mardi 13 juillet 2021

Elle croit au père NOEL Anne HIDALGO et ne voit pas son égo, là submerger ?

 

Anne Hidalgo, plus candidate que jamais

La maire de Paris continue de mijoter une candidature à l’élection présidentielle plus probable que jamais. Qu’importe que le chemin soit parsemé d’embûches.

Les couleurs de la campagne présidentielle sont choisies. Ce sera un nuancier de verts. Après tout, Europe Écologie-Les Verts n’en a pas le monopole. Pas plus qu’il n’a celui de l’écologie, estime en privé Anne Hidalgo. Alors que ceux-ci officialisaient les candidats à la primaire de leur parti, la maire de Paris réunissait lundi au même moment quelque 200 élus socialistes pour une journée « de travail et d’échanges » aux airs de précampagne présidentielle.

Officiellement, bien sûr, l’édile n’est pas candidate à l’élection suprême, mais elle y marche à grands pas. Elle ne néglige aucune étape ni ne veut se lancer trop tôt, mais ses mots sont aussi pesés qu’ils sont lourds de sens. Vendredi encore, alors qu’elle célébrait les 100 ans d’Edgar Morin à l’hôtel de ville à Paris, elle citait à dessein quelques vers d’Antonio Machado, un grand nom de la poésie espagnole : « Voyageur, il n’y a pas de chemin, le chemin se fait en marchant. »

Présidentielle : la gauche se voit déjà en haut de l’affiche

À Villeurbanne, lundi, non loin du quartier lyonnais de la Duchère, où elle a grandi, les mots d’Anne Hidalgo trahissent ses envies de campagne et ses ambitions élyséennes. « Je sens la responsabilité qui pèse sur mes épaules », pose-t-elle devant un parterre de soldats et de lieutenants, dont les maires Michaël Delafosse, Johanna Rolland, Nathalie Appéré, le sénateur Patrick Kanner ou encore Carole Delga, la présidente socialiste de la région Occitanie, aisément réélue. C’est d’ailleurs à elle, nouvelle coqueluche d’un Parti socialiste ragaillardi par des élections régionales fructueuses, qu’Anne Hidalgo a confié les rênes de la plateforme collaborative Idées en commun, qui deviendra à la rentrée un mouvement politique au service de la candidate Hidalgo. Delga pourrait même se voir confier la direction de campagne, murmure-t-on ici et là.

« Une femme française »

L’édile de Paris fait sien un conseil que lui a distillé François Hollande il y a quelques semaines, lors d’un tête-à-tête. « Tu n’es jamais aussi forte que lorsque que tu dis qui tu es, d’où tu viens et ce que tu penses », lui a confié l’ancien président socialiste de la République. À Villeurbanne, elle a donc posé les premières notes d’un presque-programme. Pouvoir d’achat, accès au logement, à la santé, à l’emploi, lutte contre le réchauffement climatique… Anne Hidalgo, qui se jure décentralisatrice – « Je suis vraiment girondine. Aussi bizarre que cela puisse paraître, la maire de Paris est vraiment girondine » –, crante les grands thèmes d’une candidature de moins en moins hypothétique.

Oubliés les mauvais sondages, oubliés les errements d’une partie de la gauche quant à la laïcité et l’universalisme. Exit, aussi, ces écologistes qui rêvent d’effacer les socialistes. Exit les envies de primaires des uns et des autres. « Elle sera la candidate d’une gauche renouvelée, attachée à une République laïque, d’une gauche qui porte aux nues la social-écologie », expose un soutien. Tout cela, elle le dira longuement dans Une femme française, son livre publié le 16 septembre aux éditions de l’Observatoire. Le livre d’une candidate, inévitable exercice de tout aspirant à l’élection présidentielle, dont elle peaufine ces temps-ci les dernières pages.

