samedi 29 novembre 2014

CETTE ÉLECTION INTERNE A L'UMP SEMBLE DE PURE FORME ET UN GALOP D'ENTRAINEMENT POUR REMETTRE EN LICE N.SARKOZY (POUR 2017)


Les trois candidats à la présidence de l'UMP Bruno Le Maire, Nicolas Sarkozy et Hervé Mariton (de gauche à droite) - Dominique Faget AFP

POLITIQUE Nicolas Sarkozy, Hervé Mariton, et Bruno Le Maire s'affrontent pour prendre la tête du parti...

Présidence UMP: Cinq questions pour tout comprendre au scrutin

Le scrutin pour élire le nouveau président de l’UMP s’ouvre ce vendredi à 20 heures. Les quelque 268.000 adhérents auront 24 heures pour départager Nicolas Sarkozy, Bruno Le Maire, et Hervé Mariton. La droite vit dans la hantise du dernier vote. La guerre Copé-Fillon avait alors failli mener l’UMP à l’implosion. Pour éviter toutes fraudes et dissiper les doutes, le parti a mis en place la Haute autorité de l’UMP, présidée par Anne Levade. 20 Minutes vous dit tout de ce scrutin à haut risque.

Qui peut voter?

Il ne s’agit pas d’un scrutin ouvert. Seuls les adhérents du parti à jour de cotisation au 30 juin 2014 ou 31 décembre 2013 pourront voter. Au final, la Haute autorité de l’UMP a recensé 268.341 personnes.

Comment se déroulera le vote?

Cette fois, aucun bulletin ne sera glissé dans l’urne. Le scrutin sera uniquement électronique. Chaque militant a reçu par courrier un code personnel et un mot de passe. Avec ses identifiants, il pourra se connecter sur le site Internet www.presidentump2014.fr à partir de 20 heures ce vendredi pendant 24 heures. Ceux qui n’ont pas la possibilité de voter à leur domicile pourront le faire via des ordinateurs dans l’un des 314 bureaux de permanence mis à leur disponibilité par le parti. Aucune procuration ne sera acceptée.

Quelles sécurités ont été prises?

L’UMP a fait appel à un prestataire extérieur, Paragon, pour héberger sur ses serveurs le site interne et gérer la sécurité du vote. Pour éviter les fraudes, des «systèmes d'alerte», et des «plateformes téléphoniques d'alerte» sont mis en place «si un nombre suspect de votes provient d'une seule et même adresse IP», a précisé cette semaine Anne Levade. Par ailleurs des «scrutateurs» ont été envoyés par les candidats dans les permanences pour éviter les fraudes. Des «tests pour détecter d'éventuelles failles dans la sécurité» seront également effectués.

Le risque du bug existe-t-il?

Malgré toutes ces précautions, dans les camps de Bruno Le Maire et d’Hervé Mariton on reste vigilants. Deux menaces pèsent sur le scrutin. La possibilité de bug en cas de milliers de connexions simultanées et l'éventuel piratage d'un hacker informatique. «Nous sommes attentifs à de nombreux points comme la résistance du site, qui doit accueillir près de 300.000 personnes en vingt-quatre heures, ou encore les risques d’intrusion», explique Anne Levade au Monde.
Le quotidien rapporte qu’un expert indépendant a effectué des tests pendant dix jours et travaillera jusqu’à la fin du vote. Mais certains, comme Thomas Guénolé, doutent que la sécurité soit assurée. «En l'état actuel de la technologie, il est impossible de mettre en place un système de vote électronique inviolable», explique le politologue au Figaro.fr

Quand seront annoncés les résultats?

L’évolution de la participation sera donnée à midi et à 17 heures samedi, indique l’UMP. Le résultat final sera lui annoncé aux alentours de 20h30 par Anne Levade. Si aucun candidat n’obtient 50% des suffrages, un second tour est prévu entre les deux candidats les mieux placés. Le second vote aurait lieu le vendredi 5 décembre à 20 heures.



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