mardi 6 septembre 2022

Dans notre pays gouverné par des administrations kafkaiennes depuis les derniers quinquennats !?

 

Taxe sur les superprofits : superpolémique !

Faut-il taxer les « superprofits » comme en rêve la Nupes ? Jusqu’à présent, le gouvernement s’y est refusé. Le sujet est plus complexe qu’il n’y paraît.

CE N’EST PAS UNE HISTOIRE DE NUPES OU AUTRES PARTIS POLITIQUES INUTILES MAIS UNE QUESTION DE BON SENS QU’ON A PERDU EN FRANCE QUE CE SOIT CHEZ NOS POLITCIENS DE TOUS BORDS ET DES FRANÇAIS EUX MËMES (SANS PARLER DE NOTRE GOUVERNEMENT ET SES DIRIGEANTS DEPASSES COMME TOUJOURS !?)

Faut-il taxer les « superprofits » des entreprises ? La question agite de plus en plus la classe politique française. Jusqu'à présent, le gouvernement s'y est refusé, suscitant les critiques de l'opposition de gauche et du Rassemblement national (RN). La Nupes a ainsi lancé un référendum d'initiative partagé sur le sujet.

La mesure bute notamment sur la définition des « superprofits ». De quoi parle-t-on ? « Les superprofits, je ne sais pas ce que c'est », a ironisé le ministre de l'Économie et des Finances Bruno Le Maire, fin août, devant les patrons rassemblés par le Medef, lui qui affiche son hostilité à toute taxation exceptionnelle. À Bercy, on souligne que, selon la définition précise retenue, le périmètre des entreprises visées peut varier du tout au tout.

Total et CMA-CGM ont gagné le très gros lot à la loteriePhilippe Martin

Quand on entend « superprofits », on pense évidemment à TotalEnergies. Au premier semestre, le groupe pétrolier a enregistré 18,8 milliards de dollars de profits, une somme colossale, près de trois fois supérieure à ce que le géant des hydrocarbures avait encaissé en 2021. Et ce, sans que sa stratégie d'entreprise en soit à l'origine. TotalEnergies profite simplement du contexte géopolitique qui a fait exploser les prix du pétrole et du gaz.

EDF qui pleure, TotalEnergies qui rit

Dans le fret maritime, c'est le géant du transport de porte-conteneurs installé à Marseille, CMA CGM, qui a tiré le gros lot. Il a encaissé 14,8 milliards de dollars sur les six premiers mois de l'année, presque autant que sur toute l'année 2021 (17,9 milliards), pourtant déjà une année record. Là encore, il a bénéficié des circonstances exceptionnelles avec la réouverture de l'économie mondiale et l'embouteillage dans le transport maritime – au cœur de la mondialisation que cela a entraîné.

Taxer de façon temporaire leurs rentes exceptionnelles paraît donc logique. « Total et CMA CGM ont gagné le très gros lot à la loterie », souligne Philippe Martin. L'ancien président délégué du Conseil d'analyse économique (CAE), organisme chargé de conseiller le gouvernement sur la politique à mener, se dit favorable à la taxation des superprofits, tout comme Olivier Blanchard, l'ancien chef économiste du Fonds monétaire international, qui s'est prononcé en sa faveur dans une interview au Point. À condition, toutefois, qu'elle soit ciblée sur le secteur énergétique étant donné l'envolée des prix du gaz, du pétrole et de l'électricité. « Mettre en place une taxe générale sur les profits aurait peu de sens », balaie en revanche Olivier Blanchard, alors que nombre d'entreprises subissent l'explosion des prix de l'énergie.

Mettre en place une taxe générale sur les profits aurait peu de sens.Olivier Blanchard

Plusieurs pays européens ont d'ailleurs franchi le pas : le Royaume-Uni, l'Italie, l'Espagne, mais aussi la Bulgarie, la Hongrie ou la Roumanie. Sous le gouvernement de Mario Draghi, l'Italie a par exemple institué une « contribution spéciale de solidarité » sur les entreprises du secteur de l'énergie. Elle est entrée en vigueur le 22 mars. Les recettes attendues sont tout sauf négligeables. Elles atteignent 11 milliards d'euros. La taxation se déclenche lorsque l'augmentation de la valeur ajoutée réalisée par les entreprises est supérieure à 10 % de fin 2021 au début de l'année 2022 par rapport à la même période un an plus tôt. Son taux, assis sur l'augmentation de la valeur ajoutée, atteint 25 %. Mais la constitutionnalité de cette taxe est contestée en justice par les entreprises concernées si bien que la collecte au 30 juin est pour l'instant très inférieure aux prévisions (un milliard contre 4,2 milliards attendus).

