Les milliers d'Israéliens à Tel-Aviv
appellent leur gouvernement à reprendre les négociations de paix avec
l'Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas le 16 août 2014
Cette manifestation est la plus importante du «camp de la paix» depuis le lancement de l'opération israélienne le 8 juillet qui a fait près de 2.000 morts palestiniens et 70 du côté israélien. Une trêve est actuellement observée par Israël et le Hamas palestinien qui contrôle Gaza en attendant l'issue de négociations au Caire.
De très importantes forces de police étaient déployées autour de la place Yitzhak Rabin (du nom de l'ex-Premier ministre assassiné), dans le centre de Tel-Aviv, où s'est déroulé le rassemblement afin d'éviter des heurts avec des contre-manifestants d'extrême droite. La manifestation a été organisée par le Meretz, un parti d'opposition de gauche, la Paix Maintenant, une ONG hostile à la colonisation israélienne dans les territoires palestiniens et Hadash, le parti communiste.
Des milliers de manifestants à Tel-Aviv pour appeler à négocier avec Abbas
PROCHE-ORIENT - C'est la plus importante manifestation du «camp de la
paix» depuis le lancement de l'opération israélienne le 8 juillet...
Des milliers d'Israéliens ont manifesté
samedi soir à Tel-Aviv pour appeler leur gouvernement à reprendre les
négociations de paix avec l'Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas, après
l'offensive militaire israélienne à Gaza.Cette manifestation est la plus importante du «camp de la paix» depuis le lancement de l'opération israélienne le 8 juillet qui a fait près de 2.000 morts palestiniens et 70 du côté israélien. Une trêve est actuellement observée par Israël et le Hamas palestinien qui contrôle Gaza en attendant l'issue de négociations au Caire.
De très importantes forces de police étaient déployées autour de la place Yitzhak Rabin (du nom de l'ex-Premier ministre assassiné), dans le centre de Tel-Aviv, où s'est déroulé le rassemblement afin d'éviter des heurts avec des contre-manifestants d'extrême droite. La manifestation a été organisée par le Meretz, un parti d'opposition de gauche, la Paix Maintenant, une ONG hostile à la colonisation israélienne dans les territoires palestiniens et Hadash, le parti communiste.
«Le gouvernement de Netanyahu n'a fait qu'affaiblir Mahmoud Abbas et renforcer ainsi le Hamas»
«Cela (la guerre) ne finira pas tant que l'on ne se parlera
pas», pouvait-on lire sur une banderole. «Juifs et Arabes refusent d'être
ennemis», «Oui à une solution politique», était écrit sur des pancartes
brandies par les manifestants. Les intervenants ont dénoncé le gouvernement de
Benjamin Netanyahu accusé d'avoir refusé de négocier avec le président de
l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas. «Le gouvernement de Netanyahu n'a
fait qu'affaiblir Mahmoud Abbas et renforcer ainsi le Hamas», a déploré Nitzan Horowitz,
un député du Meretz.
Benjamin Netanyahu s'est refusé à toute discussion avec ce
gouvernement en l'accusant d'avoir partie liée avec le Hamas, une organisation
qu'il qualifie de «terroriste». Les négociations de paix entre Israël et
l'Autorité palestinienne, relancées en juillet 2013 par les Etats-Unis, avaient
capoté en avril dernier.
Négocier avec l'OLP c'est surement
possible avec ISRAËL, mais c'est quand même le HAMAS qui envoie des missiles
sur l'état hébreu et c'est lui qui dirige et gère la bande de GAZA, tout en
se moquant des civils gazaouis d'ailleurs!
Le 15 juin 2007, à la suite de ce qui
s'apparente à une guerre civile entre le Hamas et le Fatah, qui occasionnera
113 morts, les forces de sécurité prennent le contrôle de la bande de Gaza,
évinçant totalement le Fatah du territoire.
À la suite de ces événements, des
divergences apparaissent au sein du Fatah, resté au pouvoir en Cisjordanie
quant à l'attitude à adopter.
Abbas refuse catégoriquement tout « dialogue avec
les putschistes, les assassins, les terroristes », qualifiant la prise de
contrôle du Hamas de « plan pour diviser Gaza et la Cisjordanie et établir un
Émirat, un mini-État, contrôlé par un seul groupe, ses fanatiques et ses
fondamentalistes»
D'autres, tel Marouan Barghouti, critiquent fermement le
coup de force du Hamas à Gaza, tentant cependant de conserver l'objectif de
l'unité des Palestiniens
Le 27 avril 2011, le Fatah et le Hamas
concluent un accord de réconciliation en vue des élections générales prévues
dans l'année.
Toutefois cet accord comme les précédents n'a pas abouti
concrètement, un protocole signé en mai 2011 au Caire, prévoyait « la formation
d'un gouvernement transitoire d'indépendants pour préparer les élections »
Mais
le Hamas a rejeté le Premier ministre désigné par Mahmoud Abbas etc etc…
jdeclef17.08.2014 -
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