Les combines d’Hidalgo pour limiter la hausse du temps de travail à Paris

« Il faut de la sérénité, de l’apaisement », confiait-elle voilà quelques jours. Car il est hors de question pour la maire socialiste de s’annoncer si tôt dans la course à l’Élysée. « On sait que les favoris de l’année d’avant ne le sont jamais dans le sprint final », temporisent ses proches, parmi lesquels certains parient que le candidat de droite Xavier Bertrand, déjà lancé, finira par s’écrouler. « L’élection présidentielle n’est pas un concours de beauté. Les aventures individuelles, ça ne marche pas », assure l’intéressée. Et, comme tout candidat qui se respecte, Anne Hidalgo n’en oublie pas de briser le bilan du sortant Emmanuel Macron. Lundi, à Villeurbanne, elle qualifie Parcoursup de « système opaque qu’il faudra supprimer » au profit d’une « démarche d’orientation humaine ». Mardi, au micro de France Inter, elle torpille le retour de la réforme des retraites envisagé par Emmanuel Macron la veille lors de son discours : « Ce n’est pas une réforme. Une réforme, ça renvoie au progrès. En fait, c’est une régression. Ce qui est envisagé n’est pas juste. »

Compétition

Le chemin d’Anne Hidalgo vers sa candidature est pourtant parsemé d’embûches. À commencer – c’est une tradition chez les socialistes – par le PS et ses grognards. C’est son mouvement Idées en commun qui mènera la danse, n’en déplaise à ceux qui voient déjà le rose et les roses s’afficher partout pendant la campagne. Quant à ceux, comme Stéphane Le Foll ou la maire PS de Vaulx-en-Velin Hélène Geoffroy – qui vise le poste de premier secrétaire du parti en septembre –, qui plaident pour une primaire socialiste, le clan Hidalgo balaie d’un revers de main : « Anne, elle veut être au-dessus de la mêlée, au-dessus des appareils politiques de la gauche qui ne parle justement plus au peuple de gauche. Les partis, les primaires… Ça ne parle plus à personne. »

Présidentielle : Xavier Bertrand et Valérie Pécresse creusent l’écart

Elle devra surtout gérer l’ambition des écologistes qui veulent, dixit leur secrétaire national Julien Bayou, être la locomotive du rassemblement à gauche. Anne Hidalgo, elle, ne veut pas leur laisser le champ libre, même si elle jure « ne pas être en compétition » avec EELV. « Ils ont mené l’union dans les Hauts-de-France, en Pays de Loire et en Île-de-France et ça n’a pas fonctionné. C’est une leçon », estime-t-on chez les socialistes. Sauf bouleversement sondagier et malgré les tensions à gauche, Anne Hidalgo sera bien la candidate socialiste à l’élection présidentielle 2022. Qui en doutait encore ? Sûrement pas l’intéressée. Mais pour faire quoi ? Un éléphant du PS de renom met la pression : « Elle ne peut pas être simplement une candidate de témoignage. C’est la maire de Paris, tout de même ! »

-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Quand on voit sa gestion médiocre de notre capitale PARIS depuis si longtemps?!

Cette politicienne de cette gauche caviar ?!

On ne voit pas les français lambda, même si certains sont des gogos incurables, lui donner les clefs de la maison France !?

Et la prendre comme présidente et renouer avec cette classe politique sclérosée en reprenant toujours les mêmes dont les français ont tant de mal à se débarrasser, bien que demandant des changements qu’ils n’arrivent pas à avoir ?!

Les français ont bien de défauts notamment d’être versatiles, et en fait conservateurs, quand on voit leur choix des derniers présidents de la république de ces quinquennats qui en fait se ressemble par des politiques similaires pas innovantes, même avec le nouveau E.MACRON qui a manqué de décisions fermes rapides et marche dans le même sens politique que ses prédécesseurs sans compter le duel avec l’extrême droite de M.LE PEN que l’on doit subir à chaque élection présidentielle qui met immanquablement le candidat qui lui est opposé au pouvoir à cause de ce système électoral à 2 tours qui érode la démocratie de cette Veme république obsolète qui est à rénover ou changer constitutionnellement pour convenir à tous les français !

Tout comme le système politique français usé qui est à rénover, raison pour laquelle l’abstention augmente à chaque élection !

Mais c’est aux français qui votent à changer cela et qu’ils cessent de rester dans leur petit confort étriqué tout en râlant après comme d’habitude !

Jdeclef 13/07/2021 14h45


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire