de la sarkozyste.
Emmanuel Macron, le scepticisme jusque dans son campDurant
ces trois semaines de tergiversations et de procrastination, Jean Castex n'a
pourtant qu'une envie, celle de partir, et le plus rapidement possible.
Pour éviter un faux plat à l'approche des élections législatives, certains
conseillent à Emmanuel Macron de dissoudre l'Assemblée, de lancer une grande
loi, de convoquer le Congrès de Versailles… Il n'en sera rien. Une sensation de
vide s'installe. « Est-ce que ce début de mandat l'excite vraiment ?
Dans ces premières semaines, Emmanuel Macron refait ce qu'il a déjà
fait », note Ludovic Vigogne. On apprend que la dirigeante de la Banque
centrale européenne, Christine Lagarde, a refusé le Quai d'Orsay, malgré
l'entremise de Nicolas Sarkozy. Le même Nicolas Sarkozy, que l'on retrouve au
fil des pages des Sans Jours estomaqué par le degré d'impréparation de
ce début de second mandat. « En ayant choisi d'étirer le temps au maximum,
le président n'avait mis aucun souffle dans ses premières semaines au pouvoir,
alors que sa reconduction n'en avait déjà pas insufflé », écrit l'auteur,
selon qui la majorité relative sortie des urnes en juin n'est que le « résultat
d'une entame ratée qui resterait sa faute originelle ».
Emmanuel Macron, de l'isolement à l'impuissanceL'enquête
Les Sans Jours révèle aussi les dysfonctionnements, guerres de clan et
rivalités qui minent le premier cercle d'Emmanuel Macron. Des tensions, des
relations ambivalentes avec de potentiels successeurs comme Édouard Philippe et
Bruno Le Maire qui continuent de dérégler l'horloge du pouvoir. Et, au
fond, les doutes qui gagnent petit à petit les plus fidèles du président,
déstabilisés par ce passage à vide… Et l'absence de sens.
Quand on veut être président
de la république dans une démocratie à la Française il faut en avoir l’étoffe
par une expérience de la politique de notre pays et de ses politiciens de tous
bords élus que ce soit des ex députés ou sénateurs voir des leaders de partis
ringards anachroniques de cette VEME REPUBLIQUE usée devenue monarchique
pourtant souvent médiocres dont beaucoup tirent la couverture à eux pour
profiter des multiples avantages et privilèges dont ils sont dotés car accordés
par les Français lambda qui votent mal mais qui donnent en plus trop de pouvoir
presque absolu au présidents élus et c’est là que le bas blesse pendant leurs
quinquennats !?
Avec ce président petit bourgeois
parvenu, arrivé là comme « un cheveu sur la soupe » par opportunisme
par la défection son prédécesseur et qui faisait partie de son ex gouvernement
en plus ce qui a piégé facilement une partie de Français lambda en plus qui a
tiré au sort ses députés pour constituer son gouvernement fantôme « d’en
marche » ?!
Le problème a été bien qu’élu
en 2017 il a déjà été confronté aux mécontentements de nombreux français lambda
avec en 2018 les évènements de gilets jaunes et manifestations diverses ou grèves
induites qui ont perdurée jusqu’à maintenant car ayant été réélu par des français
naïfs ayant peur du lendemain qui l’ont réélu car il a agité l’épouvantail de l’extrême
droite de M.LE PEN et autres extrémistes de gauche mélenchonistes !?
Mais ce Mr bon chic bon genre
est d’une incompétence remarquable en politique intérieure et internationale qui
tire la France vers le fond car il a tout raté et s’il n’a plus envie d’être président
qu’il s’en aille il ne sert à rien et là une majorité les Français le
remercieront car ses discours alambiqués ou sa procrastination teintée de donneur
de leçon bienpensant devient plus qu’indigeste !?
Qu’il dissolve l’assemblée change
de gouvernement de 1er ministre au mieux et en passant la main svp !?
Jdeclef 14/04/2023 15h22
Naturellement dire que notre président est nul ou incompétent ce n'est pas permis par les modérateurs du Point bornés et sa rédaction inféodée au pouvoir qu'il exerce en ne respectant pas en plus la liberté d'expression soi-disant libre dans notre constitution de cette V eme république Gaulienne de 65 ans digne d'un mise à la retraite qui fait justement la une de ses reformes de cette pauvre FRANCE que comme moi j'aime mais qui se dégrade à cause de ses dirigeants de tous bords qui ne valent pas tripette se moquant du peuple Français si naïfs ne pensant qu'à eux !
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