Emmanuel
Macron : « Je fonce, donc je suis » !?
Lors de
son allocution télévisée lundi soir, Emmanuel Macron a appelé à un
« nouvel élan » pour lequel il lui faudra trouver des partenaires.
NOUVEL ELAN DANS UN MUR DE
REFUS ET CONTESTATIONS QUI EST LOIN D’ETRE FINI ?!
LES FRANÇAIS SONT ILS SI
STUPIDES POUR SUBIRE CELA CAR C’EST LEUR FAUTE PAR LEURS MAUVAIS CHOIX OU VOTES
POUR DES INCOMPETENTS NE PENSANT QU’A EUX (COMME BIEN DE FRANCAIS LAMBDA MEME
SI CELA EST DIFFICILE DE L’ADMETTRE !?)
C’est comme cela que naisse
les démocratures voire les dictatures !?
On connaît la prophétie de Frédéric Beigbeder : l'amour dure trois ans.
Avec Emmanuel Macron, on sait maintenant que le quinquennat dure quatre ans.
Toujours moins à l'aise dans la proclamation solennelle que dans la
mobilisation en temps de crise, le chef de l'État a semblé hésiter entre les
deux registres dans son allocution télévisée. Il ne pouvait ni revendiquer la
victoire – il serait une fois de plus apparu arrogant – ni avoir l'air de
sonner le tocsin –, c'eut été reconnaître que l'heure est grave. Il n'a donc
fait ni l'un ni l'autre, mais tenté de tracer une perspective pour le pays en
refusant « l'immobilisme et l'extrémisme », qui sont, hélas, les deux
seules alternatives proposées par ses opposants, et en appelant à un
« nouvel élan ».
Ceux qui attendaient un mea culpa sur les retraites en ont été, comme prévu,
pour leurs frais. Qu'espéraient-ils ? Macron n'allait tout de même pas
regretter une réforme qu'il a eu tant de mal à faire adopter. Il s'est borné à
constater qu'elle n'est « à l'évidence » pas acceptée par les Français
et qu'elle a soulevé parmi eux une somme de « colères » auxquelles il
promet de ne « pas rester sourd ». Il a au moins eu raison de
rappeler que cet effort demandé à tous est « nécessaire » pour
garantir le système par répartition et pour produire plus de richesses, mais il
est un peu tard – sa conclusion ressemblait à une introduction…
Sortir de l'impasse
Quelle sera donc la suite ? Les trois grands chantiers que lance le
président – un pacte pour le travail, l'ordre républicain et le progrès pour
mieux vivre – sont certainement fédérateurs, mais s'inscrivent dans le temps
long. Ils ne sauraient apaiser dans l'immédiat le malaise ni les rancœurs.
C'est pourquoi, dans un artifice de présentation, Macron promet un bilan
d'étape dès le 14 juillet : 100 jours pour poser les bases
de son action, comme au lendemain d'une élection. Je fonce, donc je suis.
Consciemment ou non, il y a dans cette annonce une tentative d'escamoter sa
première année ratée, une envie de tout recommencer pour repartir du bon pied.
Au-delà des hypocrisies politiciennes, c'est tout le mal qu'il faut souhaiter à
la France. Mais il est périlleux de vouloir sortir d'une impasse en accélérant.
Macron : « Je décide, ils exécutent »
Alors, reconstruction d'une présidence ou reconstruction du pays ? Les
deux s'imposent et vont de pair. Depuis les législatives ratées de 2022, Macron
a trop laissé dire que sa légitimité était douteuse et sa volonté de gouverner,
usurpée. Il lui appartient de démontrer le contraire. Les armes de la
Constitution restent entre ses mains et c'est tant mieux ; sans elles,
aucune réforme ambitieuse, aucune décision difficile ne seraient possibles.
Mais un président ne peut gouverner seul. Son devoir est de favoriser des
compromis, sinon des consensus, et de susciter l'adhésion du plus grand nombre.
Macron promet – une fois de plus, dira-t-on – de s'y efforcer. Peu importe
qu'il soit sincère puisqu'il n'a pas le choix. Notons qu'il se pose moins
désormais en conquérant qu'en architecte ; c'est un premier pas dans la
bonne direction.
