lundi 4 août 2014

LE MINISTRE DE L'INTÉRIEUR DEVRAIT SE MONTRER PLUS FERME SUR CETTE AFFAIRE ET NOTAMMENT PAR RAPPORT A LA HIÉRARCHIE ET A LA SÉCURITÉ DU "36"

'Entrée du 36, Quai des Orfèvres, à Paris, le 1er août

Vol de cocaïne au «36»: Le suspect en garde à vue ne livre rien

ENQUÊTE - Le suspect était «quasi muet», selon les enquêteurs…
Comment un policier modèle a-t-il pu dérober si facilement 52 kg de cocaïne au 36 Quai des Orfèvres, siège mythique de la police judiciaire (PJ) parisienne? Pourquoi? Avec qui? Les questions des enquêteurs étaient nombreuses ce dimanche face à un suspect «quasi muet» en garde à vue, selon eux.

Qui est le suspect?

Agé de 34 ans, il a fait toute sa scolarité à Perpignan où il a été interpellé samedi midi en faisant ses courses avec son épouse et sa fillette.
Brigadier de police, il était en poste à la brigade des stupéfiants du «36», depuis quelques années. Il donnait satisfaction et ce «beau gosse», sportif aguerri, téléphonait encore récemment à ses collègues de son lieu de vacances pour «se tenir au courant des affaires».
Domicilié à Paris, il possède - grâce à la fortune de son épouse notamment, selon des sources policières - sept biens immobiliers à Perpignan et sa région. Un train de vie qui intrigue.

Où est-il depuis son arrestation?

Il est entendu sous le régime de la garde à vue dans les locaux parisiens de «la police des polices» (l'Inspection générale de la police nationale, IGPN) situés dans le XIIème arrondissement. Il est «peu disert» sur les faits, «quasi muet» même et se «comporte comme un cador», dit une source proche de l'enquête.
S'agissant de stupéfiants, la garde à vue peut durer jusqu'à quatre jours, selon une source judiciaire.
Des perquisitions ont eu lieu samedi dans ses appartements à Perpignan ainsi qu'à Paris et pourraient reprendre dimanche, selon des sources policières. Des sommes d'argent en liquide ont été saisies, «pas dans des proportions importantes», selon la source proche de l'enquête.

Comment a-t-il pu accéder à la salle des scellés et dérober la drogue?

La salle des scellés, où étaient entreposés les 52 kg de cocaïne saisis début juillet par la brigade des Stups', n'a pas été forcée et seules trois personnes possédaient les clés de cet endroit ultra sécurisé.
Le brigadier s'y est rendu «sous des prétextes futiles», selon la source proche de l'enquête, avant le vol présumé perpétré dans la nuit du 24 au 25 juillet où il a été vu ressortir du «36», par une policière planton, avec des sacs pleins à ras bord.
La sécurité du «36» et de la brigade des Stups' est «à revoir», selon les sources policières.

Un flic ripoux qui s'est fait prendre bien facilement, bien rapidement, qui ne dit rien bien sur et qui fanfaronne bon mais?!

C'est surtout une complicité dans cette affaire qu'il faut rechercher activement et le mobile de cet agent, car peut être que cela cache quelque chose de plus grave au sein de la brigade des stups ou ailleurs dans la hiérarchie du 36 quai des orfèvres?

Un acte isolé malgré ce qu'en dise la police parait douteux, notamment par la salle des scellés, qui n'a pas été forcée et seule trois personnes possédaient les cléfs de cet endroit ultra sécurisé.


Il y a donc aussi trois personnes à interroger en détail (mais sont-elles irréprochables ou intouchables?)

jdeclef04.08.2014

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