Cresson et
Borne, Premières ministres chahutées !?
Les
mandats des deux femmes à Matignon sont assez similaires : absence de
majorité absolue à l’Assemblée nationale, utilisation du 49.3 ou
encore sexisme ambiant.
Deux 1eres ministres éphémères
qui auront servies de fusibles qui a fondu dans le tableau électrique de les
mauvaises politiques politiciennes de nos dirigeants incurables c’est aussi
cela la France il n’y a pas de quoi être fier de la part de nos dirigeants
manquant d’amour propre !?
Ce sera officiel ce lundi. Élisabeth
Borne aura tenu autant de jours à Matignon qu'Édith Cresson, première femme à
occuper ce poste, avec une incertitude pour la suite de son mandat, chahuté par
les retraites, quand sa prédécesseure était contestée par les barons du PS sur
fond de sexisme ambiant.
« La méthode sera celle de la concertation et du dialogue » pour
rechercher « les majorités les plus larges ». Ce n'est pas Élisabeth
Borne qui prononce ces mots, mais la socialiste Édith Cresson, nommée
Première ministre » le 15 mai 1991.
Car les deux femmes sont confrontées à la même difficulté : l'absence
de majorité absolue à l'Assemblée nationale, même s'il ne manquait que quelques
députés à Édith Cresson, au lieu d'une quarantaine pour Élisabeth Borne.
Réforme des retraites : Élisabeth Borne seule dans la
tempête
49,3 points communs
Pour faire passer des textes, elles doivent convaincre au-delà de leur camp
ou, à défaut, utiliser le 49.3, qui permet l'adoption de projets sans vote mais
expose à la censure.
Édith Cresson a utilisé cette arme constitutionnelle 8 fois,
Élisabeth Borne 11 fois, y compris pour faire passer la très
contestée réforme des retraites, attisant la contestation dans la rue et la
fragilisant à Matignon.
Lundi, son bail rue de Varenne aura atteint celui d'Édith
Cresson : 10 mois et 18 jours. Une échéance regardée
de près par l'Élysée : envisager un remplacement avant ce terme aurait été
« dramatique dans le souvenir que ça laisserait », note un
conseiller.
Édith Cresson : « La France a une tradition
politique misogyne »
« Entrecôte »
Contrairement à Édith Cresson, attaquée dans sa gestion, y compris par les
« éléphants » du PS, sur fond de « machisme », Élisabeth
Borne n'a pas déplu à sa majorité. « Certains disaient “elle (Élisabeth
Borne) va être cressonnisée”. Eh bien, pas du tout, il y a zéro question sur sa
dimension à gérer la fonction. Elle fait au mieux », saluait début février
un proche d'Emmanuel Macron.
Après le 49.3, l'ancien chef du gouvernement Édouard Philippe, parfois
critique, l'a même réconfortée : « Je sais ce que c'est que d'être
Premier ministre, une autre peut le dire aussi. Ce n'est pas facile, je suis
admiratif. » Si Élisabeth Borne devait quitter Matignon, « il
faudra la juger sur son action politique et pas sur son sexe », insiste un
cadre de la majorité. Et « rien n'empêche le président de nommer une femme
après une femme. Son premier choix [la LR Catherine Vautrin, NDLR], c'était
aussi une femme ».
« La question posée, c'est : le président a demandé un nouvel
agenda, va-t-elle pouvoir l'endosser ? » ajoute cette
source du camp présidentiel. La sénatrice socialiste Laurence Rossignol
considère qu'« on a beaucoup progressé » depuis Édith Cresson, car,
« en tant que Première ministre, Élisabeth Borne peut être critiquée, mais
elle est respectée en tant que femme ». En l'occurrence, elle n'a pas
été comparée à son arrivée à la marquise de Pompadour comme Édith Cresson, dont
la nomination par François Mitterrand, pour remplacer Michel Rocard, avait été
vue, y compris au PS, comme le fait du prince. L'actuelle Première
ministre trouve néanmoins encore « super sexiste » que certains lui
reprochent de ne pas « bouffer des entrecôtes en buvant de la
bière ».
Matignon : cherchez la femme !
« Longévité »
Quand Élisabeth Borne reçoit Édith Cresson à Matignon le 8 novembre,
les deux femmes estiment que « les choses ont insuffisamment évolué »
sur l'égalité et qu'une femme à Matignon « ne devrait plus être une
source d'étonnement ». En trente ans, le gouvernement est devenu
paritaire, mais seules 5 femmes sur 21 y sont ministres de
plein exercice.
La fougueuse Édith Cresson multipliait les faux pas et propos imprudents.
« La Bourse, je n'en ai rien à cirer », disait-elle, comparant par
ailleurs ses ministres à des « cloportes ». Quand François
Mitterrand s'en sépare, le 2 avril 1992, pour nommer Pierre Bérégovoy, un
ancien ministre de l'Économie respecté par les marchés et l'opposition,
« c'est positif pour le président », explique Jean Garrigues, auteur
d'Élysée contre Matignon (Tallandier, 2022).
Car le mécontentement la visait davantage
que le chef de l'État, qui « restait plus à
l'abri ». Aujourd'hui, la colère des manifestants « se
cristallise sur Emmanuel Macron », si bien que « la présidence
jupitérienne pourrait valoir une plus grande longévité » à sa Première
ministre, avance l'historien.
Que l’on fasse des comparaisons entre nos deux 1eres ministres Mmes CRESSON
et BORNES est une ineptie médiatique sur
fond hypocrite de féminisme très à la mode du moment !?
Pour la 1ere Mme CRESSON elle n’a pas résistée longtemps car fort médiocre et
la seconde plus chevronnée politiquement ont une seule utilité de façade pour
changer les gouvernements de tous bords car n’étant que nommées par nos présidents
de l’époque pour essayer de gommer les lacunes ou faiblesses et inutilités des
mauvaises politiques de nos chefs d’états de tous bords que ce soit à l’international
ou intérieures nationales de la France ?!
La seule réalité étant que la politique française et la gestion de notre
pays est exclusivement dirigée par nos chefs d’états de tous bords qui nomment
les gouvernements et leurs 1ers ministres qui ont peu de pouvoir puisque seuls
nos présidents décident ou ne font rien d’utile dans cette Vème république devenue
monarchique obsolète sans vraiment beaucoup de différences avec l’ancien régime
royautés et après les empires et républiques depuis notre révolution remontant
à 234 ans ou les citoyens ont donné trop de pouvoir à leurs chefs d’état !?
Ce qui fait que notre pays glisse sans en vouloir dire le nom vers des pseudo
démocratures comme dans d’autres pays
connus qui se disent libres et démocratiques mais dont les ressortissants ont
peu la parole les USA qu’on dit le plus libre des pays occidentaux ne sont pas
mieux lotis !?
Car les Français ne savent plus voter ou qui choisir chez nos politiciens
et vocifèrent en manifestant à tout va voire violemment contre tout pas seulement
cette énième reforme des retraites mais surtout sur la politique du président
en place !?
Qu’ils ne se plaignent pas ils ne semblent pas souffrir assez malgré les
problèmes qui s’accumulent ils en auront jusqu’à 2027 car ils l’ont élu et
réélu car d’une naïveté incurable !?
Jdeclef 01/04/2023 14h01
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