L'Espagne, quant à elle, a instauré deux taxes exceptionnelles applicables en 2023 et 2024. L'une frappe le secteur bancaire quand l'autre vise les entreprises d'électricité, de gaz et pétrolières dont le chiffre d'affaires dépasse 1 milliard en 2019. Il s'agit d'un prélèvement sur le chiffre d'affaires de 1,2 %. Autrement dit, il s'agit d'un gigantesque « impôt de production », qui ne dépend pas du profit réalisé. Madrid en attend 4 milliards d'euros sur deux ans ou 2 milliards par an sur les énergéticiens. Même l'Allemagne a franchi le pas dimanche 4 septembre dans le cadre d'un plan de soutien à son économie. Berlin a annoncé un prélèvement sur les bénéfices indus des opérateurs énergétiques dont les coûts de production sont très inférieurs au prix de l'électricité, ce qui donne des arguments en faveur d'une taxation.

Il y a un malentendu sur ce que fait l’Allemagne.Un économiste

La France serait donc le dernier grand pays à résister ? Les choses sont moins simples qu'il n'y paraît au premier abord. « Il y a un malentendu sur ce que fait l'Allemagne, explique un économiste au fait du dossier, sous le couvert de l'anonymat. Elle fait ce qu'on a fait sur le marché de l'électricité. » Car la France a bloqué les prix de cette énergie. Son augmentation a été limitée à 4 %, alors qu'elle aurait dû augmenter de 40 %, selon le ministre délégué au Budget, Gabriel Attal. En demandant à EDF d'augmenter le volume d'électricité vendu aux autres acteurs (Accès Régulé à l'Électricité Nucléaire Historique), le gouvernement l'a empêché de réaliser des profits exceptionnels grâce à l'envolée des prix sur le marché de l'électricité. Une décision controversée d'ailleurs, puisqu'EDF connaît des difficultés financières et va être nationalisé pour financer le développement de réacteurs nucléaires de nouvelle génération. EDF ne réalise donc pas les superprofits qu'elle aurait pu engranger grâce à l'électricité nucléaire, contrairement à ce qui s'est passé dans les prix qui ont décidé de taxer les profits des électriciens. Pas plus que les producteurs d'énergies renouvelables à partir d'énergie éolienne ou solaire qui bénéficiaient d'un prix garanti par l'État lorsque leur coût de production était supérieur au prix du marché et qui lui reversent maintenant le trop-perçu. L'État a ainsi empoché 8 milliards sur les énergies renouvelables en 2022.

Le mécanisme annoncé par la coalition au pouvoir emmenée par les sociaux-démocrates pour prélever les producteurs d'électricité à partir de charbon ou d'énergie renouvelable qui la revendent ensuite beaucoup plus cher existe donc déjà en France. Elle est d'ailleurs portée par Emmanuel Macron au niveau européen. La Commission européenne doit encore faire des propositions précises au Conseil européen de l'énergie le 9 septembre.

Quant à Engie, Bercy fait valoir que l'entreprise n'est pas productrice de gaz. Elle ne réalise donc pas de superprofits sur sa distribution, puisqu'elle l'achète aussi au prix du marché. Ses bénéfices seraient davantage liés à ses centrales nucléaires opérées en Belgique, où l'entreprise est déjà taxée. « J'aimerais bien que les partisans d'une taxation des superprofits fassent la liste des entreprises qu'ils ont dans leur ligne de mire. Est-ce qu'il y a quelqu'un d'autre que Total ? » ironise notre économiste pour mieux repousser l'idée d'une taxe exceptionnelle.

Le ministère de l'Économie et des Finances ne cesse de rappeler qu'une imposition des superprofits ne pourrait être prélevée que sur les bénéfices réalisés en France. « C'est une règle de fiscalité internationale. Quand un bénéfice est déjà taxé dans un autre pays, on ne peut pas le retaxer une seconde fois dans un autre, conformément au principe de non double taxation », décrypte notre économiste. Pour Bercy, il ne saurait y avoir d'exception à ce principe. « Si un pays venait taxer les superprofits d'une entreprise française réalisés en France, on ne serait pas très contents », confie-t-on dans l'entourage de Bruno Le Maire.

Ristourne de Total de 500 millions d'euros

Or, l'essentiel du bénéfice de TotalEnergies est, lui aussi, réalisé à l'étranger dans les pays où il extrait du pétrole. Une taxation exceptionnelle aurait donc un rendement limité et frapperait les activités installées en France comme la distribution de carburant, la recherche-développement, ou encore le raffinage, qui a connu des périodes très difficiles. Longtemps, l'entreprise a cherché à fermer certaines de ses cinq raffineries en France…

Pour l'heure, Bruno Le Maire s'accroche à l'idée qu'il faut mieux faire pression sur les entreprises concernées, comme TotalEnergies, CMA CGM, ou même les banques, pour obtenir des gestes directement pour le consommateur. Le ministre de l'Économie et des Finances en fait un sujet de cohérence, lui qui voit dans la politique de baisse d'impôt menée depuis le début du premier quinquennat un des rares marqueurs du macronisme. Le grand argentier de l'économie française a obtenu une réduction de 20 centimes à la pompe sur le carburant dans toutes les stations TotalEnergies en septembre et en octobre. Une ristourne chiffrée à 500 millions d'euros jugée largement insuffisante par les partisans d'une taxe sur les superprofits, même si elle se rajoute aux précédents gestes consentis par TotalEnergies.

Mission de la commission des Finances

Quant à CMA CGM, l'entreprise a consenti à octroyer des réductions de tarif sur le transport des produits importés par des entreprises hexagonales ainsi qu'une légère ristourne pour les exportateurs. L'entreprise dirigée par Rodolphe Saadé a annoncé un fond de 1,5 milliard sur cinq ans pour décarboner ses activités dans le monde. L'entreprise a longtemps connu des difficultés économiques et a dû contracter un prêt garanti par l'État en 2020, pendant la crise Covid, pour obtenir une ligne de crédits auprès de ses banques.

La ligne de conduite de Bruno Le Maire peut-elle tenir lors de l'examen du budget prévu cet automne ? La Première ministre Élisabeth Borne semble prête à sortir l'arme de la taxation si les efforts volontaires consentis par les entreprises, en faveur de leurs clients comme de leurs salariés français, se révélaient insuffisants. « Je ne comprends pas bien pourquoi le gouvernement s'arc-boute sur cette question de la taxation des superprofits, confie Philippe Martin, doyen de l'École d'Affaires Publiques de Sciences Po. Il aurait pu les taxer sans menacer l'investissement des entreprises justement parce qu'il est crédible sur ces sujets : ils ont baissé les impôts sur les entreprises et sur les ménages. Mais il aurait dû le faire en juin ou en juillet. S'il le fait dans le projet de loi de finances 2023, ça va apparaître comme une victoire politique de la Nupes. »

En juillet, une douzaine de parlementaires de la majorité avaient déposé un amendement pour taxer les superprofits du secteur énergétique lors de l'examen du projet de loi de finances rectificatives. Avant de le retirer après l'annonce des gestes consentis par TotalEnergies et CMA CGM.

Remise de Total sur les carburants : victoire politique pour Le Maire

À l'initiative des Républicains, une mission « flash » de la commission des Finances de l'Assemblée nationale devrait permettre de revenir sur le sujet. Manuel Bompard, pour La France insoumise, et David Amiel, pour Renaissance (un proche de Macron), ont été nommés corapporteurs. Les auditions seront concentrées fin septembre. Ses conclusions devraient être dévoilées début octobre. Du côté de la majorité, on espère montrer que le sujet est plus complexe qu'il n'y paraît et qu'il n'y a pas matière à récupérer des milliards d'euros sur les bénéfices réalisés en France. Le débat n'a pas fini de rebondir.

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+ de 40 ans on ne sait pas faire simple plutôt que compliquer !?

À l'exemple du ministre des Finances l'Apargon de ce gouvernement macronien mais seulement çà car arriviste et du président de la République avec des pouvoirs limités mais encore importants mais lui arrivé donc lui qui ne se soucie pas de sa carrière à date d'échéance 2027 !

Dans toute cette situation surtout financière à cause d'une situation internationale chaotique déclenchée par un dictateur Russe dérangé avec sa folie des grandeurs qui a trouvé ce moyen en déclenchant cette guerre Ukrainienne additionnée à cette crise énergétique car les Européens stupides et imprudents se fournissaient chez lui en gaz/pétrole qui par rebond a enclenché une inflation dans de nombreux pays !

BRAVO à nos dirigeants FRANCAIS et ministres de ce gouvernement macronien qui se regardent le nombril en se posant la question si l'on doit taxer les hypers profits chez nous alors que les autres pays de l'U.E. pragmatiques se posent moins de questions !?

Car on a en FRANCE des élites que nous avons élus bienpensant donneurs de leçons hypocrites gonflés d'orgueils comme de baudruches sachant tout !?

Et des FRANCAIS moutons près à être tondus plus ras que d'habitude dans cette France usée et vieillissante de cette Veme republique obsolète qui devrait être changée avant qu'elle tombe au-dessous de zéro et là ils auront vraiment froid !

D'ailleurs les vacances sont finies on vide les piscines municipales dans certaines régions les enfants n'apprendront pas à nager !?

Il faut admettre que c'est une nouveauté rétrograde car maintenant en France on marche à reculons !?

Du moment que le championnat de ligue 1 de football a redémarré qui gère tellement d'argent roi dans les poches de certains continue car il faut bien « du pain et des jeux comme sous l'empire romain et les jeux du cirque » rien ne change en fait !?

Vive la rentrée comme d'habitude (mais peut être en pire!?)

Surtout avec l'équipe de nos dirigeants gouvernementaux dépassés !?

Jdeclef 06/092022 16h04


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