Emmanuel
Macron lance un nouvel appel à la vaccination
Le
président de la République effectue son premier déplacement en Polynésie
française durant quatre jours, sur quatre îles de l’archipel.
Après
le Japon, Tahiti. Emmanuel Macron a quitté Tokyo, où il a assisté, notamment, à
des épreuves olympiques, et est arrivé samedi après-midi à Papeete (dimanche
matin à Paris), sur l’île de Tahiti, pour un déplacement de quatre jours en
Polynésie française. Le président de la République a prévu d’entamer sa visite
par un hôpital et de se rendre dans quatre îles. Emmanuel Macron a été
accueilli par deux Orero, Tekava Dauphin et Tuariki Teai, des artistes
spécialisés dans l’art déclamatoire en tahitien. Les adolescents lui ont
souhaité la bienvenue en soulignant que le peuple polynésien « attendait
ses paroles » et « croyait en l’espérance ». Le président, dont
c’est le premier déplacement dans cet archipel du Pacifique Sud, avait dû
reporter une visite prévue en 2020 en raison de l’épidémie de
Covid-19. En rencontrant pendant son séjour les équipes soignantes de l’hôpital,
il veut donc « réaffirmer la solidarité nationale durant la crise »,
mais également « insister sur la nécessité de la vaccination »,
assure l’Élysée.
« La liberté où je ne dois rien à personne n’existe
pas »
Le chef de l’État a d’ailleurs commencé sa visite par un nouvel
appel à la vaccination contre le virus. « Je veux lancer un message très
fort pour appeler chacune et chacun à se faire vacciner parce qu’on le voit
sous toutes les latitudes : quand on est vacciné, on est protégé et on ne
diffuse quasiment plus, en tout cas beaucoup moins, le virus », a déclaré
Emmanuel Macron face aux soignants du centre hospitalier de la Polynésie
française. Il s’est ainsi « félicité » que la France se prépare à passer
« sans doute dans les prochaines heures le cap des 40 millions de primo-vaccinés »,
ce qui ne semblait pas possible « avant plusieurs semaines ».
« Il y a une forte accélération, on doit continuer, car il y a encore des
doses (de vaccin) disponibles », a-t-il insisté.
« Chacune et chacun est libre de s’exprimer dans le calme,
dans le respect de l’autre », a-t-il souligné. Mais « la liberté où
je ne dois rien à personne n’existe pas » et celle-ci « repose sur un
sens du devoir réciproque ». « Si demain vous contaminez votre père, votre
mère ou moi-même, je suis victime de votre liberté alors que vous aviez la
possibilité d’avoir quelque chose pour vous protéger et me protéger. Et au nom
de votre liberté, vous allez peut-être avoir une forme grave (du virus) et vous
allez arriver à cet hôpital. Ce sont tous ces personnels qui vont devoir vous
prendre en charge et peut-être renoncer à prendre quelqu’un d’autre (…) Ce
n’est pas ça la liberté, ça s’appelle l’irresponsabilité, l’égoïsme »,
a-t-il argumenté. Il a en outre appelé à ce que le débat parlementaire sur le
pass sanitaire, qui se prolongeait dimanche, « se fasse dans l’apaisement
et l’efficacité », « jusqu’à ce que nous ayons un texte dûment voté
qui sera soumis au Conseil constitutionnel ».
L’héritage empoisonné des essais nucléaires
Si la Polynésie est une collectivité régie par un statut
particulier datant de 2004 et qui est compétente en matière de santé,
c’est sur l’État que repose la gestion de crise et les mesures restrictives.
L’État français a fourni plus de 224 000 doses de vaccin aux Polynésiens,
mais selon la direction de la Santé, seules 83 210 personnes avaient reçu
au moins une dose de vaccin au 23 juillet. Pour Makau Foster, figure
locale de la danse tahitienne interrogée vendredi à Papeete, « c’est bien
que le président vienne nous rendre visite », notamment « pour voir
que les Tahitiens sont mitigés sur le vaccin ». L’autre préoccupation des
habitants de cet archipel grand comme l’Europe est l’héritage empoisonné
des essais nucléaires menés par l’État français de 1966 à 1996. Le
Collectif du 17 juillet prévoit au moins trois manifestations durant la
visite du chef de l’État, dont une aux alentours de l’aéroport, samedi
après-midi.
