Le nouveau ministre de l'Économie, Emmanuel
Macron, le 27 août 2014 lors de la passation de pouvoirs, à Bercy
«Nous pourrions autoriser, les entreprises et les branches, dans le cadre d’accords majoritaires, à déroger aux règles de temps de travail et de rémunération. C’est déjà possible pour les entreprises en difficulté. Pourquoi ne pas étendre à toutes les entreprises, à condition qu’il y ait un accord majoritaire avec les salariés?», déclare Emmanuel Macron à l’hebdomadaire.
Selon le nouveau ministre de l’Économie, une telle mesure permettrait de «sortir de ce piège où l’accumulation des droits donnés aux travailleurs se transforme en autant de handicaps pour ceux qui ne travaillent pas».
A contrario, des ténors de droite se sont engouffrés dans la brèche, à l’instar de l’ancien Premier ministre et coprésident par intérim de l’UMP, François Fillon. Invité de BFMTV et RMC ce jeudi, il a salué la proposition d’Emmanuel Macron: «C’est une excellente idée, ce serait une nouvelle formidable et c’est ce que je propose depuis longtemps». Avant même de faire son mea culpa, en évoquant la période où il était Premier ministre sous Nicolas Sarkozy: «Ça a été une erreur de ne pas s’attaquer aux 35 heures». «La gauche reviendra sur une erreur (…) et je voterai le texte sans hésitation s’il était proposé à l’Assemblée nationale», a-t-il insisté.
Même son de cloche évidemment du côté du président du Medef, Pierre Gattaz, qui a appelé jeudi à une «adaptation» des 35 heures. «Si une entreprise a besoin de travailler 40 heures, il faut le faire», a -t-il sur France Culture, rappelant la nécessité selon lui de «simplifier» un modèle social adopté «après la guerre».
Matignon s’est ensuite empressé de précisé que le gouvernement n’avait «pas l’intention de revenir sur la durée légale du travail à 35 heures» et que la modification «éventuelle» des accords sur le temps de travail relevait «de discussions entre partenaires sociaux».
35 heures: Le débat est relancé après les propos d'Emmanuel Macron
TRAVAIL - Mais Matignon a indiqué que gouvernement n'avait «pas
l'intention de revenir sur la durée légale du travail à 35 heures»...
Les 35 heures sont-elles
menacées? Les propos du nouveau ministre de l’Économie, Emmanuel Macron,
dans une interview accordée au Point la veille de sa nomination et publiée jeudi, semblent avoir
relancé le débat. Dans celle-ci, il se dit favorable au fait
d’autoriser «les entreprises et les branches à déroger» aux
35 heures, en cas d’accords avec les organisations syndicales.«Nous pourrions autoriser, les entreprises et les branches, dans le cadre d’accords majoritaires, à déroger aux règles de temps de travail et de rémunération. C’est déjà possible pour les entreprises en difficulté. Pourquoi ne pas étendre à toutes les entreprises, à condition qu’il y ait un accord majoritaire avec les salariés?», déclare Emmanuel Macron à l’hebdomadaire.
Selon le nouveau ministre de l’Économie, une telle mesure permettrait de «sortir de ce piège où l’accumulation des droits donnés aux travailleurs se transforme en autant de handicaps pour ceux qui ne travaillent pas».
Les syndicats vent debout
Une position clivante même si les dérogations aux 35 heures existent déjà. Les réactions ne se sont d’ailleurs pas fait attendre. Sans surprise, plusieurs leaders syndicaux sont montés au front. Laurent Berger, le secrétaire général de la CFDT, a estimé jeudi sur Europe 1 que déroger aux 35 heures n’était «pas une bonne idée», soulignant que «cette question n'(était) pas à l’ordre du jour». L’Unsa a aussi estimé qu’il était «hors de question» de les remettre en cause, rappelant que des dispositifs légaux existent permettant de «modifier horaires et rémunérations pour les entreprises en difficulté, dans un cadre négocié». Emmanuel Macron rencontrera d’ailleurs «dans les tous prochains jours» les organisations syndicales, ont indiqué jeudi ses services.A contrario, des ténors de droite se sont engouffrés dans la brèche, à l’instar de l’ancien Premier ministre et coprésident par intérim de l’UMP, François Fillon. Invité de BFMTV et RMC ce jeudi, il a salué la proposition d’Emmanuel Macron: «C’est une excellente idée, ce serait une nouvelle formidable et c’est ce que je propose depuis longtemps». Avant même de faire son mea culpa, en évoquant la période où il était Premier ministre sous Nicolas Sarkozy: «Ça a été une erreur de ne pas s’attaquer aux 35 heures». «La gauche reviendra sur une erreur (…) et je voterai le texte sans hésitation s’il était proposé à l’Assemblée nationale», a-t-il insisté.
Même son de cloche évidemment du côté du président du Medef, Pierre Gattaz, qui a appelé jeudi à une «adaptation» des 35 heures. «Si une entreprise a besoin de travailler 40 heures, il faut le faire», a -t-il sur France Culture, rappelant la nécessité selon lui de «simplifier» un modèle social adopté «après la guerre».
Matignon démine le débat
De son côté, Harlem Désir, secrétaire d’État aux Affaires européennes, a tenté d’éteindre l’incendie jeudi sur i > Télé. «Il n’y a pas de projet de remise en cause des 35 heures» de travail par semaine, a-t-il assuré. «Il y a en revanche une volonté de développer la négociation sociale dans les entreprises. La négociation sur la défense de l’emploi, sur l’aménagement du temps de travail, sur les seuils sociaux, mais pas de remettre en cause la durée légale du travail», a-t-il cependant déclaré.Matignon s’est ensuite empressé de précisé que le gouvernement n’avait «pas l’intention de revenir sur la durée légale du travail à 35 heures» et que la modification «éventuelle» des accords sur le temps de travail relevait «de discussions entre partenaires sociaux».
Ha bon !? La gauche ferait ce que la
droite n'a pas osé faire :
Pourtant selon un sondage : 85% des
français seraient pour que l'on s'attaque aux 35 heures?
Mais Matignon dit qu'il ne voudrait pas
revenir sur les 35 heures?!
Alors ne serait ce pas encore déjà un
début de cacophonie?
La, vraiment çà commence mal pour ce
Mr Macron et pour ce soit disant nouveau gouvernement Valls II!
(Une valse à trois temps
la la la... Qui s'offre encore le temps, comme d'habitude de palabrer, excuser
le jeu de mot, douce fumisterie..!)
Et cerise sure le gâteau : Harlem
Désir, secrétaire d’État aux Affaires européennes vient mettre son grain de sel
sur le sujet alors qu'il n'est pas directement concerné et à qui on ne
demandait pas l'avis
Pauvre
gouvernement de pattes cassées!
jdeclef28.08.2014 -
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