jeudi 15 septembre 2022

Notre président est comme d’habitude perdu devant tous problèmes sociétaux (et autres) qu’il : Doit affronter !

 

Macron sur les retraites : coup de bluff ou coup de force ?

Le président est à la recherche du « trou de souris » pour faire passer rapidement sa réforme. Quitte à semer le trouble dans ses propres rangs.

LA ON VOIT SON INCOMPETENCE A GOUVERNER CE PAUVRE PRESIDENT SE CROYANT LE MEILLEUR (COMME D’AUTRES AVANT LUI !)

Emmanuel Macron aime être là où on ne l'attend pas. Conseil national de la refondation (CNR) sur les grands chantiers du quinquennat, convention citoyenne sur la fin de vie… Au moment où le président veut donner à voir sa « nouvelle méthode » axée sur le dialogue et la concertation, le voilà qui relance l'épineux chantier de la réforme des retraites. Si sa volonté d'allonger la durée de vie au travail est connue – il avait proposé de reporter l'âge légal de départ à 65 ans au cours de sa campagne présidentielle –, sa détermination à l'acter dès cet automne l'était moins. Au point de prendre syndicats et forces politiques de court en laissant ouverte la possibilité de parvenir à son objectif en passant par le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS). Examiné à partir du 20 octobre au Parlement, ce texte devrait nécessiter de recourir à l'article 49.3 pour le faire adopter, faute de majorité absolue à l'Assemblée nationale.

« On sait qu'il faut la faire, cette réforme. Alors, il cherche le trou de souris… , décrypte-t-on au sein du gouvernement. C'est habile, et ça permet d'engager la négociation. Mais s'il veut vraiment passer par un amendement au budget de la Sécurité sociale, bon courage, car il va falloir se compter dans nos rangs. »

Comment Macron vend sa réforme des retraites

La peur d'un mouvement social

Plusieurs responsables de la majorité se montrent en effet sceptiques, voire hostiles à cette démarche, de peur qu'elle ne déclenche un nouveau mouvement social. « C'est extrêmement imprudent. On a l'impression que l'Élysée veut aller au clash, tout ça pour trouver des marges de manœuvre budgétaires ! » éructe un allié du chef de l'État, selon qui cette volonté de passer en force paraît totalement contradictoire avec la « nouvelle méthode » affichée par l'exécutif. « Le but, c'est de bordéliser, analyse un ministre. Même si ce n'est pas très cohérent avec le reste, ça permet d'envoyer un signal aux oppositions, de leur dire “je suis capable de faire carpet bombing” [un tapis de bombes, NDLR] sur les réformes. »

Le procès en immobilisme commence à inquiéter Emmanuel Macron, soucieux de ne pas écorner son image de réformateur audacieux. Relancer le débat sur la réforme des retraites en amont des discussions budgétaires vise aussi à placer la droite devant ses contradictions. Les Républicains ont annoncé qu'ils ne voteraient pas le projet de loi de finances. Peuvent-ils s'opposer à un allongement de la durée du travail, qu'ils ont toujours défendu ? Olivier Marleix, chef de file des députés LR, masque mal son embarras, émettant des réserves quant « au respect du dialogue social ».

« Le compromis politique est absent de la culture française »

À Matignon, l'entourage de la Première ministre assure que l'idée d'inscrire une mesure retraite dans le PLFSS « n'est pas tranchée ». Élisabeth Borne a pris le pouls des troupes mardi et mercredi matin, recevant les responsables des groupes parlementaires et des partis de la majorité. Selon plusieurs participants, plusieurs d'entre eux, dont la présidente de l'Assemblée Yaël Braun-Pivet, ont exprimé des réserves quant au risque de fronde sociale.

François Bayrou a aussi fait part de ses réticences, lui qui a été nommé secrétaire général du Conseil de la refondation (CNR), chargé de renouer le dialogue avec les partenaires sociaux. Au motif qu'il faut d'abord convaincre les Français, alors qu'aucun travail n'aurait véritablement été mené pour persuader de la nécessité d'allonger les carrières.

Conseil national de la refondation : un nouveau « machin » ?

Si on ne passe pas par le budget, un projet de loi nécessitera des mois et des mois

Les opposants à agir dès le PLFSS se voient toutefois « minoritaires ». Le ministre Olivier Véran, porte-parole du gouvernement ainsi que la présidente du groupe Renaissance Aurore Bergé sont plutôt partants. « Le débat sur les retraites a déjà eu lieu sur la place publique. Emmanuel Macron l'a courageusement remis sur la table durant la présidentielle. Ça a donc été tranché. Si on ne passe pas par le budget, un projet de loi nécessitera des mois et des mois, retardant d'autant son entrée en vigueur », défend François Patriat, chef de file des sénateurs macronistes. « Tant qu'à dégainer le 49.3, autant qu'on emballe tout avec les retraites… » souffle un autre. « On ne peut pas nous dire, la réforme des retraites, c'est l'Arlésienne, et en même temps, c'est pas le bon moment ! » défend un responsable de la majorité.

