Cocaïne volée: Quel est le profil du brigadier interpellé et déjà suspendu?
FAITS DIVERS - Le ministre de l'Intérieur a décidé de le suspendre de
ses fonctions...
Bernard Cazeneuve n’aura pas traîné. Le
ministre de l’Intérieur a annoncé samedi vers 15h00 que le policier interpellé
un peu plus tôt dans l’enquête sur la disparition de 52,6 kg de cocaïne
placés sous scellés au 36 Quai des Orfèvres, siège de la police judiciaire (PJ)
parisienne, a été suspendu de ses fonctions.«J’ai décidé immédiatement, à titre conservatoire, de suspendre ce brigadier de police, a déclaré le premier flic de France lors d’une brève déclaration place Beauvau. Si l’enquête devait confirmer son implication, et dès que j’aurai connaissance des conclusions de cette enquête, je prendrai toutes les sanctions et autres dispositions nécessaires».
Ce type de dérive ne peut exister dans la police»
Le suspect est considéré comme «quelqu’un de confiance a priori», un peu «effacé» et qualifié de «passe-muraille», selon des sources policières. Et selon de tout premiers éléments d’enquête, il serait «propriétaire de plusieurs biens immobiliers», notamment de sept appartements à Perpignan, ce qui intrigue les enquêteurs.Où va la drogue saisie par la police?
Bernard Cazeneuve a souhaité «que les investigations en cours fassent toute la lumière sur ces actes intolérables afin de savoir comment ils ont été perpétrés et s’il y a eu des complicités. Ce type de dérive ne peut exister dans la police de la République». L’audition du suspect permettra d’en savoir plus sur ses motivations et surtout s’il a bénéficié de complices, au sein de la police ou pour la revente de la drogue. Un «acte isolé» sans complicités internes était privilégié samedi, selon les mêmes sources.
On a plus affaire à un imbécile qu’à un véritable ripou»
Sur BFM-TV, René-Georges Querry, ancien commissaire de police, ne s’est pas dit «surpris que ce soit un fonctionnaire des stups qui soit interpellé, même s’il n’est pas encore reconnu coupable, parce que l’affaire ne pouvait être menée que par un membre de cette brigade». Interrogé vendredi Claude Cancès, ancien directeur de la PJ parisienne, nous confiait que pour lui aussi «ça ne peut être qu’un flic, car pour avoir les clés (de la pièce sécurisée et blindée où se trouvait la drogue ndlr), vous l’imaginez, il y a un processus à respecter.»Disparition de cocaïne: «Une première dans l’histoire du 36 Quai des Orfèvres»
En revanche, René-Georges Querry s’étonne du profil du suspect. «C’est un fonctionnaire irréprochable, un excellent fonctionnaire de police….Je pense qu’il a fait ce que l’on appelle souvent dans la police un "délit de connerie". Parce qu’il faut vraiment être complètement abruti pour espérer soustraire 50 kg de cocaïne de la brigade des stups, pour ensuite aller la négocier avec je ne sais trop qui. Franchement, on a plus affaire à un imbécile qu’à un véritable ripou ou un voyou intelligent».
Cela parait trop facile et donne
l'impression que l'on veut nous faire avaler une histoire bien "cousue de fil blanc"?
Tout cela pour peut être permettre de
clore rapidement cette affaire rocambolesque, car une honte pour l'institution
policière et le ministère de l’intérieur que l'on n'a pu étouffer ou cacher!
(Car il reste à
expliquer la façon comment il a put se procurer clefs en faire des double, tout
cela à l'insu des responsables détenant celles -ci ou avoir accès ou elles
étaient entreposées etc etc…)
Et sans complicité interne..?
Un simple flic que l'on arrête bien
vite et qui se fait rattraper pendant ses vacances, alors qu'il faisait
simplement ces courses en famille au super marché (il ne semblait pas en cavale et ne se cachait pas?)
Bien sur il y avait le train de vie de
ce brigadier qui ne correspondait pas à la condition d'un simple agent de police,
mais l'IGPN devait le surveiller depuis un certain temps et delà à en faire un
coupable idéal il n'y a pas quatre chemins...
Donc attendons la suite (s'il y en a une) car la vérité, la
saura-t-on, çà c'est moins sur?
Et qu'il réponde à cette question, que
comptait-il faire de cette drogue, la vendre ou était-ce un deal ou une
commande, était-il en relation avec un groupe mafieux structuré!
Mais je crois que le pire est que l'on
veut nous "vendre" le fait
que cet agent soit un "imbécile"
qui pensait ne pas se faire prendre étant donné la facilité avec laquelle, il a
subtilisé la drogue et sa sortie des locaux sans encombres!
Jdeclef03.08.2014 -
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