Flambée
des cas de Covid-19 : alerte sur les vacances
CARTES. Le
taux d’incidence a doublé en une semaine, et explose sur les côtes
méditerranéenne et atlantique, notamment chez les jeunes.
La quatrième vague redoutée pour l’été avec
l’arrivée du variant Delta est bien là. À quelques jours du grand chassé-croisé
entre juillettistes et aoûtiens, tous les indicateurs virent au rouge, certains
même au rouge écarlate. De nombreux départements, notamment sur les côtes, ont
durci leurs restrictions, imposant de nouveau le port du masque en extérieur,
interdisant la consommation d’alcool sur la voie publique, ou même en fermant
plus tôt les bars et restaurants comme en Haute-Corse.
Il semble loin le temps où, fin juin,
on se réjouissait de voir le Covid-19 maîtrisé et faisait tomber les masques en
extérieur. En un mois, le nombre de cas a été multiplié par dix : en cette
fin juillet, on en compte 20 000 par jour en moyenne. La dernière fois que
l’on avait enregistré autant de cas, c’était fin avril. Le taux de positivité
remonte aussi : au 26 juillet, 4,3 % des tests réalisés étaient
positifs, contre moins de 1 % au début du mois.
Flambée sur les côtes
En Martinique et à La Réunion, les
autorités ont décidé de renouer avec le confinement pour enrayer la hausse des
cas. Sur l’île antillaise, le taux d’incidence atteint 1 035,3 cas pour
100 000 habitants en sept jours au 26 juillet, contre 206,7 en
moyenne dans le reste de la France, pour un taux de positivité de
16,8 %. À La Réunion, le taux d’incidence est de 344,9 pour un taux de
positivité de 8,6 %. Dans ces deux départements, comme en Guadeloupe (taux
d’incidence de 365,9), l’état d’urgence sanitaire a été rétabli par le
gouvernement. En Guyane (233,2), il était toujours en vigueur. Seule Mayotte, qui
avait connu une importante vague en début d’année, s’en sort bien, avec un taux
d’incidence de seulement 4,7.
Covid-19 : la mortalité repart à la hausse
En métropole, l’épidémie flambe sur les lieux de vacances. En Haute-Corse, le taux d’incidence (806,5) a doublé en une semaine seulement. La Corse-du-Sud, jusqu’ici plutôt préservée du rebond épidémique du département voisin, connaît à son tour une rapide progression du virus : 320,8 cas pour 100 000 habitants en sept jours, + 346 % en une semaine.
Sur toute la côte méditerranéenne, le taux d’incidence oscille
entre 400 et 656,5 dans les Alpes-Maritimes, excepté pour le Gard (272,3).
L’augmentation du nombre de cas est moins rapide sur la côte Atlantique sud,
mais le taux d’incidence y est aussi supérieur à la moyenne : un peu moins
de 300 dans les Landes et les Pyrénées-Atlantiques, 343,6 en Gironde
et 378,9 en Charente-Maritime.
Comment Israël tente de résister à la nouvelle
vague de Covid
Trois
fois plus de cas chez les jeunes
C’est surtout chez les jeunes que le
nombre de cas flambe : le taux d’incidence chez les
20-29 ans est trois fois supérieur à la moyenne (614,2 contre 206,7
au 26 juillet). Sur toute la côte méditerranéenne et la moitié sud de la
côte Atlantique, il dépasse les 1 000 cas pour 100 000 habitants par
semaine. En Haute-Corse et dans les Alpes-Maritimes, il dépasse même le seuil
de 2 000.
Reste à voir si cette nouvelle vague va se traduire, comme les précédentes, par
une forte pression sur le système hospitalier. Le nombre de malades à l’hôpital
commence aussi à remonter : après avoir atteint un plateau bas à un peu
moins de 900 malades du Covid-19 en soins intensifs, la barre
symbolique des 1 000 hospitalisations dans ces services a de nouveau été
franchie jeudi 29 juillet. Le nombre d’entrées quotidiennes, en moyenne, en
soins intensifs a quasiment doublé en une semaine (80 le 29 juillet
contre 46 le 22 juillet).
Faut-il s’attendre aussi à des reconfinements locaux en métropole ? La
situation est différente de l’outre-mer, où la population s’est très peu
vaccinée. Seuls 15,9 % des Martiniquais sont complètement vaccinés contre
le Covid-19, 15,8 % des Guadeloupéens, 16,2 % des Guyanais et
16 % des Mahorais. C’est un peu mieux à La Réunion (29,2 %), mais
toujours loin de la moyenne nationale, 51,3 % des Français ayant terminé
leur schéma vaccinal. Une décision aussi drastique se heurterait au défi de
l’acceptation par les vaccinés, alors que le pass sanitaire étendu a été
présenté comme la clé pour échapper aux restrictions plus dures. Selon une note
de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des
statistiques (Drees), 85 % des personnes hospitalisées entre le
29 mai et le 11 juillet n’étaient pas vaccinées.
Se
sont encore plantés comme notre président qui crie à la vaccination qu'il n'ose
pas rendre obligatoire !?
Car
il a commis la même erreur qu’à l’été 2020 en relâchant trop les contraintes et
notamment sur les jeunes qu’ils n’arrivent pas à canaliser sur les lieux de
vacances et villégiatures dans le sud est et sud atlantique
Moi-même
je pars 8 jours début aout en vacances avec ma fille qui réclamait des congés d’été
dont nous n’avons pas profité en 2020 et bien que nous soyons vaccinés par nos
2 injections de vaccins et possédant des passes sanitaires à jour et voyageant par
avion à BIARRITZ !
N’ayant
pas voulu partir à l’étranger, car trop compliqué, car les conditions de
voyages sont modifiées au jour le jour et que je ne puis plus annuler ce type
de voyage et séjour non remboursables et après avoir été confiné depuis le
début de cette pandémie !
L’incurie
de ce gouvernement et nos dirigeants est déplorable car nous dépendons du bon vouloir
de notre pseudo monarque sans couronne dépassé depuis le début incapable de
prendre les bonnes décisions avec rigueur car cette 4 eme vague que nous subissons
à l’image des précédentes et de nos scientifiques tout aussi perdus qui passent
sur les plateaux télés !
Et
la rentrée risque d’être catastrophique, citons Victor Hugo :
Bon appétit ! messieurs ! Ô ministres intègres !
Conseillers vertueux ! Voilà votre façon
De servir, serviteurs qui pillez la maison !
Donc vous n’avez pas honte et vous choisissez
l’heure,
L’heure sombre où la France agonisante pleure !
Jdeclef 30/07/2021 13h11
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