Coignard –
Réduction du nombre de fonctionnaires : l’autre promesse non tenue
CHRONIQUE.
Supprimer 120 000 postes de fonctionnaires : cet engagement d’Emmanuel
Macron en 2017 n’a jamais connu un début de réalité.
C’était
une des promesses phares du candidat Macron, avec la réforme de l’État et celle
des retraites : diminuer de 50 000 postes les effectifs de la
fonction publique d’État et de 70 000 ceux des collectivités
territoriales. À l’arrivée, en avril 2022, il n’y aura pas un fonctionnaire de
moins. C’est désormais officiel. Le ministre délégué au Budget, Olivier Dussopt,
l’a confirmé cette semaine à l’occasion d’une interview au site Acteurs
publics : « Nous avons désormais, sous l’autorité du président de la
République, un objectif de stabilité du schéma d’emploi à l’échelle du
quinquennat. »
Et le ministre d’expliquer ce changement de cap par les résultats
du « grand débat » consécutif à la crise des Gilets jaunes, mais
aussi par la crise sanitaire. Deux motifs qui semblent légitimes, mais qui ne
peuvent toutefois expliquer à eux seuls l’abandon de l’engagement présidentiel.
Lequel n’a pas été tenu, avant même la survenue des premiers désordres, fin
2018, et bien avant le début de l’épidémie de Covid-19, début 2020.
Dès la première année…
« Les effectifs des trois fonctions publiques étaient de
5 613 000 personnes à la fin de 2019, soit 21 % de plus que
fin 1997 (+ 963 000) alors que l’emploi total (public et
privé) a augmenté de 16 % sur cette période », expose le magistrat à
la Cour des comptes François Ecalle dans une note publiée sur son site, Fipeco.
La faute de l’« ancien monde » ? Pas seulement ! « Sur
les deux premières années de l’actuelle législature, poursuit-il, la hausse est
de + 86 000 au total, dont + 47 000 dans la fonction
publique d’État, + 32 000 dans les collectivités locales et
+ 8 000 dans les hôpitaux. »
Dépenses
publiques : d’où vient l’exception française ?
Dès la première année du quinquennat, quand
tout va bien et que réformer semble facile, le nombre de fonctionnaires ne
baisse pas. Il se réduit de 4 800 postes sur 5,6 millions, soit
0,1 % selon l’Insee, qui note une diminution en trompe-l’œil, due à la
suppression de la plupart des contrats aidés. « Hors contrats aidés, les
effectifs augmentent nettement (+ 0,8 %) », souligne
l’Insee. 2018 suit le même mouvement, toujours selon l’Insee :
« Avec une légère hausse des effectifs entre 2017 et 2018
(0,7 %), la fonction publique emploie 5,56 millions
d’agents. »
L’épidémie de Covid-19 a donc bon dos quand il s’agit de justifier
l’abandon de cette promesse de campagne, qui n’était déjà plus d’actualité bien
plus tôt dans le quinquennat !
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A part des gogos qui se font avoir
comme des moutons de panurge !
Ce trop plein de fonctionnaires
souvent bornés est comme une maladie comme cette pandémie de virus dont on
n’arrive pas à se débarrasser que l’on peut comparer à un mysticisme de
certaines religions extrémistes d’un autre âge !
Mais ces fonctionnaires servent aux
pouvoirs en place qui ne peuvent s’en passer pourtant on manque de plus en plus
de services publics nationalisés qu’on a privatisé, voire supprimé dans
certaines régions ou villages de France mais cela ne gêne que les français
lambda pas ceux qui gouvernent la France et qui ne pensent qu’à eux!
Et notre gouvernement d’ailleurs est
composé de par ces ministres de fonctionnaires d’état sans compter une armée de
préfets à la botte du pouvoir !
Car notre système de fausse démocratie
est usée comme cette V eme république obsolète qui ressemble de plus en plus à
une monarchie de l’ancien régime que l’on ne peut oublier de par notre histoire
ancienne et nos présidents qui se prennent pour des pseudo monarques rois sans couronne,
surtout depuis les derniers quinquennats à qui les français leur ont donné trop
de pouvoir, car ils votent mal, car étant d’une versatilité maladive !?
Mais quand réagiront-ils pour
obtenir le vrai changement qu’ils espèrent, car ils sont incurables privilégiant
le chacun pour soi (ce que nos politiciens élus de tous bords font si bien,
mais pour eux, pas pour la France ?!)
Les français ont perdu tout bon sens
et c’est désespérant et triste !
Jdeclef 09/07/2021 10h40
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