mardi 26 août 2014

ON EST SURTOUT PRÊT A UN JEU DE CHAISES MUSICALES DE PLUS INUTILE POUR ESSAYER DE CALMER LE JEU UN TEMPS…

Paris, le 11 avril 2007. Photo de l'entrée du palais de l'Élysée.

Remaniement du gouvernement: «Nous sommes prêts pour la VIe République»

INTERVIEW - Professeur de droit constitutionnel à l’université Paris-I, Bastien François revient sur la démission du gouvernement et ses conséquences pour les institutions…
Des ministres qui parlent à tort et à travers. Un président à 17 % d’opinions favorables. Et une Assemblée nationale secouée par une bande de frondeurs. Inutile de chercher. La situation actuelle n’a pas d’équivalent en France depuis 1945. Professeur de droit constitutionnel à l’université Paris-I, Bastien François revient sur la crise politique actuelle

L’UMP, le FN et le Parti de Gauche appellent à une dissolution de l’Assemblée après la démission du gouvernement. Les conditions pour cela sont-elles réunies?

Le président de la République n’a pas de contrainte constitutionnelle pour dissoudre l’Assemblée. Il peut le faire quand il veut. En revanche, il a de grosses contraintes politiques. Quel est le sens d’une dissolution? Il s’agit pour le chef de l’État de demander aux Français de lui donner une majorité à l’Assemblée pour continuer à gouverner.
En 1997, on n’était pas sûr que Jacques Chirac récupère cette majorité. Mais aujourd’hui… Personne n’imagine que François Hollande aura une majorité s’il décide d’une dissolution. Ce serait un aveu d’impuissance, une forme de suicide, même. Autant qu’il démissionne tout de suite.

Et si les frondeurs montent encore en puissance et décident de voter contre le budget en octobre?

Théoriquement, la dissolution doit en effet servir en cas de conflit entre l’Assemblée nationale et le gouvernement. Mais je ne crois pas que les frondeurs iront jusque-là. Voter contre le budget revient à provoquer des élections législatives anticipées.
Combien sont prêts à retourner mettre leur mandat en jeu devant les Français dans la situation actuelle. Ils seraient sûrs de perdre leur circonscription. Et puis n’oublions pas que la gauche possède encore une majorité assez large à l’Assemblée.

Mais alors, si la crise s’intensifie, que peut faire François Hollande?

Il peut encore changer de Premier ministre. Il peut encore remanier son gouvernement. Même si cela semble peu probable. La démission de son gouvernement actuel apparaît en effet un peu comme une dernière cartouche.

D’aucuns en profitent pour évoquer la fin de la Ve République. Nos institutions sont-elles à bout de souffle?

Je pense que nous sommes dans un processus assez long d’implosion. Il y a quinze ans, cela marchait. Mais aujourd’hui? Nous avons un président impopulaire. Des ministres qui critiquent l’exécutif. Et une Assemblée secouée par une bande de frondeurs. Cela illustre le très fort vieillissement de nos institutions. On a coutume de dire que la Ve République, c’est une Formule 1. Tout le monde ne peut pas la conduire au risque d’aller un jour dans le mur.

C’est-à-dire? BLA BLA BLA BLA….



On voit surtout des politiciens de tous bords au pouvoir (ou non) qui "courent comme des chiens après leurs queues" "souvent de vieux chevaux de retour" qui n'ont plus d'idées qui ne pensent qu'à leurs carrières et avantages divers et variés et qui ne travaillent pas vraiment pour la FRANCE et les français!

Alors oui peut être une VI eme république, mais si c'est pour faire un "copier coller" de cette V eme vieillissante, sclérosée, ringarde sans avenir qui d'ailleurs repartira sur un quinquennat équivalent en 2017 et même si l'on change de président et de gouvernements pareils aux deux passés, cela ne sert à rien,continuons à regarder la France péricliter et les français subir béatement comme des moutons...

Si les français veulent du changement et avoir un pays moderne qui ne s'enferme pas dans un passé révolu, il faut que les citoyens le montrent avec fermeté et pas seulement dans les urnes à la remorque de partis politiques ringards ou des syndicats inexistants et inutiles!


Mais pour l'instant comme d'habitude ils "râlent", c'est tout et nos politiciens de tous bords en profite car il n'y en a pas encore assez dans le peuple qui en bavent ou en souffrent vraiment et ce même si le fossé ce creuse des inégalités de plus en plus flagrantes!

Ce changement de gouvernement en fait prévu, mais qui s'est déclenché un peu plus tôt n'est qu'une alerte et peripétie de plus , mais nous verrons par le choix de nouveaux ministres et des sortants si c'est un "pétard mouillé" comme d’habitude qui fera "pschitt" car on n'écoutera pas les français...

jdeclef26.08.2014 -

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