Michel
Richard – La vie des Français sous « apartheid »
CHRONIQUE. L’apartheid
existe, mais il n’est pas ce que croient les réfractaires aux vaccins.
Tant pis pour eux.
114 000 ont manifesté samedi et d’autres le feront
encore, pour protester contre l’obligation faite aux soignants de se vacciner,
contre le pass sanitaire et, pour tout dire, contre l’apartheid que l’on
inflige à la société française.
Ils ont raison : un tragique apartheid sévit en France. Ils
ont tort : ce n’est pas celui qu’ils croient. Ils accusent la politique du
gouvernement. Ils oublient la nature du virus. Or c’est lui qui mène une
politique d’apartheid, de séparation, de discrimination, de ségrégation
vis-à-vis des Français. Et le critère de ce virus est tout simple : il
frappe, à s’en donner à cœur joie, ceux qui, fragiles ou atteints de
comorbidités, ne sont pas vaccinés. Sus à eux ! Ils ne se protègent pas,
le virus en fait sa pitance. 96 % des personnes atteintes du Covid la
semaine dernière n’étaient pas vaccinées. Un pourcentage impressionnant, et
impressionnant ce qu’il dit de l’efficacité des vaccins.
Bancel : « Il y aura des
variants plus compliqués que le Delta à gérer »
Pourquoi, alors, s’y opposer ? Les uns par peur, les autres
par passion politique, tous ceux-là, on le craint, inaccessibles à la raison et
même à l’évidence. Car le vaccin a sans doute mille défauts, mais au moins une
qualité : quand il n’existait pas, plusieurs centaines de personnes
mouraient chaque jour en France tandis qu’hôpitaux et services de réanimation
étaient débordés. Depuis qu’il existe, largement administré, quoiqu’insuffisamment
encore, plus rien de si fâcheux n’advient.
Le renard dans le poulailler
Loin de s’en féliciter, nos réfractaires se méfient. Tous ces
millions de Français vaccinés, autant de chair à laboratoire, ne savent pas ce
qui les attend. On n’a pas assez de recul pour juger avec pertinence des
éventuels effets pervers des vaccins. Qu’importe, donc, leurs bienfaits
immédiats, il aurait sans doute fallu attendre quelques années et combien de
millions de morts avant d’atteindre une certitude statistique et d’en être
revigoré ! Morts plutôt qu’incertains. Un rassurant recul posthume, en
somme. Chacun fait comme il veut, après tout.
Justement, non ! Le personnel soignant en est empêché, obligé
qu’il va être de se faire vacciner : première atteinte grave à la liberté,
version hospitalière de la liberté du renard dans un poulailler, et encore, le
renard n’a-t-il pas pour métier de veiller à la santé des poules, que l’on
sache.
Cotta – Macron ou l’art de la douche
froide
Plus attentatoire encore, ce pass sanitaire rendu progressivement
nécessaire pour aller au spectacle, au restaurant ou dans les transports. Voilà
bien la preuve de la « dictaturarisation » d’un pouvoir qui avait promis
de ne pas vouloir en arriver là. C’était en avril, en effet, quand, faute de
doses, trop rares étaient les Français à pouvoir être vaccinés. Aujourd’hui,
qui veut le peut. Et on ne voit pas pourquoi les réfractaires volontaires
imposeraient leur totale liberté de fréquentation de tous les lieux au risque
de nuire à tous les autres par la nécessité induite de nouvelles restrictions.
À eux de voir, comme ils voient déjà s’ils se font piquer pour aller faire du
tourisme dans tel ou tel pays d’Asie ou d’Amérique latine.
Pas d’hypocrisie, néanmoins : le pass sanitaire est bel et
bien un succédané d’une obligation vaccinale. Et pourquoi pas ? On en
voudrait à un pouvoir qui laisserait à son peuple toute latitude de se nuire
par licence. Les irréductibles vont donc probablement se réduire en nombre et
la guerre des vaccinés contre les non-vaccinés n’aura pas lieu. Encore que…
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Crier
à la dictature ou à l'anarchie ou chacun veut faire ses lois par égoïsme
partisan du chacun pour soi avec des esprits étriqués moutons de panurge qui
ont peur de leurs ombres par en plus des fakes news diffusés sur des réseaux sociaux
poubelles deuxième pouvoir virtuels !
Cette
pandémie mal gérée et cette vaccination bâclée par nos dirigeants et ses
gouvernements ou politiciens élus de tous bords qui n’ont pas eu le courage de
décider rapidement cette obligation vaccinale et notamment ce président qui se
prend pour un monarque sans couronne à qui on a donné trop de pouvoir, comme d’autres
avant lui défaut de notre Veme république obsolète !
On
dit les français trop gâtés, peut-être, par trop de libertés mal encadrées dont
beaucoup trop passe outre, auraient dû être obligé de se faire vacciner comme
pour d’autres vaccins dans le passé qui ont sauvés des milliers de vies dont
des générations précédentes ont bénéficiés !
Trop
de libertés sans garde fous, mène à l’anarchie, mais là, c’est grave, car il s’agit
de la santé de tout le monde français qui déraille !
C’est
le plus court chemin à la « démocrature » on y est presque, mais pas
encore à la dictature à cause de français lambda irresponsables et nos
dirigeants faillibles, médiocres qui palabrent depuis le début de cette crise
sanitaire qui font passer leurs intérêts avant en faisant de la mauvaise politique
politicienne par des tergiversations habituelles pour préserver leurs pouvoirs
qu’ils utilisent si mal !
Attendons
2022, d’ici-là, il y aura plus de morts que les 110000 faits par cette pandémie...
Pour
cela il faut que les français apprennent à mieux voter vœux pieux, mais bien
tardif !?
Jdeclef
19/07/2021 10h30
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