Gérard
Araud – Pourquoi Poutine lance la guerre du gaz
CHRONIQUE.
Le chantage au gaz orchestré par la Russie a pour but de fracturer l’Europe en
jouant sur ses divisions. L’hiver sera un moment de vérité pour l’UE.
QUI
DE POUTINE QUE NE SEMBLE PAS SOUFFRIR DES SANCTIONS EUROPENNES OU L’OCCIDENT ET
DE NOMBREUX PAYS PAR CETTE GUERRE RUSSO UKRAINIENNE QUI DECLENCHE DEJA UNE ECONOMIE
DE CRISE INFLATIONNISTE ET ENERGETIQUE QUI VA S’EMPLIFIER CET HYVER ?!
DONNER TROP DE POUVOIR A UN SEUL HOMME CELA DONNE CE QUI SE PASSE ACTUELLEMENT MAIS IL N'EST PAS LE SEUL DANS LE MONDE !
Dans le Donbass où elle fait désormais
porter son effort, la Russie semble aujourd'hui marquer le pas. Autour de
Kherson, qu'elle a réussi à occuper, elle fait même face à une contre-offensive
ukrainienne. En plusieurs endroits de son territoire, des entrepôts de
munitions explosent mystérieusement ; les frappes que subissent ses
troupes sont désormais précises ; le sanctuaire criméen est touché au
point d'en faire fuir les touristes. Il est vrai que les pays occidentaux
livrent des armes de plus en plus sophistiquées et s'engagent dans
l'entraînement de l'armée ukrainienne. Gardons-nous des prédictions hâtives
tant l'incertitude est la seule certitude d'une guerre, mais une victoire russe
semble improbable, au moins à court terme.
Peut-on en conclure que l'Ukraine est en train de l'emporter ? Non,
quoiqu'en disent certains commentateurs enthousiasmés par le courage indéniable
des défenseurs. Malgré les livraisons d'armes occidentales, l'artillerie russe
conserve une écrasante supériorité numérique, ce qui lui permet de pilonner les
lignes ennemies. Même entamées, ses forces restent plus nombreuses et mieux
entraînées. De son côté, l'Ukraine fait face à une pénurie de munitions et doit
gérer un parc hétéroclite d'armes étrangères, qui lui pose des problèmes
majeurs de maintenance. Financièrement, la guerre coûte au pays cinq
milliards de dollars par mois, au risque de le mettre bientôt en défaut de
paiement.
Guerre en Ukraine : de Marioupol à Boutcha, l'horreur
dans le viseur
Impasse russe
Aujourd'hui, les deux adversaires n'ont donc d'autre perspective que la
poursuite d'une confrontation sanglante où l'on voit mal émerger un vainqueur
et un vaincu. Quant à un compromis négocié, comme en toute guerre, plus les
dévastations s'étendent, plus les pertes humaines s'alourdissent, plus il
devient difficile. Le résultat, pense-t-on de part et d'autre, doit correspondre
à l'ampleur des sacrifices.
La Russie peut-elle encore sortir de cette impasse ? Sur le terrain, je
ne crois pas au recours à l'arme nucléaire. Quelle en serait la cible ?
D'ailleurs, les déclarations russes sont restées d'une parfaite
orthodoxie : le nucléaire, c'est pour la défense des intérêts vitaux du
pays. En ce qui concerne l'arme chimique, un usage limité de type syrien n'est
pas exclu, mais le siège de Marioupol qui aurait pu être un test n'y a pas
donné lieu. Une mobilisation générale semble politiquement exclue ; la Biélorussie
jusqu'ici a limité son engagement dans le conflit. En réalité, sur le terrain
militaire, les options russes restent limitées et aucune ne conduirait à une
victoire franche et rapide.
Gérard Araud – Poutine se moque des condamnations morales
Dans ce contexte, Poutine peut conclure que c'est le terrain politique qui
est le plus prometteur aujourd'hui. En Europe, il peut parier sur les divisions
déjà perceptibles entre ceux qui, pour mettre un terme au conflit, ne voient
d'espoir que dans une défaite décisive de la Russie, et ceux qui espèrent
encore un compromis. Deux Europe coexistent malaisément : une qui a subi
la brutale férule de Moscou, comme la Pologne et les pays baltes ; et une
qui a souvent vu la Russie comme un partenaire difficile mais souhaitable.
Jusqu'ici, elles ont réussi à maintenir leur unité, mais il était inévitable
que Poutine tente de capitaliser sur ces différences en recourant à l'arme du
gaz.
