vendredi 9 juillet 2021

Qui pouvait croire à cette promesse qui revient à chaque quinquennat quel que soit le président en place !?

 

Coignard – Réduction du nombre de fonctionnaires : l’autre promesse non tenue

CHRONIQUE. Supprimer 120 000 postes de fonctionnaires : cet engagement d’Emmanuel Macron en 2017 n’a jamais connu un début de réalité.

C’était une des promesses phares du candidat Macron, avec la réforme de l’État et celle des retraites : diminuer de 50 000 postes les effectifs de la fonction publique d’État et de 70 000 ceux des collectivités territoriales. À l’arrivée, en avril 2022, il n’y aura pas un fonctionnaire de moins. C’est désormais officiel. Le ministre délégué au Budget, Olivier Dussopt, l’a confirmé cette semaine à l’occasion d’une interview au site Acteurs publics : « Nous avons désormais, sous l’autorité du président de la République, un objectif de stabilité du schéma d’emploi à l’échelle du quinquennat. »

Et le ministre d’expliquer ce changement de cap par les résultats du « grand débat » consécutif à la crise des Gilets jaunes, mais aussi par la crise sanitaire. Deux motifs qui semblent légitimes, mais qui ne peuvent toutefois expliquer à eux seuls l’abandon de l’engagement présidentiel. Lequel n’a pas été tenu, avant même la survenue des premiers désordres, fin 2018, et bien avant le début de l’épidémie de Covid-19, début 2020.

Dès la première année…

« Les effectifs des trois fonctions publiques étaient de 5 613 000 personnes à la fin de 2019, soit 21 % de plus que fin 1997 (+ 963 000) alors que l’emploi total (public et privé) a augmenté de 16 % sur cette période », expose le magistrat à la Cour des comptes François Ecalle dans une note publiée sur son site, Fipeco. La faute de l’« ancien monde » ? Pas seulement ! « Sur les deux premières années de l’actuelle législature, poursuit-il, la hausse est de + 86 000 au total, dont + 47 000 dans la fonction publique d’État, + 32 000 dans les collectivités locales et + 8 000 dans les hôpitaux. »

Dépenses publiques : d’où vient l’exception française ?

Dès la première année du quinquennat, quand tout va bien et que réformer semble facile, le nombre de fonctionnaires ne baisse pas. Il se réduit de 4 800 postes sur 5,6 millions, soit 0,1 % selon l’Insee, qui note une diminution en trompe-l’œil, due à la suppression de la plupart des contrats aidés. « Hors contrats aidés, les effectifs augmentent nettement (+ 0,8 %) », souligne l’Insee. 2018 suit le même mouvement, toujours selon l’Insee : « Avec une légère hausse des effectifs entre 2017 et 2018 (0,7 %), la fonction publique emploie 5,56 millions d’agents. »

L’épidémie de Covid-19 a donc bon dos quand il s’agit de justifier l’abandon de cette promesse de campagne, qui n’était déjà plus d’actualité bien plus tôt dans le quinquennat !

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A part des gogos qui se font avoir comme des moutons de panurge !

Ce trop plein de fonctionnaires souvent bornés est comme une maladie comme cette pandémie de virus dont on n’arrive pas à se débarrasser que l’on peut comparer à un mysticisme de certaines religions extrémistes d’un autre âge !

Mais ces fonctionnaires servent aux pouvoirs en place qui ne peuvent s’en passer pourtant on manque de plus en plus de services publics nationalisés qu’on a privatisé, voire supprimé dans certaines régions ou villages de France mais cela ne gêne que les français lambda pas ceux qui gouvernent la France et qui ne pensent qu’à eux!               

Et notre gouvernement d’ailleurs est composé de par ces ministres de fonctionnaires d’état sans compter une armée de préfets à la botte du pouvoir !

Car notre système de fausse démocratie est usée comme cette V eme république obsolète qui ressemble de plus en plus à une monarchie de l’ancien régime que l’on ne peut oublier de par notre histoire ancienne et nos présidents qui se prennent pour des pseudo monarques rois sans couronne, surtout depuis les derniers quinquennats à qui les français leur ont donné trop de pouvoir, car ils votent mal, car étant d’une versatilité maladive !?

Mais quand réagiront-ils pour obtenir le vrai changement qu’ils espèrent, car ils sont incurables privilégiant le chacun pour soi (ce que nos politiciens élus de tous bords font si bien, mais pour eux, pas pour la France ?!)

Les français ont perdu tout bon sens et c’est désespérant et triste !

Jdeclef 09/07/2021 10h40


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