« La Polynésie a quand même prêté son île pour des essais
nucléaires pour la métropole et je pense que c’est normal qu’il vienne
s’intéresser à l’après-nucléaire. Surtout qu’ici nous avons quand même beaucoup
de gens qui ont des soucis de santé », assure Sylvana Deane, créatrice de
bijoux installée à Papeete. « Selon nos données de la Caisse de prévoyance
sociale [Sécurité sociale locale, NDLR], les femmes polynésiennes,
entre 40 et 50 ans, ont le taux de cancer de la thyroïde le
plus important du monde », explique Patrick Galenon, ex-président du
conseil d’administration de la CPS.
Défis climatiques
La thyroïde étant un organe très sensible, les rayons ionisants
ont, selon Patrick Galenon, un effet important in utero et dans les premières
années après la naissance. Il estime que la CPS a dépensé 670 millions
d’euros pour les maladies radio-induites depuis 1985, et souhaite le
remboursement de ces dépenses par la France. « C’est une demande qui nous
paraît légitime pour les victimes ayant fait l’objet d’une indemnisation par le
Civen (Comité d’indemnisation des victimes des essais nucléaires) », a
répondu le ministre de la Santé, Olivier Véran, au début du mois de juillet,
lors de la tenue d’une table ronde sur les conséquences des essais nucléaires,
à Paris.
Heurs et malheurs du nucléaire français – La crise de confiance
Les sommes prises en charge seraient cependant minimes si elles ne
concernaient que les victimes déjà indemnisées. En revanche, Olivier Véran
s’est engagé à financer la recherche sur ces cancers, et aussi à faciliter les
indemnisations des victimes en simplifiant les démarches administratives. Le
ministre a aussi proposé un soutien médical à travers des postes d’internes en
médecine. Les engagements évoqués lors de cette table ronde devraient être
précisés par le chef de l’État lors de cette visite. Au cours de ces quatre
jours, Emmanuel Macron se rendra sur l’île d’Hiva Oa pour appuyer la
candidature des Marquises à l’inscription au patrimoine mondial de l’Unesco, et
sur l’atoll de Manihi dans les Tuamotu où il visitera une centrale électrique hybride
(photovoltaïque/diesel) qui a permis de faciliter l’électrification de l’atoll.
Il aura l’occasion d’évoquer l’importance stratégique de l’archipel, et
également les défis climatiques qu’il rencontre.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Pour
convaincre alors que le bon sens n'est plus dans l'attitude bornée de certains français
lambda influencés par des trublions politiciens extrémistes et autres qui ne
font que de la politique politicienne habituelle, pour phagocyter (accaparer/escamoter)
l’élection présidentielle !?
Pendant
ce temps-là, il se promène dans ce périple au bout du monde aux allures de
vacances qu’on lui offre en passant par les jeux olympiques puisqu’il est notre
président élu, on comprend pourquoi puisqu’en 2024 ils seront en France et il
pense à sa réélection comme d’autres politiciens élus de tous bords pour le
battre en 2022 !
Quant
à la pandémie gestion ratée, il ne peut faire plus, que ce qu’il n’a pas réussi
fiasco complet de par cette vaccination bâclée qu’il n’a pas eu le courage de rendre
obligatoire sous prétexte de liberté réclamée par certains trublions que l’on
reconnait style « gilet jaune » qu’il n’a pas pu réguler depuis leur
création et qui ont marqué la décadence de son quinquennat médiocre dont
certains se servent contre lui !
Mais
ce pseudo monarque sans couronne aveuglé par son égo comme d’autres de nos présidents
avant lui ne confirme que la médiocrité de ces politiciens de tous bords !
Comme
on n’est pas dans notre pays géré comme dans une société par action
professionnelle commerciale ou les actionnaires peuvent destituer leurs PDG, il
faut attendre la nouvelle élection en 2022 !?
Faut-il
que les actionnaires plutôt les français lambda apprennent à voter mieux que d’habitude
(en écartant les leaders de certains partis ringards que l’on retrouve à chaque
élections) ce qui semble mission impossible étant donné la versatilité des français
qui font le bonheur de ces politiciens de tous bords !
Cà
fait 40 ans que cela dure avec manifestations anarchiques violentes en plus,
ils ont ce qu’ils méritent....
Jdeclef
25/07/2021 13h30LP
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire