Le Premier ministre israélien Benyamin
Netanyahou, le 6 juillet 2014.
Qui est en position de force?
Les deux camps revendiquent la victoire. Israël, par la voix du général Yossi Kuperwasser, s’est félicité d’avoir tué des centaines de «terroristes» et d’avoir détruit des milliers de roquettes et les tunnels. «J’imagine que le Hamas a retenu la leçon et j’espère qu’avec ça, le cessez-le-feu durera plus longtemps», a-t-il ainsi déclaré. De son côté, Ismaïl Haniyeh, numéro deux du bureau politique du Hamas, a lui évoqué une «victoire militaire de la résistance» palestinienne. Alors qui a vraiment l’avantage? Pour Bruno Tertrais, chercheur à la Fondation pour la recherche stratégique, Israël arrive en meilleure position à la table des négociations. «Militairement, le Hamas a été extrêmement affaibli, analyse-t-il. Politiquement, c’est un peu différent. Mais si le Hamas est conforté dans la bande de Gaza, il reste isolé au Moyen-Orient.» Ce qui n’a pas empêché Haniyeh de prévenir son puissant voisin: «Ce que l’occupant n’a pas pu obtenir sur le champ de bataille, il ne pourra pas non plus l’obtenir sur la scène politique. Notre délégation au Caire (…) ne cédera sur aucune de nos exigences.»
Quelles sont alors les issues probables des discussions?
Les Israéliens ont prévenu, par la voix du général Kuperwasser: «Les discussions de paix sont une question distincte de la paix à Gaza.» Au Caire, il s’agira donc avant tout de donner une pérennité à la trêve de 72 heures entre les deux parties. Frédéric Encel, docteur en géopolitique, envisageait ainsi «une prorogation sine die de la trêve». «C’est ce qui se passe en général, jusqu’au jour où une roquette tombe sur Israël et où le Premier ministre doit répondre, sous la pression de son opinion publique», indique-t-il. «C’est le scénario le plus probable, abonde Bruno Tertrais. Une trêve fragile qui pourrait être rompue dans les mois qui viennent.» Ce qui est certain, c’est que les adversaires d’avant-hier ont encore un doigt sur la gâchette.
Israël/Gaza: «Une trêve fragile qui pourrait être rompue dans les mois qui viennent»
PROCHE-ORIENT - Israéliens et Palestiniens sont au Caire pour
parvenir à un cessez-le-feu durable dans la bande de Gaza...
Les armes déposées, les négociations
peuvent commencer entre Israël et les représentants palestiniens. Ce mercredi,
des délégations de l’Etat hébreu, d’une part, ainsi que du Hamas, du Djihad
islamique et du Fatah, d’autre part, sont arrivées au Caire pour discuter
du conflit qui a ensanglanté et dévasté une partie de la bande de Gaza. Des échanges
qui s’annoncent déjà compliqués, compte tenu de la contradiction évidente
entre les objectifs des uns et des autres. Que peut-on en attendre? Qui est en position de force?
Les deux camps revendiquent la victoire. Israël, par la voix du général Yossi Kuperwasser, s’est félicité d’avoir tué des centaines de «terroristes» et d’avoir détruit des milliers de roquettes et les tunnels. «J’imagine que le Hamas a retenu la leçon et j’espère qu’avec ça, le cessez-le-feu durera plus longtemps», a-t-il ainsi déclaré. De son côté, Ismaïl Haniyeh, numéro deux du bureau politique du Hamas, a lui évoqué une «victoire militaire de la résistance» palestinienne. Alors qui a vraiment l’avantage? Pour Bruno Tertrais, chercheur à la Fondation pour la recherche stratégique, Israël arrive en meilleure position à la table des négociations. «Militairement, le Hamas a été extrêmement affaibli, analyse-t-il. Politiquement, c’est un peu différent. Mais si le Hamas est conforté dans la bande de Gaza, il reste isolé au Moyen-Orient.» Ce qui n’a pas empêché Haniyeh de prévenir son puissant voisin: «Ce que l’occupant n’a pas pu obtenir sur le champ de bataille, il ne pourra pas non plus l’obtenir sur la scène politique. Notre délégation au Caire (…) ne cédera sur aucune de nos exigences.»
Quelles sont alors les issues probables des discussions?
Les Israéliens ont prévenu, par la voix du général Kuperwasser: «Les discussions de paix sont une question distincte de la paix à Gaza.» Au Caire, il s’agira donc avant tout de donner une pérennité à la trêve de 72 heures entre les deux parties. Frédéric Encel, docteur en géopolitique, envisageait ainsi «une prorogation sine die de la trêve». «C’est ce qui se passe en général, jusqu’au jour où une roquette tombe sur Israël et où le Premier ministre doit répondre, sous la pression de son opinion publique», indique-t-il. «C’est le scénario le plus probable, abonde Bruno Tertrais. Une trêve fragile qui pourrait être rompue dans les mois qui viennent.» Ce qui est certain, c’est que les adversaires d’avant-hier ont encore un doigt sur la gâchette.
ISRAËL se trompe s'il croit que le
HAMAS à compris, ce sont des fanatiques, jusqu'au boutistes comme bien de
terroristes islamistes, seule la population palestinienne de Gaza, si elle se
soulevait pourrait peut être s'en débarrasser et à terme renouer des relations
correctes avec leurs voisins israéliens
Tant que le HAMAS dirigera la bande de
Gaza rien n'évoluera dans le bon sens et les conflits recommenceront hélas pour
les gazaouis qui en souffriront!
Un mouvement extrémiste qui veut la
destruction d’Israël ne peut avoir gain de cause auprès du peuple de l'état hébreu,
c'est hélas logique!
JDECLEF07.08.2014 -
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