Gernelle –
Éric Piolle, candidat le plus anti-écolo de France
Entre
dérive identitaire, rabougrisme et déni de la science, Éric Piolle, candidat à
la primaire des Verts pour 2022, nuit gravement à l’écologie.
De
l'art de nuire à l'idée que l'on prétend défendre… Au moment où l'écologie est
- enfin - dans tous les esprits, où les économistes intègrent largement le
climat dans leurs modèles, où les entreprises ont, pour beaucoup, arrêté de
faire semblant et où les start-up pullulent dans le domaine de l'environnement,
certains « verts » autoproclamés s'ingénient à torpiller cette cause pourtant
cruciale.
L'un d'entre eux se détache par son brio : Éric Piolle, maire de Grenoble
et tout frais candidat à la primaire d'Europe Écologie-Les Verts (EELV) en vue
de l'élection présidentielle. Francis Blanche, qui affirmait que, pour lui, « une journée sans un canular serait comme un gruyère sans
trous », se serait sans doute entiché de Piolle, tant celui-ci recycle
avec enthousiasme presque toutes les calembredaines que la politique produit en
ce moment.
Sa municipalité a ainsi accordé durant trois ans des subventions à
une association liée au Collectif contre l'islamophobie en France (CCIF),
émanation française des Frères musulmans. Riche idée ! Le maire de Grenoble a
dû demander le remboursement de ces subsides lorsque le CCIF a été dissous,
après la décapitation de Samuel Paty…
Mila, service minimum. Sur
le même sujet, Éric Piolle s'est fait longtemps prier pour apporter un soutien
clair et franc à Mila, cette jeune femme qui risque la mort chaque jour pour
avoir exprimé une critique virulente de l'islam (sans jamais attaquer les
musulmans). Piolle a fini par y consentir (sur France Inter), en reconnaissant
qu'il n'existe pas de délit de blasphème, mais en ramenant immédiatement cette
défaite cuisante de notre liberté à un sujet de harcèlement d'adolescents sur
les réseaux sociaux. Le tout sans prononcer le nom de Mila, qui lui écorche
manifestement la bouche. Le service minimum, donc.
En revanche, l'édile grenoblois a pris le temps d'accorder un
appui spontané et chaleureux aux militants d'Attac, qui s'en sont pris au
magasin La Samaritaine, à Paris, et qui ont écopé d'une petite contravention.
Voilà les vraies victimes ! À croire qu'il cherche à donner du corps à cet «
islamo-gauchisme » dont l'existence est si souvent niée par ses amis.
Boussole qui indique le sud. Soyons
justes : Éric Piolle ne tombe pas dans tous les panneaux. Ainsi a-t-il pris ses
distances in extremis avec l'ahurissant « mois décolonial » , manifestation
organisée à Grenoble qui a regroupé la crème des racialistes et autres
indigénistes. Mais on pouvait compter sur lui pour revenir à la charge dans son
flirt avec les nouveaux identitaires. S'exprimant à propos du féminisme, il « assume d'être éduqué et rééduqué »,
« construit et reconstruit »
et se repent de ses « privilèges »…
Pas sûr qu'il contribue ici concrètement aux droits des femmes, mais il a
réussi à placer une bonne part du vocabulaire « woke » en quelques phrases… Et
ce n'est pas tout.
L'universalisme, poursuit-il sur France Inter, « ne peut pas écraser les luttes […]
féministes et antiracistes ».
On pensait, nous, que c'était plutôt la remise en question de l'universalisme
qui sapait ces causes… En tout cas, son appel du pied aux « intersectionnels »
ne passe pas inaperçu. Fallait-il faire cela à l'écologie ? Associer cet enjeu
majeur aux délires identitaires de notre temps ?
Boussole qui indique le sud sur les sujets de laïcité et de
République, Piolle s'attache aussi à saboter l'écologie sur ses sujets
centraux.
L'empire des « bodés ». S'il
ne va pas aussi loin que sa concurrente à la primaire d'EELV Delphine Batho ,
qui « assume la décroissance »,
il critique néanmoins la « religion de la
croissance ». Cet indicateur l'indiffère
visiblement. Pourtant, ceux qui accordent un peu d'importance à leurs revenus
ne le font pas forcément au nom d'une croyance ou d'une superstition… Sans
compter que le Giec ne prône jamais la baisse du PIB et s'inquiète au contraire
souvent des effets qu'aurait un ralentissement de l'activité dans les pays
pauvres. Enfin, les pays pauvres, c'est sans doute trop loin pour nos « bodés »
(bourgeois décroissants).
Au passage, Piolle, comme nombre de ses camarades, croit fermement
à une sortie du nucléaire en 2050. Là encore, un peu de travail montre que, en
l'état des technologies et des réseaux d'électricité, ce serait l'assurance
d'augmenter les émissions de CO2 en France, jusqu'ici plutôt bon
élève européen en la matière. Il suffit pour le comprendre de consulter les
données d'émission des différentes énergies publiées par… le Giec. Quelques
figures de l'écologie, comme Yann Arthus-Bertrand, ont, pour cette raison,
commencé à faire leur aggiornamento sur le nucléaire . Pas Piolle, qui préfère
réitérer ses réticences à propos de la 5 G et souhaite soumettre l'usage des
nouvelles technologies à un « comité citoyen ».
Entre dérive identitaire, rabougrisse et déni de la science, Éric
Piolle a l'écologie bien triste. Il n'est pourtant dépourvu ni de talent ni
d'intelligence. Dommage qu'il les emploie pour esquinter l'idée qu'il était
censé porter.
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Depuis qu'il
est maire de Grenoble ou la délinquance déjà importante a encore augmentée !
Il faut
plaindre ses administrés lambda qui s'imaginaient trouver du changement dans la
gestion de cette grande ville, mais hélas, ils ont hérité du pire !
« La
cerise sur ce gâteau empoisonné » : c'est qu'il est candidat à
l'élection présidentielle, mais chez les verts EELV et autres illuminés les
divisions de ces écologistes politiques empêcheurs de tourner en rond sont habituelles !
Certains français
gogos croient au miracle écologique, sauf que ceux qui représentent ces mouvements
ne sont que des illuminés voire dangereux tous sans aucun soupçon d’écologie
qui ne veulent que le pouvoir !
Une catégorie
de français de plus en plus nombreux vote si mal que cela en est désespérant
car gogos croyant au changement chez nos politiciens de tous bords et avalant n’importe
quoi de ces verts écolos pas murs plutôt blets !
Ce sont des
partis inutiles tout au moins, ceux qui les représentent par une autre forme d’extrémisme
bornés et donc ne pas s’étonner que notre pays aille si mal parmi d’autres
ringards !
Jdeclef 08/07/2021
13h13
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