dimanche 18 juillet 2021

Une certaine droite marginale mais inutile fait feu de tout bois pour essayer de récolter des suffrages qu'elle n'aura pas à l'élection présidentielle !

 

Philippot, Dupont-Aignan… La droite « hors les murs » a le blues

Ils étaient au premier rang de la manifestation contre le pass sanitaire ce 17 juillet, espérant récolter la colère populaire. Mais leur discours n’imprime pas…

Ils ont parcouru les plateaux de télévision cette semaine, brandissant une étude de l’Institut Pasteur en hurlant au complot du gouvernement. « On m’a traité de complotiste, mais j’avais raison ! L’ivermectine aurait pu sauver des milliers de vies ! » s’est indigné Nicolas Dupont-Aignan sur RTL, citant ce médicament utilisé contre la galle ayant nourri de grands espoirs en Inde, avant d’être retiré des recommandations par les autorités sanitaires, faute d’avoir prouvé son efficacité. « On le sait depuis des mois, il suffit de se documenter, mais interdit d’en parler ! » renchérissait Florian Philippot, quand François Asselineau appelait à « rejeter tout de suite la tentative de coup d’État sanitaire de Macron ».

Bingo ! En quelques heures, leurs messages ont flambé sur les réseaux sociaux, partagés des centaines de milliers de fois par des citoyens déboussolés d’apprendre que le gouvernement voudrait les contraindre à se faire vacciner, alors même qu’existerait un remède. Un « scandale absolu » dénoncé sur les pages Facebook appelant à manifester, ce 17 juillet, contre « la dictature sanitaire ». Qu’importe que les trois candidats à la présidentielle n’aient aucune idée de ce que racontait l’étude brandie comme preuve ni que leurs propos soient en réalité totalement mensongers. Conduite sur 18 hamsters, l’étude de l’Institut Pasteur a simplement montré que l’ivermectine permettait de réduire la perte de l’odorat dont souffrent les rongeurs infectés par le Covid, et d’atténuer très légèrement l’inflammation des voies respiratoires chez les sujets femelles. La molécule n’a aucun effet sur la charge virale. La principale étude ayant suggéré, ces derniers mois, l’efficacité du produit chez l’homme a été rétractée – ses auteurs égyptiens avaient falsifié les données. Alors ?

Alors rien. À l’image des hamsters de laboratoire, les politiques surfant sur la défiance contre les vaccins privilégient les arguments complotistes aux questionnements légitimes sur les restrictions de liberté, et continuent de tourner dans leur roue, dénonçant la « dictature sanitaire » et appelant au haut-parleur les Français « résistants » à les rejoindre, dans l’espoir de les attirer vers les urnes. Mais sont-ils entendus ?

Stars des réseaux sociaux

« Les indicateurs de suivi du gouvernement montrent que 83 % des Français sont déjà, ou sont prêts à se faire vacciner », se rassure une ministre, pointant le faible nombre de manifestants – 17 000 – ayant participé aux derniers rassemblements. Ce samedi, Florian Philippot, qui s’est déclaré candidat le 14 juillet, Nicolas Dupont-Aignan, mais aussi le président du Parti chrétien-démocrate Jean-Frédéric Poisson défileront à leur tête. « Après le mouvement des Gilets jaunes, Nicolas Dupont-Aignan était monté à près de 8 % dans les sondages », salive un proche du président de Debout La France, brûlant de renouveler l’exploit. Las… Le regain de popularité gagné sur les ronds-points s’était, comme pour Florian Philippot, écrasé dans les urnes quelques mois plus tard, les deux candidats récoltant respectivement, aux européennes, 3,5 % et 0,65 % des voix. À la tête du parti Les Patriotes, fondé après sa démission du Rassemblement national en 2017, « Philippot essaie de se refaire une santé sur la campagne anti-vaccins », observe le politologue Jean-Yves Camus, spécialiste de l’extrême droite. « Il a été le premier à organiser des manifestations, et il peut espérer gagner de l’audience en août, quand les mesures sanitaires seront réellement mises en place. »

Les silences de Jean-Marie Bigard

« C’est sa seule façon de sortir du trou », persiffle un proche de Marine Le Pen, qui observe avec consternation l’évolution des anciens alliés de la présidente du Rassemblement national. Elle-même le confie souvent en privé : « On disait que Florian Philippot me tirait à gauche. Mais tous ceux qui se sont détachés du RN, Nicolas Dupont-Aignan, et même Éric Zemmour, sont maintenant clairement à ma droite. » Où ils pensent qu’un espace s’est ouvert, confirmait le président de Debout La France au Point il y a quelques mois, où rassembler à la fois les déçus de la « normalisation » du RN et l’électorat de droite âgé, effrayé par les positions de Marine Le Pen. « Le problème, c’est que pour l’instant ça ne marche pas du tout », confie un ancien proche de Nicolas Dupont-Aignan, qui a fini par claquer la porte devant la dérive complotiste de son candidat. « Intellectuellement, je reste proche de lui. Mais je ne pouvais plus cautionner ses délires anti-vaccins, anti-système, anti-tout. Il fait fuir son électorat ! »

« Ils n’ont qu’à l’organiser seuls, leur grande primaire des complotistes ! »

Leurs partis sont étiolés – frappés par une hémorragie de candidats. Leurs finances, exsangues : Les Patriotes de Florian Philippot affichait fin 2019, selon les derniers documents disponibles, une perte de 200 000 euros. Et dans les sondages, leurs candidatures marquent le pas, Nicolas Dupont-Aignan plafonnant autour de 4 %.

