lundi 10 novembre 2014

UNE AFFAIRE POLITICIENNE DE PLUS QUI NE CHANGERA RIEN DANS LE QUOTIDIEN DES FRANÇAIS ET QUI FAIT LE BONHEUR DES MEDIAS !


Çà va devenir ingérable, confie un haut membre de l'exécutif. Tout le monde se déchaîne.»...

Affaire Jouyet-Fillon: «On n'est pas à l'abri d'un départ rapide» du secrétaire général de l’Élysée

Et une tuile de plus pour un chef de l'Etat déjà au fond du trou dans les sondages. Le numéro deux de l'Elysée Jean-Pierre Jouyet se retrouve extrêmement fragilisé après ses revirements, qui donnent une impression d'amateurisme, sur la teneur de ses échanges lors d'un déjeuner avec François Fillon révélés par des journalistes du Monde.
Plusieurs personnalités de l'opposition réclament ainsi la démission de Jean-Pierre Jouyet, ancien ministre de Nicolas Sarkozy censé apporter lors de sa nomination en avril rigueur et professionnalisme dans le fonctionnement de l'Elysée. Cet ami de longue date de François Hollande pourrait aussi être poursuivi en justice par François Fillon qui l'accuse de «mensonge» et dément formellement avoir exhorté l'Élysée à faire accélérer les procédures judiciaires visant son rival Nicolas Sarkozy.

Un imbroglio, qui prend des allures d'affaire d'Etat

Dans leur livre Sarko s'est tuer, les deux enquêteurs du Monde, Gérard Davet et Fabrice Lhomme, relatent la tenue d'un déjeuner dans un restaurant proche de l'Elysée le 24 juin, au cours duquel François Fillon aurait dénoncé auprès du secrétaire général de l'Elysée le remboursement par l'UMP des pénalités liées au dépassement du plafond des dépenses de campagne de Nicolas Sarkozy en 2012.
Après avoir démenti ces propos, Jean-Pierre Jouyet a changé de version dimanche, déclarant que l'ancien Premier ministre aurait bel et bien évoqué devant lui l'affaire Bygmalion lors d'un déjeuner. Dans cet imbroglio, qui prend des allures d'affaire d'Etat, plusieurs personnalités de droite ont d'ores et déjà réclamé la démission de Jean-Pierre Jouyet.
Jean-Pierre Jouyet a «menti aux Français» et «n'a pas d'autre choix que de remettre sa démission» a estimé dimanche Bruno Le Maire, candidat à la présidence de l'UMP, pour qui «depuis deux ans, le mensonge est devenu une méthode de gouvernement». Lundi matin, c'est au tour du porte-parole de Nicolas Sarkozy, Gérald Darmanin, de lancer sur RTL que le secrétaire général de l'Elysée doit «quitter immédiatement l'Elysée».

«On est passé de l'affaire Fillon à l'affaire Jouyet»

A l'Elysée, on considère que Jean-Pierre Jouyet «a apporté les précisions qu'il souhaitait apporter hier (dimanche)». «Depuis mai 2012, il n'y a eu en aucune manière une quelconque intervention dans des affaires judiciaires. C'est un principe et une pratique. C'est vrai depuis début 2012, c'est vrai aujourd'hui et ce sera vrai demain», assure-t-on dans l'entourage du chef de l'Etat.
Mais mezza voce, parmi les proches du chef de l'Etat, certains envisagent eux aussi cette possibilité d'une démission. «On n'est pas à l'abri d'un départ rapide», affirme ainsi l'un d'entre eux. «C'est tout de même embêtant que Jean-Pierre Jouyet ait dû démentir son démenti. Il est très affaibli», poursuit ce proche du président. «Ça va devenir ingérable, confie un haut membre de l'exécutif. Tout le monde se déchaîne. On est passé de l'affaire Fillon à l'affaire Jouyet», estime un autre proche du chef de l'Etat.

«Ça s'appelle un dégât collatéral»

Selon ce proche, François Hollande, qui avait déjà dû il y a quelques mois se séparer de son conseiller politique Aquilino Morelle, soupçonné de conflit d'intérêt, peut également être atteint par cette nouvelle affaire. Celle-ci touche cette fois un ami intime propulsé à la plus haute fonction à l'Elysée. «Ça s'appelle un dégât collatéral», estime-t-il.
A droite, plusieurs voix, comme celle de Claude Guéant, ancien secrétaire général de l'Elysée, demandent ainsi la publication de l'intégralité de l'enregistrement des journalistes du Monde de leur rencontre le 20 septembre avec Jean-Pierre Jouyet. Certains laissent d'ailleurs entendre que le chef de l'Etat lui-même aurait pu y assister.
«Qu'y a-t-il à cacher sur ces enregistrements ? Y a-t-il une quatrième personne qu'on veut nous cacher parce que ça serait un petit peu embêtant?», s'est ainsi interrogé Gérald Darmanin.

Et çà changerait quoi dans le quotidien des français rien ?

Peut être un jeu habituel de chaises musicales par exemple par son remplacement par le secrétaire général adjoint Boris Vallaud (époux de Nadja Vallaud Belkacem?)

C'est comme dans l'armée mexicaine, il y a plus de généraux que de soldats à l’Élysée!



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