La tactique de la « douche écossaise »
En effet, il lui faut mettre un terme au conflit avant que les sanctions ne
fassent sentir tous leurs effets sur l'économie de son pays. En fermant le
gazoduc Nord Stream 1 sous un prétexte, la Russie vient donc de déclarer la
guerre du gaz, qui n'est qu'une extension de l'invasion de l'Ukraine.
Attendons-nous à ce que, dans les mois qui viennent, elle utilise cette arme
avec subtilité : d'une part, elle pratiquera une tactique fondée sur le
principe de la « douche écossaise », en fermant et en ouvrant le
robinet ; et, de l'autre, elle opérera une différenciation entre les pays européens
pour les diviser. Je parierais que la Hongrie sera épargnée. Dans les deux cas,
il s'agit de faire savoir aux opinions publiques européennes que leur pays peut
également bénéficier d'un traitement privilégié, à condition de convaincre leur
gouvernement d'adopter la « bonne politique » vis-à-vis de
l'Ukraine.
Le plan de l'Europe pour se passer du gaz russe
Qu'arrivera-t-il en Allemagne si son gouvernement faible et hésitant se
trouve confronté à une pénurie prolongée de gaz ? Ce ne serait alors pas
seulement le chauffage individuel qui serait en cause, mais le fonctionnement
d'une grande partie de l'industrie qui dépend de l'énergie d'origine russe.
Quid de l'Italie si l'extrême droite prorusse remporte les élections de
septembre ? Confrontée à la récession qui s'annonce, à l'inflation qui
s'accélère et à une crise énergétique, comment réagira l'opinion publique de
ces pays et d'autres, dont la France, alors que des mouvements populistes aux
deux extrêmes de l'échiquier politique n'y dissimulent pas leur complaisance
pour la Russie ou, à tout le moins, leur peu d'appétence pour consentir des
sacrifices pour la défense de l'Ukraine ? Poutine peut espérer que ces
pays limiteront alors leur soutien à l'Ukraine et, pourquoi pas, qu'ils
inciteront Zelensky à modérer ses objectifs de guerre, voire qu'ils le
pousseront à négocier. Il réussirait ainsi à fracturer l'Union européenne, ce
qui est par ailleurs son objectif de longue date. L'automne et l'hiver seront
des moments de vérité en Europe pour l'Ukraine, mais aussi pour l'avenir de
l'UE.
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Bisounours
en Europe occidentale après la chute du mur de BERLIN en 1989 et la
réunification des deux Allemagnes et la fin de la guerre froide qui vient de
renaitre car A.MERKEL faisait la pluie et beau temps avec arrogance notamment
envers la France que ce soit avec HOLLANDE et MACRON nos dirigeants niais grand
donneurs de leçons bienpensants !
Mais le
pire pour son pays du fait de sa culture soviétique pendant sa jeunesse en
ALLEMAGNE de l'Est s'est jeté dans les bras de la Russie avec ses pipe-lines
NORD STREAM pour son énergie gazière et en plus en fermant ses centrales
nucléaires poussé par les écologistes illuminés puissants dans son pays mais en
réutilisant le charbon !?
Ce qui a permis
à POUTINE ce dictateur déjanté nostalgique de son empire soviétique ex URSS
perdu de se servir de ce gaz qu'il a à profusion dont il se sert comme une arme
en fait c'est lui qui sanctionne l’Europe (UNIE) et l'occident et le
déclenchement de sa guerre russo Ukrainienne qui dure avec sa menace nucléaire
pour protéger ses arrières !,
Mais qui
en plus a déclenché indirectement une crise économique inflationniste dans de
nombreux pays avec le risque énergétique et le froid de L’hiver qui nous fera
greloter ou vivre dans le noir !
Citons
Victor HUGO toujours d'actualité :
« Bon
appétit Messieurs :
O
ministres intègres !
Conseillers
vertueux ! voilà votre façon
De
servir, serviteurs qui pillez la maison !
Donc vous
n'avez pas honte et vous choisissez l'heure,
L'heure
sombre où l'Europe agonisante pleure !
Donc vous
n'avez ici pas d'autres intérêts
Que
d'emplir votre poche et vous enfuir après ! »
Car notre
gouvernement ces ministres et nos dirigeants que nous avons élus ne savent que
nous prédire que restrictions ou récessions en bavardant sans solutions et
s’écoutant parler pour ne rien dire d'utile comme d'habitude et en nous
demandant de nous serrer la ceinture (mais çà ce n'est pas la 1ere fois!?)
Jdeclef 04/09/2022
14h45
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