En février 2020, Édouard Philippe, alors Premier ministre, avait été contraint de recourir à cet outil tant décrié, avant que la réforme du régime universel à points ne soit suspendue pour cause de crise sanitaire. Depuis, le président a plusieurs fois exprimé le souhait de la relancer, sans jamais passer à l'acte. Élisabeth Borne, alors ministre du Travail, avait d'ailleurs mis en garde contre la tentation de se précipiter à rouvrir le chantier, faisant part de son opposition à devoir recourir une nouvelle fois au 49.3.

Élisabeth Borne réagit en fonction de ce qu’elle pense qu’on va lui demander de faire

Y sera-t-elle contrainte par Emmanuel Macron ? « Au moment où elle s'affirme politiquement, un 49.3 sur les retraites via le PLFSS viendrait l'affaiblir », considère un ténor de la macronie. « Élisabeth Borne réagit en fonction de ce qu'elle pense qu'on va lui demander de faire et pas en fonction de ce qu'elle pense elle-même », tacle un de ceux qui auraient aimé occuper son fauteuil à Matignon.

La mue politique d'Élisabeth Borne

Mercredi, lors de sa conférence de presse, la Première ministre a d'ailleurs souligné l'importance de tenir la trajectoire budgétaire du quinquennat, qui prévoit de ramener le déficit à 3 % du PIB en 2027, à cause de la remontée des taux. Or la réforme des retraites est un élément central pour faire des économies alors que le coût du bouclier tarifaire sur le gaz et l'électricité explose et la croissance ralentit.

Pas de relèvement de l'âge légal 

« Tout ça fait peur, c'est très explosif », grimace une députée Renaissance, déjà alertée par ses militants sur les dangers d'un « passage en force ». « C'est un sujet bouillant, je crains des mouvements sociaux et du peuple pouvant entraîner des émeutes », lui a écrit ce Marcheur. « Beaucoup de gens croient que la réforme des retraites n'est pas nécessaire », insiste un poids lourd.

« Le président remet du rythme et de la vision. C'est bienvenu », juge au contraire un parlementaire francilien, qui regrette toutefois que l'ambition originelle de refonte du système ne se réduise qu'à une simple mesure paramétrique. Si l'éventualité d'une mesure dans le PLFSS est envisagée, le relèvement de l'âge légal de la retraite semble être moins en vogue. « À ce stade, ce n'est plus l'âge qui tient la corde, mais la durée de cotisation », nous confiait début septembre un responsable de la majorité.

« Le passage en force », comme disent ceux qui n'en veulent pas, se ferait donc, s'il a lieu, sur une mesure beaucoup moins radicale que celle proposée pendant la campagne présidentielle. Et qui générerait beaucoup moins d'économies dans les prochaines années… Emmanuel Macron pourra aussi dire qu'il a entendu les craintes, s'il décide finalement d'attendre encore un peu avant d'aller sur ce terrain miné. La piste du PLFSS n'aura alors été qu'un ballon d'essai…

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Doit faire pour la gestion de la France et dépassé procrastine tergiverse et est incapable de décider ce qu'il doit faire !?

La retraite à point n'a pas marché et les crises sanitaires COVID et autres diverses gilet jaune manifestations nombreuses depuis 2018 ont remis à plus tard le problème des retraites compliquées dans notre pays !

Avec une situation économique dégradée inflationniste sur fond de guerre Russo ukrainienne à nos frontières européennes auxquelles s'ajoute un manque de ressources énergétiques avec l'hiver et mauvaises saisons climatiques

Nous avons réélu un petit président bourgeois bon chic bon genre qui ne sait pas décider ce qui est son principal défaut et passe son temps à tergiverser !?

S'il faut faire cette réforme qui semble utile et obligatoire il faut la faire mais si cela ne dépend que de lui notre pseudo monarque il ne faut pas qu'il l'a fasse en catimini ce n'est pas à un seul homme même président de notre république de faire cela (car il n'est pas à la hauteur du sujet !)

Cela concerne trop de Français qui travaillent il faut qu'ils décident car c'est leur avenir il faut poser les bonnes questions (peut être référendaire) mais avant avec un panel de propositions précises sur les modifications à apporter à nos systèmes de retraites trop compliqués en arrêtant surtout de faire de la politique stérile politicienne !

On a perdu assez de temps en tournant en rond des mauvaises politiques de tous bords et même de syndicalistes stériles !

Les Français ne sont jamais d'accord entre eux c'est pour cela qu'on les dits ingouvernables ce n'est pas totalement faux mais si l'on leur explique avec des arguments étayés et valables de bon sens ils comprendront ils ne sont pas idiots comme certains le croit et notre président !

Il faut que cette discussion soit faite par des spécialistes des retraites et indépendants du pouvoir proposent et décident avec l'assentiment du peuple !

Le président n'est pas du monde du peuple qui travaille il ne sert à rien !?

Jdeclef 15/10/2022 13h03


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