Répété depuis des mois, son appel à organiser une vaste primaire des souverainistes, de Marine Le Pen à Éric Zemmour, en passant par lui-même, Florian Philippot, Jean-Frédéric Poisson ou même le LR François-Xavier Bellamy, fait s’esclaffer l’état-major RN. « Ils n’ont qu’à l’organiser seuls, leur grande primaire des complotistes ! » tacle Philippe Olivier, conseiller spécial de Marine Le Pen. « Leurs circonvolutions intellectuelles sont consternantes, leur poids politique dérisoire. Ce sont des gens seuls qui font des vidéos et des selfies indignés, dans une compétition d’ego délirante. »

L’attaque est un peu rapide. « Philippot reste partisan du Frexit, alors que Marine Le Pen a abandonné le souverainisme intégral », souligne Jean-Yves Camus, en renonçant à sortir de l’euro, de la CEDH ou de Schengen, et en rappelant récemment que même si elle quittait le commandement intégré de l’Otan, la France maintiendrait l’alliance transatlantique. Marine Le Pen veut désormais changer l’Europe de l’Intérieur – en rupture avec son ancien bras droit, et avec une frange de son électorat historique. Les désaccords de fond existent également avec Éric Zemmour, arc-bouté sur une ligne ferme contre l’Islam, qu’il juge incompatible, contrairement à Marine Le Pen, avec la République. En dépit des efforts déployés par ses proches pour imposer « le désir » de sa candidature, le polémiste hésite pourtant à se lancer, n’étant crédité dans les sondages que de 5 % des voix. Un temps évoquée, l’idée d’une grande tournée pour partir à la rencontre des Français cet été, afin de mesurer sa popularité, a été écartée, au profit de rencontres plus discrètes – et plus confortables – avec des élus. « Les Français n’en ont réellement rien à faire de la politique en ce moment », peste l’un de ses soutiens. « Ils disent qu’ils ne veulent pas d’un duel Macron-Le Pen, mais ils ne font rien pour l’empêcher… »

Zemmour, candidat ?

En ce début d’été, les « petits candidats » de la droite un temps qualifiée d'« hors les murs » ont le blues. « Cette droite est apparue un temps comme une hypothèse plausible de reconfiguration politique, mais elle reste dans le marigot », observe Jean-Yves Camus. « Ça s’agite, ça publie beaucoup, ça fait vivre un ou deux journaux, comme le magazine l’Incorrect ou Valeurs actuelles, mais ça n’imprime pas… » À moins que le mois de septembre, qui verra l’application réelle des mesures de restrictions liées au pass sanitaire, ne rebatte les cartes !

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Car avec un président qui a mal géré cette pandémie et cette vaccination bâclée après laquelle il coure pour obtenir une majorité de français pour être vacciné et pour essayer de stopper cette 4 eme vague qui est là déjà des pays voisins Angleterre jusqu’à son 1er ministre contaminé ou les pays bas ou celle-ci a pris des proportions très importantes !

Les tergiversations de nos dirigeants sont inqualifiables depuis le début de la venue de ces virus divers, car quand les vaccins ont été distribués, il fallait rendre cette vaccination obligatoire !

Mais dans notre pays trop libre peuplé de frondeurs ingouvernables pour tous sujets de société par ces libertés mal encadrées de peureux ou d’indécis sans compter ceux qui font de la mauvaise politique politicienne chez nos élus sur l’efficacité de ces vaccins et ces maudites fakes news diverses déversées par les réseaux poubelles !?

Nous avons déjà subi 110000 décès qui aurait pu être diminué et nous avons déjà 11 vaccins obligatoires qui ont soignés de très graves maladies mortelles qui sont en place depuis de décennies qui ont sauvé de multiples vies !

Et « cerises sur le gâteau empoisonné » il y a eu autant de manifestants soit 110000 contre cette vaccination, il faut espérer qu’ils ne viennent doubler ceux des morts déjà fait !

Ces pauvres gens minoritaires qui hurlent à la dictature, qu’ils ne connaissent pas, sont des irresponsables car dans un pays très libre ou ils peuvent manifester, mais ils ont perdu tout bon sens !?

A cause de dirigeants politiciens élus pleutres champions des tergiversations et attentismes kafkaïens divers ne pensant qu’à leurs réélections qui fait végéter la France, sauf que là, il s’agit de la santé et la vie de tous les français !

Jdeclef 18/07/2021 12h58


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