JO de
Tokyo : Pauline Ferrand-Prévot, la promesse dorée
PORTRAIT.
Engagée sur la finale du cross-country femmes mardi, la cycliste champenoise
espère enfin concrétiser son rêve d’or olympique.
Le
seul titre qui lui résiste est olympique. Triple championne du monde (2015,
2019, 2020) et championne d’Europe de cross-country (2020), Pauline
Ferrand-Prévot se prépare dorénavant à décrocher l'unique consécration
manquante encore à son palmarès : la médaille d’or olympique. De la route
au VTT en passant par le cyclo-cross, « PFP » a fait parler son
outrageante domination sur le cyclisme féminin dans la quasi-globalité de ses
disciplines. Mardi à 8 heures, heure française, c’est sur les
sentiers terreux et rocailleux de la ville d’Izu, au sud-ouest de Tokyo, que la
coureuse tentera de s'emparer enfin du titre olympique.
À la pédale, Pauline Ferrand-Prévot n’a jamais perdu de temps. Son
premier trophée, elle l’a décroché à seulement 13 ans en devenant
championne de France sur route minimes-cadettes (2005). Une performance qu’elle
réitérera en 2007, se contentant de la deuxième place en 2006 et
2008. Mais pluridisciplinaire, « PFP » signe ses débuts en
cyclo-cross dès l’année suivante. Elle s’empare alors du titre de championne du
monde juniors cross-country 2009 et 2010 puis devient
championne du monde juniors sur route (2010). Sur asphalte ou sur sentier. Hiver
comme été. Pauline Ferrand-Prévot rafle tout sur son passage et s’inscrit
logiquement comme l’avenir du cyclisme tricolore.
JO
de Tokyo : vive le sport, l’état d’urgence attendra
Un règne sans partage, un passage à vide et une renaissance
Il faut dire que l’adolescente a baigné depuis son plus jeune âge
dans l’univers de la pédale. Entourée de son oncle, champion de France de
cross-country en 1994, de ses frères, de sa demi-sœur et de son cousin, tous
cyclistes confirmés, Pauline Ferrand-Prévot roule dans le sillage de ses
proches. Après avoir excellé chez les juniors, la coureuse réussit ses débuts
professionnels où elle met à bas les frontières de son sport en devenant la
première cycliste de l’histoire – hommes et femmes confondus – à
décrocher le sacre mondial dans trois disciplines simultanément (cyclisme
sur route, cyclo-cross, VTT entre 2014 et 2015). Un règne d’abord
sans partage, suivi de trois années plus laborieuses, notamment gâchées par des
blessures.
Jeux
olympiques : tout savoir sur les performances françaises
Mais le temps adoucissant les peines,
« PFP » – plus expérimentée et plus sereine – connaît trois saisons
plus tard une véritable renaissance, effaçant progressivement le
douloureux souvenir d’années de galère. Elle fait alors table rase sur cette
période de doute pour reconquérir son trône au cours d’une
saison 2019 éclatante. Entraînée par le Sud-Africain Barry Austin,
elle retrouve d’abord le titre de championne du monde de cross-country, avant
de remporter celui de championne du monde de VTT marathon, pour sa première
participation à une course sur ce format. Revenue au plus haut niveau, Pauline
Ferrand-Prévot veut désormais prendre sa revanche sur les Jeux
olympiques, après une décevante 26e place à Londres (2012) et
un terrible abandon à Rio (2016). Sa quête ultime ? L'or olympique.
Le VTT olympique, une réussite tricolore
Meilleure chance de médaille française sur les sentiers d'Izu,
Pauline Ferrand-Prévot pourra notamment compter sur le soutien de son
compagnon, le double champion olympique de cross-country (2004 et 2008) Julien
Absalon. Mais alors que la triple championne du monde renoue avec son indécente
domination sur le VTT féminin, une adversaire révélée cette saison vient
remettre en question son rêve olympique. Tout juste sortie de la catégorie
espoirs, la jeune Française Loana Lecomte (21 ans) partage désormais
l’affiche des favoris avec « PFP ». Comme un caillou dans la
chaussure à quelques coups de pédale de la ligne d'arrivée.
Quoi qu'il en soit, l'équipe de France devrait – sauf incroyable
retournement de situation – placer au moins l'une de ses deux
coureuses sur le podium des Jeux de Tokyo. Celle-ci rejoindrait alors la
longue liste de champions tricolores depuis l'entrée du VTT (version
cross-country) au programme olympique. La France a ainsi remporté six
médailles en six éditions (dont quatre titres : Miguel Martinez en 2000,
Julien Absalon en 2004 et 2008, avant Julie Bresset en 2012). Et,
cinq ans après son long calvaire à Rio, la grande favorite de l'épreuve compte
bien garnir d'or olympique son superbe palmarès.
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On
constate souvent que quand les médias français ou même leurs entraineurs les
donnent favoris, car ces sportives ou sportifs de haut niveau sont trop souvent
donnés gagnant(es) mais la pression est trop forte, ce qu'il faut donc pour eux/elles
tous, reste à travailler, pas seulement le physique en s'isolant du bruit
médiatique des commentateurs dit sportifs bien installés dans leur fauteuil
devant leurs écrans jugeant ou critiquant comme de soi-disant des spécialistes
journalistes sportifs en plus médiocres, ces femmes et hommes qui sont déjà
arrivés au JO ce qui est déjà une performance!
Les
cocoricos intempestifs et pronostics n’ont pas beaucoup de valeur, seuls les concurrent(es)
qui y participent sont à admirer, et même compter sur plus de 40 médailles est aléatoire
de la part de notre ministre des sports de passage surtout quand on voit la
diversité des athlètes engagés et la puissance des grands pays qui raflent tout
et dont les épreuves se jouent pour certaines sur une seule participation à ces
J.O. modernes (qui ont toujours un fond politique en filigrane ce qui est
regrettable !)
Bravo
à ses hommes et femmes qui ont eu la chance d’être retenus pour ces J.O.
tronqués, sans public à cause de cette pandémie mondiale que les français
acclament à juste titre pour la beauté du sport et spectacle festif dont on a
besoin en ce moment !
Jdeclef
27/07/2021 10h12

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