Coignard –
Macron : après le « je », le « nous »
CHRONIQUE.
« Nous », « ensemble », « collectivement »,
autant de termes employés abondamment pour tenter d’impulser un élan, malgré
tout…
Le
Nouvel An en plein été. Cette allocution présidentielle, la huitième par temps
de Covid-19, avait presque des allures de vœux pour l’année nouvelle. Il y en a
eu un peu pour tout le monde. Les soignants, les entreprises, les Français au
travail, les jeunes, les vieux, les femmes… Personne n’a été oublié dans ce
discours de la relance dans tous ses états.
Emmanuel Macron s’est montré fidèle à lui-même, et au diptyque
« libérer-protéger » qu’il répète depuis le premier jour de sa
campagne victorieuse en 2017. Avec toutefois une très nette inflexion, dans
laquelle le « je » s’efface devant le « nous ». Un point,
d’abord, sur l’état du pays : « La vie, malgré tout, a pu continuer.
Parce que nous nous sommes organisés, collectivement. » Les écoles, collèges
et lycées ont fermé leurs portes 12 semaines depuis le début de
l’épidémie contre 56 aux États-Unis et 34 en Allemagne.
« Nous pouvons être fiers de ce choix collectif »,
dit le président. Et d’ajouter, un peu plus tard, à propos du « quoi qu’il
en coûte » : « Nous avons eu raison de rechercher collectivement
cet équilibre entre la protection et la liberté […]. Cette situation maîtrisée
est le résultat de nos choix, de nos
efforts. » Le manque de matières premières, la pénurie de
main-d’œuvre ? Il faudra « tout faire, ensemble,
pour y remédier […]. Si nous nous mobilisons pour nous vacciner et pour
relancer l’économie, alors nous serons en mesure, en septembre, de préparer collectivement
notre avenir. »
L’été de la relance… dans tous ses états
Cet été sera donc, dit le chef de l’État, non pas celui d’un
nouveau repli face à l’épidémie, mais celui de la relance. Relance
sanitaire, tout d’abord, via l’annonce de l’obligation vaccinale pour les
soignants et pour tous ceux qui se trouvent en contact avec des personnes à
risque. Avec, aussi, l’objectif enfin avoué de tout faire pour conduire le plus
grand nombre à la vaccination, avec l’élargissement du pass sanitaire :
« Partout, nous aurons la même démarche : reconnaître le civisme et
faire porter les restrictions sur les non-vaccinés plutôt que sur
tous. » C’est clairement dit et assumé, avec raison.
Macron :
« Faites-vous vacciner », le tube de l’été
Relance économique, ensuite, avec 40 milliards d’euros
mobilisés sur le terrain. Et la perspective d’une plus grande indépendance face
à l’étranger en termes industriels et technologiques… La réforme des retraites
est abandonnée sans l’être, puisque les consultations vont se poursuivre… et
que rien ne peut être décidé avant la fin de la pandémie. Un sursis donc, qui
permet de sauver la face réformatrice et de ne pas sembler renoncer.
Relance politique, enfin, avec en ligne de mire la présidence
française de l’Union européenne pour le premier trimestre 2022. Et l’espoir que
l’appel à la vaccination porte ses fruits, de manière à pouvoir profiter du
rebond économique.
Macron :
la réforme des retraites attendra
« À la rentrée, nous aurons rendez-vous avec notre
avenir », dit Emmanuel Macron… qui pourrait, en l’espèce, parler aussi à
la première personne du singulier. C’est à partir de septembre que se dessinera
sa capacité, ou non, à prétendre à un second quinquennat, pari que n’a pu tenir
aucun de ses prédécesseurs.
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Il
a commencé celui-ci en faisant de l'autosatisfaction habituelle sur ce qui a
été fait (plutôt mal fait) depuis le début de cette pandémie mondiale, mais mal
gérée par son gouvernement de fonctionnaires kafkaïens bornés et lui-même !
Pour
la suite et notamment cette vaccination qui devient de fait obligatoire à court
terme, il a repris sa casquette de pseudo dirigeant pleutre donneur de leçon en
menaçant les non vaccinés à demi-mot de sanction et en trainant cette mesure
qui aurait dû déjà être prise bien avant l’automne, ce qui est bien tard car représentant
l’inertie de nos dirigeants, gouvernements et la machine lourde étatique kafkaïenne
qu’il faut encore consulter conseil d’état conseil constitutionnel etc. lourdeur
d’un état de droit qui n’est pas capable de gérer dans l’urgence des problèmes
graves sociétaux, encore plus de santé pour la vie de tous les français, car
les virus ne font pas de tri dans la population pour la contaminer et eux ne
perdre pas de temps !
Dépendre
d’un président qui s’écoute parler manquant de décisions et actions rapides de bienpensant
donneur de leçon se prenant pour un monarque sans couronne sachant tout est désespérant
et inutile car ressemblant à ceux de l’ancien régime qui ont fait notre
histoire ancienne dont on n’a pas réussi à se débarrasser malgré 1789 et notre
révolution !
Et
comme les français sont versatiles partisans du chacun pour soi, car trop gâtés
cela ne peut faire avancer la France et les français !
Les
derniers quinquennats ont montré la médiocrité de nos élus au plus haut de
l'état !
Jdeclef
13/072021 11h34
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