samedi 29 novembre 2014

ON NE FAIT PAS UN BON ET NOUVEAU PARTI EN CHANGEANT SON NOM !


SONDAGE La question de la primaire UMP pose également question, selon un sondage 

UMP: Les Français plutôt opposés au changement de nom du parti

Après deux ans de présidence sulfureuse, l’UMP tourne la page Jean-François Copé. A deux jours du vote des militants pour élire le nouveau chef du parti, Nicolas Sarkozy est incontestablement favori face à Bruno Le Maire et Hervé Mariton. Mais l’une de ses propositions, qui consiste à abondonner le nom du parti, ne passe pas vraiment auprès des Français. Ils sont 29,8% à se déclarer défavorables à cette mesure, contre 22,2% qui y sont favorables, selon un sondage Yougov pour 20 Minutes*.
En termes de proximité partisane, les électeurs UMP valident l’abandon de ce sigle: 52,8% de ses sympathisants y sont favorables (pour 24,4% défavorables). Quant aux électeurs les plus opposés à cette idée, ce sont ceux du centre puisqu'ils se déclarent à 44,9% contre (et 21,6% pour). Un chiffre qui fait écho au projet hégémonique de Nicolas Sarkozy d’un nouveau parti rassemblant la droite et le centre.
L'idée d'une fusion UMP-UDI ne passe pas chez les centristes
Quant à sa proposition de mettre en place une primaire ouverte en 2016 pour désigner le candidat de la droite à l’élection présidentielle, elle pose également question. En effet, nombre de ses soutiens, convaincus de l’«autorité naturelle» de Nicolas Sarkozy, ont souligné l’inutilité de confronter leur champion aux autres prétendants: Alain Juppé et François Fillon en tête. Nicolas Sarkozy s’est finalement rallié à cette idée de primaire.

Interrogation sur une primaire en 2016

Cette question d’une primaire organisée par l’ancien chef d’Etat divise les Français. Ainsi, si 36,2% des sondés estiment probable cette élection interne en 2016, ils sont 35,2% à penser le contraire. Les plus convaincus par la tenue de cette primaire sont les symapthisants UMP: ils estiment à 65,6% probable cette élection, contre 23,8% qui la jugent improbable.
 Les candidats à la primaire ouverte à droite avertissent Nicolas Sarkozy
Quant aux moins convaincus par l’organisation d’une primaire, ils se situent parmi les partisans du centre. Ainsi, seuls 36,8% de ces électeurs estiment probable cette élection interne en 2016, contre 54,8% qui pensent qu’elle est improbable. Un sentiment partagé par les sympathisants d’extrême gauche (44,8%), du PS et des Verts (45,7%). Les partisans du Front national sont plus divisés: si 36,8% jugent probable cette primaire, ils sont 32,3% à estimer cette élection improbable.


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