dimanche 4 septembre 2022

L'imprévoyance de nos dirigeants qui se croyaient dans un monde utopique ou tout le monde est beau et gentil est révolu par leurs faiblesses et égoïsmes !

 

Gérard Araud – Pourquoi Poutine lance la guerre du gaz

CHRONIQUE. Le chantage au gaz orchestré par la Russie a pour but de fracturer l’Europe en jouant sur ses divisions. L’hiver sera un moment de vérité pour l’UE.

QUI DE POUTINE QUE NE SEMBLE PAS SOUFFRIR DES SANCTIONS EUROPENNES OU L’OCCIDENT ET DE NOMBREUX PAYS PAR CETTE GUERRE RUSSO UKRAINIENNE QUI DECLENCHE DEJA UNE ECONOMIE DE CRISE INFLATIONNISTE ET ENERGETIQUE QUI VA S’EMPLIFIER CET HYVER ?!

DONNER TROP DE POUVOIR A UN SEUL HOMME CELA DONNE CE QUI SE PASSE ACTUELLEMENT MAIS IL N'EST PAS LE SEUL DANS LE MONDE !

Dans le Donbass où elle fait désormais porter son effort, la Russie semble aujourd'hui marquer le pas. Autour de Kherson, qu'elle a réussi à occuper, elle fait même face à une contre-offensive ukrainienne. En plusieurs endroits de son territoire, des entrepôts de munitions explosent mystérieusement ; les frappes que subissent ses troupes sont désormais précises ; le sanctuaire criméen est touché au point d'en faire fuir les touristes. Il est vrai que les pays occidentaux livrent des armes de plus en plus sophistiquées et s'engagent dans l'entraînement de l'armée ukrainienne. Gardons-nous des prédictions hâtives tant l'incertitude est la seule certitude d'une guerre, mais une victoire russe semble improbable, au moins à court terme.

Peut-on en conclure que l'Ukraine est en train de l'emporter ? Non, quoiqu'en disent certains commentateurs enthousiasmés par le courage indéniable des défenseurs. Malgré les livraisons d'armes occidentales, l'artillerie russe conserve une écrasante supériorité numérique, ce qui lui permet de pilonner les lignes ennemies. Même entamées, ses forces restent plus nombreuses et mieux entraînées. De son côté, l'Ukraine fait face à une pénurie de munitions et doit gérer un parc hétéroclite d'armes étrangères, qui lui pose des problèmes majeurs de maintenance. Financièrement, la guerre coûte au pays cinq milliards de dollars par mois, au risque de le mettre bientôt en défaut de paiement.

Guerre en Ukraine : de Marioupol à Boutcha, l'horreur dans le viseur

Impasse russe

Aujourd'hui, les deux adversaires n'ont donc d'autre perspective que la poursuite d'une confrontation sanglante où l'on voit mal émerger un vainqueur et un vaincu. Quant à un compromis négocié, comme en toute guerre, plus les dévastations s'étendent, plus les pertes humaines s'alourdissent, plus il devient difficile. Le résultat, pense-t-on de part et d'autre, doit correspondre à l'ampleur des sacrifices.

La Russie peut-elle encore sortir de cette impasse ? Sur le terrain, je ne crois pas au recours à l'arme nucléaire. Quelle en serait la cible ? D'ailleurs, les déclarations russes sont restées d'une parfaite orthodoxie : le nucléaire, c'est pour la défense des intérêts vitaux du pays. En ce qui concerne l'arme chimique, un usage limité de type syrien n'est pas exclu, mais le siège de Marioupol qui aurait pu être un test n'y a pas donné lieu. Une mobilisation générale semble politiquement exclue ; la Biélorussie jusqu'ici a limité son engagement dans le conflit. En réalité, sur le terrain militaire, les options russes restent limitées et aucune ne conduirait à une victoire franche et rapide.

Gérard Araud – Poutine se moque des condamnations morales

Dans ce contexte, Poutine peut conclure que c'est le terrain politique qui est le plus prometteur aujourd'hui. En Europe, il peut parier sur les divisions déjà perceptibles entre ceux qui, pour mettre un terme au conflit, ne voient d'espoir que dans une défaite décisive de la Russie, et ceux qui espèrent encore un compromis. Deux Europe coexistent malaisément : une qui a subi la brutale férule de Moscou, comme la Pologne et les pays baltes ; et une qui a souvent vu la Russie comme un partenaire difficile mais souhaitable. Jusqu'ici, elles ont réussi à maintenir leur unité, mais il était inévitable que Poutine tente de capitaliser sur ces différences en recourant à l'arme du gaz.

