François Hollande veut un PS «à l'unisson» de sa politique
François Hollande s'adresse aux journalistes après un sommet européen à Bruxelles, le 31 août 2014.
POLITIQUE - Interrogé sur un éventuel tournant social-libéral depuis
le remaniement du gouvernement Valls, le président de la République a assuré
qu'il n'avait «pas changé de ligne»...
François Hollande a souhaité dimanche
que le Parti socialiste soit «à l'unisson» de sa ligne politique et
économique, même si cela «n'empêche pas le débat». «J'ai besoin
d'avoir un parti dans la majorité qui soit à l'unisson de ce que je propose», a
affirmé le chef de l'État lors d'une conférence de presse à l'issue d'un sommet
européen à Bruxelles.«Ca n'empêche pas le débat, ça ne coupe pas la discussion, mais elle doit être menée à bien dans la perspective que j'ai définie», a-t-il ajouté. «Les Français ont besoin d'y voir clair», a encore fait valoir le président de la République. Il a cependant éludé une question sur la présence controversée de la ministre de la Justice, Christiane Taubira, samedi à réunion des «frondeurs» du PS à La Rochelle.
«Je n'ai pas changé de ligne»
Interrogé sur un éventuel tournant social-libéral depuis le remaniement du gouvernement Valls, marqué par l'éviction de l'aile gauche et l'arrivée d'Emmanuel Macron au ministère de l'Économies, François Hollande a assuré qu'il n'avait «pas changé de ligne». «La même ligne s'applique depuis que j'ai défini» après la remise du rapport Gallois sur la compétitivité de l'économie française en novembre 2012 «ce que devait être la politique économique, industrielle, sociale et de redressement des comptes publics de la France», a-t-il insisté. Selon lui, «être social-démocrate, c'est être socialiste, et être socialiste, c'est être social-démocrate».«Tous ceux qui font confiance à la gauche doivent comprendre que cette politique est faite pour la réussite de la France», a assuré le président. Il a réaffirmé sa volonté «de faire les réformes indispensables pour le pays, qui n'ont pas été fait depuis 10 ans ou 12 ans, sur la compétitivité, l'amélioration de la situation des entreprises, la justice fiscale et le redressement des finances de la France». «Je n'ai pas besoin de faire des mouvements sur les mots, j'ai dit que j'étais social-démocrate, je l'ai toujours été, et c'est parce que je suis socialiste», a-t-il dit
Le président "botte en
touche" et comme d'habitude laisse son amour propre à la porte, tant il
totalement borné et "droit dans ses bottes une fuite en avant" assumé
!
Le cas C.Taubira étant la cerise sur
le gâteau (en aparté déjà cité)
Conséquences:
M. VALLS son gouvernement, le PS et indirectement F.HOLLANDE subissent un
camouflet à la limite de l'insulte, car c'est "un coup bas" par cette
indiscipline caractérisée d'une de ses ministres que faut-il de plus ?!
(Il n'est plus à cela près le président...)
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