lundi 19 juillet 2021

C'est profondément désolant de voir certains français pleutres ou simplement frondeurs patentés, bornés ou indisciplinés, illuminés irresponsables divers qui ne savent que manifester pour rien..?!

 

Michel Richard – La vie des Français sous « apartheid »

CHRONIQUE. L’apartheid existe, mais il n’est pas ce que croient les réfractaires aux vaccins. Tant pis pour eux.

114 000 ont manifesté samedi et d’autres le feront encore, pour protester contre l’obligation faite aux soignants de se vacciner, contre le pass sanitaire et, pour tout dire, contre l’apartheid que l’on inflige à la société française.

Ils ont raison : un tragique apartheid sévit en France. Ils ont tort : ce n’est pas celui qu’ils croient. Ils accusent la politique du gouvernement. Ils oublient la nature du virus. Or c’est lui qui mène une politique d’apartheid, de séparation, de discrimination, de ségrégation vis-à-vis des Français. Et le critère de ce virus est tout simple : il frappe, à s’en donner à cœur joie, ceux qui, fragiles ou atteints de comorbidités, ne sont pas vaccinés. Sus à eux ! Ils ne se protègent pas, le virus en fait sa pitance. 96 % des personnes atteintes du Covid la semaine dernière n’étaient pas vaccinées. Un pourcentage impressionnant, et impressionnant ce qu’il dit de l’efficacité des vaccins.

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Pourquoi, alors, s’y opposer ? Les uns par peur, les autres par passion politique, tous ceux-là, on le craint, inaccessibles à la raison et même à l’évidence. Car le vaccin a sans doute mille défauts, mais au moins une qualité : quand il n’existait pas, plusieurs centaines de personnes mouraient chaque jour en France tandis qu’hôpitaux et services de réanimation étaient débordés. Depuis qu’il existe, largement administré, quoiqu’insuffisamment encore, plus rien de si fâcheux n’advient.

Le renard dans le poulailler

Loin de s’en féliciter, nos réfractaires se méfient. Tous ces millions de Français vaccinés, autant de chair à laboratoire, ne savent pas ce qui les attend. On n’a pas assez de recul pour juger avec pertinence des éventuels effets pervers des vaccins. Qu’importe, donc, leurs bienfaits immédiats, il aurait sans doute fallu attendre quelques années et combien de millions de morts avant d’atteindre une certitude statistique et d’en être revigoré ! Morts plutôt qu’incertains. Un rassurant recul posthume, en somme. Chacun fait comme il veut, après tout.

Justement, non ! Le personnel soignant en est empêché, obligé qu’il va être de se faire vacciner : première atteinte grave à la liberté, version hospitalière de la liberté du renard dans un poulailler, et encore, le renard n’a-t-il pas pour métier de veiller à la santé des poules, que l’on sache.

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Plus attentatoire encore, ce pass sanitaire rendu progressivement nécessaire pour aller au spectacle, au restaurant ou dans les transports. Voilà bien la preuve de la « dictaturarisation » d’un pouvoir qui avait promis de ne pas vouloir en arriver là. C’était en avril, en effet, quand, faute de doses, trop rares étaient les Français à pouvoir être vaccinés. Aujourd’hui, qui veut le peut. Et on ne voit pas pourquoi les réfractaires volontaires imposeraient leur totale liberté de fréquentation de tous les lieux au risque de nuire à tous les autres par la nécessité induite de nouvelles restrictions. À eux de voir, comme ils voient déjà s’ils se font piquer pour aller faire du tourisme dans tel ou tel pays d’Asie ou d’Amérique latine.

Pas d’hypocrisie, néanmoins : le pass sanitaire est bel et bien un succédané d’une obligation vaccinale. Et pourquoi pas ? On en voudrait à un pouvoir qui laisserait à son peuple toute latitude de se nuire par licence. Les irréductibles vont donc probablement se réduire en nombre et la guerre des vaccinés contre les non-vaccinés n’aura pas lieu. Encore que…

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Crier à la dictature ou à l'anarchie ou chacun veut faire ses lois par égoïsme partisan du chacun pour soi avec des esprits étriqués moutons de panurge qui ont peur de leurs ombres par en plus des fakes news diffusés sur des réseaux sociaux poubelles deuxième pouvoir virtuels !

Cette pandémie mal gérée et cette vaccination bâclée par nos dirigeants et ses gouvernements ou politiciens élus de tous bords qui n’ont pas eu le courage de décider rapidement cette obligation vaccinale et notamment ce président qui se prend pour un monarque sans couronne à qui on a donné trop de pouvoir, comme d’autres avant lui défaut de notre Veme république obsolète !

On dit les français trop gâtés, peut-être, par trop de libertés mal encadrées dont beaucoup trop passe outre, auraient dû être obligé de se faire vacciner comme pour d’autres vaccins dans le passé qui ont sauvés des milliers de vies dont des générations précédentes ont bénéficiés !

Trop de libertés sans garde fous, mène à l’anarchie, mais là, c’est grave, car il s’agit de la santé de tout le monde français qui déraille !

C’est le plus court chemin à la « démocrature » on y est presque, mais pas encore à la dictature à cause de français lambda irresponsables et nos dirigeants faillibles, médiocres qui palabrent depuis le début de cette crise sanitaire qui font passer leurs intérêts avant en faisant de la mauvaise politique politicienne par des tergiversations habituelles pour préserver leurs pouvoirs qu’ils utilisent si mal !

Attendons 2022, d’ici-là, il y aura plus de morts que les 110000 faits par cette pandémie...

Pour cela il faut que les français apprennent à mieux voter vœux pieux, mais bien tardif !?

Jdeclef 19/07/2021 10h30


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