La tactique de la « douche écossaise »

En effet, il lui faut mettre un terme au conflit avant que les sanctions ne fassent sentir tous leurs effets sur l'économie de son pays. En fermant le gazoduc Nord Stream 1 sous un prétexte, la Russie vient donc de déclarer la guerre du gaz, qui n'est qu'une extension de l'invasion de l'Ukraine. Attendons-nous à ce que, dans les mois qui viennent, elle utilise cette arme avec subtilité : d'une part, elle pratiquera une tactique fondée sur le principe de la « douche écossaise », en fermant et en ouvrant le robinet ; et, de l'autre, elle opérera une différenciation entre les pays européens pour les diviser. Je parierais que la Hongrie sera épargnée. Dans les deux cas, il s'agit de faire savoir aux opinions publiques européennes que leur pays peut également bénéficier d'un traitement privilégié, à condition de convaincre leur gouvernement d'adopter la « bonne politique » vis-à-vis de l'Ukraine.

Le plan de l'Europe pour se passer du gaz russe

Qu'arrivera-t-il en Allemagne si son gouvernement faible et hésitant se trouve confronté à une pénurie prolongée de gaz ? Ce ne serait alors pas seulement le chauffage individuel qui serait en cause, mais le fonctionnement d'une grande partie de l'industrie qui dépend de l'énergie d'origine russe. Quid de l'Italie si l'extrême droite prorusse remporte les élections de septembre ? Confrontée à la récession qui s'annonce, à l'inflation qui s'accélère et à une crise énergétique, comment réagira l'opinion publique de ces pays et d'autres, dont la France, alors que des mouvements populistes aux deux extrêmes de l'échiquier politique n'y dissimulent pas leur complaisance pour la Russie ou, à tout le moins, leur peu d'appétence pour consentir des sacrifices pour la défense de l'Ukraine ? Poutine peut espérer que ces pays limiteront alors leur soutien à l'Ukraine et, pourquoi pas, qu'ils inciteront Zelensky à modérer ses objectifs de guerre, voire qu'ils le pousseront à négocier. Il réussirait ainsi à fracturer l'Union européenne, ce qui est par ailleurs son objectif de longue date. L'automne et l'hiver seront des moments de vérité en Europe pour l'Ukraine, mais aussi pour l'avenir de l'UE.

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Bisounours en Europe occidentale après la chute du mur de BERLIN en 1989 et la réunification des deux Allemagnes et la fin de la guerre froide qui vient de renaitre car A.MERKEL faisait la pluie et beau temps avec arrogance notamment envers la France que ce soit avec HOLLANDE et MACRON nos dirigeants niais grand donneurs de leçons bienpensants !

Mais le pire pour son pays du fait de sa culture soviétique pendant sa jeunesse en ALLEMAGNE de l'Est s'est jeté dans les bras de la Russie avec ses pipe-lines NORD STREAM pour son énergie gazière et en plus en fermant ses centrales nucléaires poussé par les écologistes illuminés puissants dans son pays mais en réutilisant le charbon !?

Ce qui a permis à POUTINE ce dictateur déjanté nostalgique de son empire soviétique ex URSS perdu de se servir de ce gaz qu'il a à profusion dont il se sert comme une arme en fait c'est lui qui sanctionne l’Europe (UNIE) et l'occident et le déclenchement de sa guerre russo Ukrainienne qui dure avec sa menace nucléaire pour protéger ses arrières !,

Mais qui en plus a déclenché indirectement une crise économique inflationniste dans de nombreux pays avec le risque énergétique et le froid de L’hiver qui nous fera greloter ou vivre dans le noir !

Citons Victor HUGO toujours d'actualité :

« Bon appétit Messieurs :

O ministres intègres !

Conseillers vertueux ! voilà votre façon

De servir, serviteurs qui pillez la maison !

Donc vous n'avez pas honte et vous choisissez l'heure,

L'heure sombre où l'Europe agonisante pleure !

Donc vous n'avez ici pas d'autres intérêts

Que d'emplir votre poche et vous enfuir après ! »

Car notre gouvernement ces ministres et nos dirigeants que nous avons élus ne savent que nous prédire que restrictions ou récessions en bavardant sans solutions et s’écoutant parler pour ne rien dire d'utile comme d'habitude et en nous demandant de nous serrer la ceinture (mais çà ce n'est pas la 1ere fois!?)

Jdeclef 04/09/2022 14h45


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