lundi 4 août 2014

LA LITANIE DES HORREURS D'UNE GUERRE SANS VRAIMENT D'ISSUE A MOINS D'UN MIRACLE…

Un soldat israélien à Gaza, le 4 août 2014.

Gaza: Une fillette palestinienne tuée par un tir après l'entrée en vigueur de la trêve

PROCHE-ORIENT - Trente personnes ont aussi été blessées...
Déjà la fin de la trêve humanitaire? Une fillette palestinienne de huit ans a été tuée par un tir ce lundi matin à Gaza, quelques minutes après l'entrée en vigueur de la trêve humanitaire décrétée unilatéralement par Israël. Trente personnes ont par ailleurs été blessées dans cette même frappe israélienne dans l'ouest de la ville, ont indiqué les services de secours.
Ces services ont imputé à l'aviation israélienne cette frappe sur une maison du camp de réfugiés de Chati. L'armée israélienne a dit examiner les faits. Quelques minutes après 10 heures, selon tous les témoignages et donc après l'entrée en vigueur de la trêve israélienne, un appareil «F-16 a tiré sur les maisons. Il n'y a pas de trêve. Comment pourrait-il y avoir de trêve? Ce sont des menteurs, ils ne respectent pas leurs engagements», rageait Ayman Mahmoud, un voisin.

«Nous ne sommes que des civils»

Sur place, près de la plage à moins d'un kilomètre des hôtels où sont basés la majorité des journalistes couvrant le conflit, le bâtiment et peut-être l'immeuble voisin ont été réduits en un immense monticule de gravats entremêlés de tiges de métal, de casseroles, d'éclats de verre et d'un tricycle en plastique pour enfants, a rapporté un journaliste de l'AFP. Les jeunes hommes du quartier et les services d'urgence ont aussitôt pris d'assaut les lieux et formé une chaîne humaine pour retirer les débris, criant aux badauds de dégager les lieux pour ne pas entraver la recherche d'éventuels miraculés.
Après une demi-heure, une fillette inerte, morte, a été extirpée des décombres. «Ils disent que des combattants se cachent ici, mais nous ne sommes que des civils», s'indignait un voisin sur le plancher jonché d'éclats de verre de sa maison sévèrement endommagée par les tirs.


Une trêve on sait ce que çà vaut, pas grand chose dans une guerre à outrance et notamment dans ce type de guerre urbaine à Gaza on l'on n'arrive pas à déterminer avec certitude qui tire contre qui, chacun ayant hélas de bonne raison pour rompre celle-ci!

Ce n'est qu'une période d’accalmie précaire dont les gazaouis doivent profiter comme ils peuvent, rien d'autre et ou l’intensité des combats est moins violente ou moins fréquente!

En fait les habitants doivent si possible sortir le moins possible et protéger vraiment leurs enfants, encore mieux qu'ils ne le font d'habitude ne les laissant pas sans surveillance en n'en ne laissant pas aller et venir ou même jouer dehors, et ce malgré, que dans ces régions, le fait d'être dehors et d'y vivre fait partie de la vie courante!

jdeclef04.08.2014 -

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