Chaise vide et urnes pleines
Il reste que, si le dialogue social est en panne, l'actuel président n'en
est pas seul comptable. Quoi qu'en aient dit ses contempteurs, les adversaires
de la réforme des retraites ont refusé, depuis le premier jour, toute
négociation sur le texte dès lors qu'il comportait une mesure d'âge. Autrement
dit : ce n'était pas une discussion qu'ils demandaient, mais une
capitulation. Leur frustration est à la hauteur de leur intransigeance. Malgré
l'impopularité de la réforme, ils ont échoué à bloquer le pays et n'ont rien
obtenu. Macron leur offre une porte de sortie honorable en les invitant à
s'associer à un « pacte pour la vie au travail » qu'il se dit prêt à
inventer avec eux « sans limites ni tabou ». Passé le moment de
bouderie, il faudra bien qu'ils y consentent. Laurent Berger parle de
« délai de décence » ; il serait indécent que ce délai soit trop
long.
Les partis politiques aussi sont face à leurs responsabilités. Pendant que
mélenchonistes et lepénistes font trop de bruit ou pas assez (les uns
braillent, les autres se taisent), la gauche réaliste ayant disparu, seule la
droite modérée peut contribuer aux « coalitions et (aux) alliances
nouvelles » dont Macron rêve à voix haute. Les prémices d'un accord
existent puisque, ne faisons pas semblant de l'oublier, c'est au Sénat que le
texte sur les retraites a d'abord été voté – et sans 49.3. Or les Républicains
et les centristes y sont majoritaires. Encore faut-il que les leaders ou
du moins les voix fortes de cette droite orpheline montrent la voie de la
raison au lieu de chercher des raccourcis vers le pouvoir. Ce n'est pas en pratiquant
la politique de la chaise vide qu'ils retrouveront des urnes pleines.
N'en doutons pas, une allocution
télévisée ne suffira pas pour remettre d'aplomb l'édifice branlant de notre vie
politique. En invoquant l'audace que lui avait inspirée l'incendie de Notre-Dame,
quand il avait promis une reconstruction en 5 ans et que, il est vrai, pas
grand monde n'y croyait, Macron s'est résolument placé sous le signe de
l'ambition. Ni nos institutions, ni notre économie, ni même l'état de notre
débat public ne sont autant en ruines que l'était la cathédrale. Il est encore
temps de croire en l'avenir, sinon au miracle.
Là, la coupe est pleine déjà
par sa réflexion hautement incorrecte de son : « je décide, ils exécutent !» Il enfonce le
clou et nous gratifie maintenant « d’un : je fonce donc je suis !?
Ce personnage impoli et dédaigneux
de tous les Français est aveuglé par un ego démentiel et une arrogance hors
norme se comportant comme nos monarques de l’ancien régime qui eux avaient plus
de classe et il ne mérite pas le titre de Mr le président et chef d’état de la
Veme République Française moribonde glissant vers une autocratie tentaculaire kafkaïenne
et totalitaire !?
Tout cela parce qu’une
majorité de Français ne veulent pas cette énième reforme de retraite ajoutée aux
problèmes sociaux nombreux importants dont il n’a même pas essayé de commencer de
régler depuis 2018 malgré les 1eres manifestations et grèves de ceux-ci !?
Mais il faut absolument que
ce petit Mr comprenne que c’est le droit des Français de ne pas être d’accord
malgré sa réélection par défaut de Français qui n’ont pas assez réfléchi commettant
une énorme erreur par peur du lendemain qu’il a instillé dans leurs têtes !?
Et donc ce Mr se transforme
en autocrate totalitaire qui ne peut pas le dire ouvertement ce qu’il est et
qui converse en plus avec ceux qu’il devrait combattre !?
Il demande cent jours pour
faire les reformes de son catalogue de mesures qu’il n’a pas faite en + d’un
quinquennat se prenant pour un Napoléon et
ses 100 jours en filigrane qui pourtant lui était bien plus intelligent a perdu
et dont le pouvoir c’est terminé à Waterloo !?
Les Français lui ont donné trop
de pouvoir presque absolu c’est désolant mais moi vieux bonhomme je ne les
comprend plus et je refuse de me laisser insulter par ce petit bourgeois
parvenu si eux l’accepte alors qu’ils paient l’addition !?
Il faut qu’il démissionne
avant que cela n’aille plus mal car 2027 c’est encore loin !?
Jdeclef18/04/2023 11h02
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