Le Vladivostok dans le port de Saint-Nazaire.
Mistral : l'ultimatum de la Russie à la France
La France a deux semaines pour livrer le premier navire de guerre à la Russie, faute de quoi elle s'expose à de "sérieuses" demandes de compensation.
Les Mistral, des bâtiments de projection et de commandement vendus par la France à la Russie en juin 2011 pour 1,2 milliard d'euros, sont au centre d'un imbroglio diplomatico-militaire depuis la décision du président François Hollande de lier leur livraison au règlement politique de la crise ukrainienne. Fin octobre, Moscou avait affirmé avoir été invité à recevoir le 14 novembre le premier de ces navires, le Vladivostok. L'annonce avait été immédiatement démentie par le constructeur, le groupe DCNS, et le gouvernement français sur fond de critiques des pays de l'Otan.
"Aucune date de livraison"
Le ministre français de la Défense a affirmé mercredi qu'"aucune date de livraison" d'un navire Mistral à la Russie "ne (pouvait) être fixe à ce stade". La question épineuse des Mistral devrait sans doute être au programme de la rencontre entre les présidents français François Hollande et russe Vladimir Poutine lors du sommet du G20 de Brisbane, samedi et dimanche.
Ou
l'art de perdre la face avec humiliation à la clef pour notre pays!
Car
au départ c'est bien la France bien qu'appuyée indirectement par les USA et les
européens qui s'en lavaient un peu les mains du fait que ce n'est pas eux qui
avait fait ce marché (commercial au
début) qui s'est transformé en mauvais chantage!
Bravo
! F.Hollande est maintenant au pied du mur avec sa diplomatie style petit
bourgeois, il a une propension à ce mettre dans des situations inextricables ou
on est perdant perdant!
Et
étant donné son caractère d'indécision habituel les carottes sont cuites
quelque soit le résultat!
j.declef14/11/2014
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