Covid-19 :
sénateurs et députés s’accordent sur le pass sanitaire
Le projet
de loi controversé sur l’extension du pass sanitaire et l’obligation vaccinale
des soignants a été adopté dimanche dans la soirée.
Députés
et sénateurs sont parvenus dimanche à un accord de principe sur le projet de
loi controversé qui étend le pass sanitaire et impose la vaccination aux soignants,
ouvrant la voie à son adoption définitive dans la soirée. Après près de
trois heures de réunion au Palais du Luxembourg, les parlementaires ont convenu
d’un compromis sur ce texte qui traduit les annonces du 12 juillet d’Emmanuel
Macron et est examiné au pas de charge par le Parlement depuis mardi.
« Le Sénat vient d’adopter le projet de loi. […] C’est une
belle réponse. Nous avons retrouvé de l’union et de l’unité nationale », a
déclaré le ministre de la Santé Olivier Véran, avant de partir directement pour
l’Assemblée nationale. Le ministre de la Santé a jugé que les deux chambres
avaient montré leur capacité à agir démocratiquement, fustigeant les propos
caricaturaux de certains manifestants qui dénoncent une
« dictature sanitaire ».
Gérard Araud – Le mouvement antivax,
symptôme d’un Occident en crise
Le Sénat, dominé par l’opposition de droite, a voté une première
fois dans la nuit de samedi à dimanche, par 199 voix contre 123, le
projet de loi. Mais avec d’importantes modifications par rapport au texte
approuvé par l’Assemblée, et qui ne sont pas du goût du gouvernement. Députés et
sénateurs sont cependant parvenus à un compromis. Ainsi, au-delà du
15 novembre, le dispositif de pass ne pourra se poursuivre qu’avec un
nouveau vote du Parlement. Les contrôles relèveront de la police administrative
et non du pénal dans un premier temps. En outre, comme le souhaitaient les
sénateurs, c’est l’assurance maladie qui contrôlera en premier lieu l’isolement
obligatoire pour les contaminés par le Covid, avant une intervention des forces
de l’ordre si besoin. Enfin, il n’y aura pas de licenciement pour les personnes
qui ne respecteraient pas l’obligation vaccinale du fait de leur profession,
mais une suspension du salaire, ce point avait été âprement discuté dans les
deux chambres.
Le pass étendu doit être appliqué début août. Le temps presse face
à une flambée inédite des contaminations liée à la propagation du variant Delta
du Covid-19, très contagieux. Une fois adopté, le texte devra encore passer le
filtre du Conseil constitutionnel, avant sa promulgation. Une étape
supplémentaire, à laquelle le Premier ministre Jean Castex a lui-même choisi de
se soumettre afin de se prémunir des accusations d’atteintes aux libertés
publiques.
FOG – « Nous sommes en
dictature ! »
Après une première mobilisation nationale le 17 juillet, des dizaines
de manifestations ont à nouveau eu lieu samedi. « Pour la liberté »
et « contre la dictature sanitaire » : plus de 160 000
personnes, selon le ministère de l’Intérieur, ont défilé sur tout le
territoire, dont 11 000 à Paris. L’un des cortèges parisiens, constitué
essentiellement de Gilets jaunes, a été émaillé d’incidents sporadiques. À
l’appel du président des Patriotes, Florian Philippot, plusieurs milliers de
personnes se sont aussi rassemblées au Trocadéro.
L’enjeu pour l’exécutif est de tenter de prendre de vitesse une
quatrième vague épidémique redoutée par les scientifiques et le ministre comme
« forte, avec un impact hospitalier qui pourrait être très dur à la mi ou
à la fin août ». Outre l’obligation vaccinale pour les soignants,
sapeurs-pompiers ou professionnels auprès des personnes âgées, le projet de loi
prévoit une extension du pass sanitaire (parcours vaccinal complet, test
négatif récent ou certificat de rétablissement) début août dans les
cafés-restaurants, foires et salons, avions, trains et cars longs trajets,
établissements médicaux.
Delhommais – Macron, le masque du
réformateur
La préfecture du Calvados a annoncé une « expérimentation
volontaire » dès dimanche dans les bars et restaurants de Deauville et
Trouville, face à une forte augmentation des cas. Le pass sanitaire est déjà en
vigueur dans les lieux de loisirs et de culture (cinémas, musées…) rassemblant
plus de 50 personnes, sauf pour les 12-17 ans, exemptés pendant
les vacances. L’objectif est clairement pour le gouvernement d’inciter à la
vaccination. La majorité sénatoriale avait revu le dispositif pour le rendre
« plus clair » et « plus respectueux des droits de la
personne et des libertés ». Mais certains amendements adoptés au Sénat
ont divisé la droite, comme l’exemption du pass en terrasses ou pour les
mineurs, mesures qui n’ont pas survécu à la commission mixte dimanche.
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C’est
plus efficace que les attestations restringentes papiers ou autres et les
pauvres gestes barrières comme le gel hydroalcoolique mal utilisé ou comme le
port de masques !
C'est
tout ce qu'il faut savoir pour ceux qui ne le veulent pas ou ne sont pas
vaccinés, tant pis pour eux, faisons simple çà changera !
Pour
en revenir aux réfractaires bornés on ne pourra pas l’éviter, malgré ce que le
président à dit logiquement et ce qui n’empêchera pas ceux qui n’en veulent pas
de ne pas être vaccinés et ne soient pas privés de libertés bien sûr car on est
en France !
Mais
qu’ils n’empêchent pas ceux qui veulent être vaccinés de le faire en
manifestant violemment dans le style des gilets jaunes comme à PARIS !?
La
stupidité et la bêtise peut toucher tout le monde en France là, on vient de s’en
rendre compte chez certains qui ont perdus tout bon sens, alors, qu’ils ne viennent
pas trop se plaindre, car ce président pleutre bien-pensant donneurs de leçons
et « son en même temps ridicule » dépassé depuis le début de sa pandémie
mal gérée et cette vaccination bâclée qu’il n’a pas (encore) rendue obligatoire
par un long discours pédagogique n’a pas réussi à convaincre ces poignées de
trublions qui confondent santé prioritaire et mauvaise politique présidentielle
qu’il pratique pour sauver sa réélection de monarque sans couronne !
Je
ne suis pas pro MACRON loin de là, car il a raté cette gestion de crise et pas
que cela mais :
Qu’il
ne se fasse pas trop de soucis, malgré ce fiasco de crise sanitaire, il sera même
réélu par peut être les mêmes qui manifestent en ce moment, quand on voit la
versatilité des français, car d’ici avril 2022 on peut espérer que la seule
chose qui compte soit que cette pandémie sera derrière nous en France et que c’est
la santé des français qui compte mais çà on n’en est même pas sur !?
Jdeclef
26/072021 17h18
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