samedi 17 septembre 2022

Formidable dans notre France de donneurs de leçons bienpensant souvent donneuse de leçons sclérosée par des politiciens de tous bords médiocres et pas nets !

 

L’ex-chef de la police antidrogue renvoyé aux assises

Les juges reprochent à François Thierry d’avoir organisé une fausse garde à vue pour libérer son indic et pointent « d’incontestables manquements » du parquet de Paris.

LES FRANÇAIS N’ONT PLUS CONFIANCE EN LEUR JUSTICE ET SON MINISTRE DEPUIS LONGTEMPS NI DANS LEUR POLICE QUAND IL S’AGIT DE CES HAUTS GRADES OU FONCTIONNAIRES INFEODES A LA CLASSE DIRIGEANTE DU MOMENT ET BIEN SUR A NOTRE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE ELU ET REELU PAR DEFAUT PAR NOS CONCITOYENS QUI NE SAVENT PLUS QUI CHOISIR ?!

L'affaire a empoisonné de longues années la magistrature parisienne, soupçonnée d'avoir couvert les agissements d'un flic avec son indic. Après sept ans d'enquête, seul François Thierry, l'ancien patron de l'Office antistups (OCRTIS, devenu Ofast), devrait finalement être jugé pour faux en écriture publique, selon une ordonnance de mise en accusation (OMA) rendue par deux juges d'instruction lyonnais, le 30 août dernier. Les magistrats mis en cause ont quant à eux bénéficié d'un non-lieu mais ont été sévèrement égratignés par les juges d'instruction, ces derniers évoquant « d'incontestables manquements » déontologiques.

L'histoire commence en octobre 2015, avec les dénonciations d'un certain Hubert Avoine. Dans un courrier adressé au parquet de Paris, puis en audition, l'homme explique avoir été infiltré de longues années dans l'univers des narcos, et avoir côtoyé le cercle de quelques-uns des plus grands trafiquants de drogue au monde, comme celui d'El Chapo, le baron de la drogue à la tête du cartel de Sinaloa (retourné en prison en 2016 après une spectaculaire évasion). Hubert Avoine affirme être une source personnelle du chef de l'OCRTIS, François Thierry, et l'avoir renseigné sur de nombreuses affaires d'importations de stupéfiants. Il dit aussi bénéficier d'un passeport ouvert sous une fausse identité.

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Des tonnes de cannabis

Son récit, qui fera l'objet d'un livre* écrit avec le journaliste de Libération Emmanuel Fansten, déclenche l'ouverture d'une enquête préliminaire. Hubert Avoine relate notamment avoir assisté, en avril 2012 en Espagne, au chargement dans des voitures et par des policiers français, de plusieurs tonnes de cannabis lors d'une opération de « livraison surveillée », comme on l'appelle dans le jargon policier. Cette technique d'enquête consiste à laisser passer la drogue sur le territoire pour remonter tout le réseau et interpeller les commanditaires, quitte à perdre la trace d'une partie de la marchandise.

Controversée, cette méthode nécessite de s'appuyer sur des indics extrêmement bien informés. François Thierry l'a bien compris : sa principale source, Sophiane Hambli, n'est autre qu'un des principaux trafiquants de drogue français, accuse Hubert Avoine. Des relations qui vont particulièrement intéresser la justice française…

« Livraison surveillée »

Les juges d'instruction saisis de l'affaire vont ainsi découvrir qu'au printemps 2012, l'OCRTIS, sous l'impulsion de son chef, François Thierry, va monter une procédure fictive en vue d'extraire de prison Sophiane Hambli. Objectif : permettre à ce dernier de passer quelques coups de téléphone et de téléguider une cargaison de 6 tonnes de cannabis vers un piège tendu par la police. Sophiane Hambli est ainsi extrait 96 heures de sa cellule, et emmené dans un hôtel de Nanterre, sous la surveillance des policiers.

Grâce à ses indications, la drogue parvient en Espagne, où elle est prise en charge par des policiers sous couverture, puis récupérée par des trafiquants français, lesquels seront interpellés plus tard sur le territoire hexagonal. Problème, entre-temps : une grande partie du produit s'évapore dans la nature malgré les moyens techniques (balises, filatures, etc.) mis en place par les policiers.

Une mystérieuse disparition qui a éveillé de forts soupçons de la justice : François Thierry aurait-il fait exprès de laisser passer une partie de la drogue pour remercier son indic-trafiquant de drogue ? Cette hypothèse n'a pas pu être prouvée au stade de l'instruction. « La perte d'une partie du produit ne constitue pas en soi la preuve que Sophiane Hambli ou François Thierry aient eux-mêmes conservé le contrôle des stupéfiants ayant échappé à la vigilance des autorités françaises », notent les juges. Lesquels constatent toutefois « les failles majeures dans la surveillance des équipes ayant pris possession des stupéfiants importés dans le cadre de cette procédure de livraison surveillée ».

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Le parquet de Paris tiré d'affaire ?

Les juges d'instruction lyonnais estiment en revanche que François Thierry a bien commis le crime de faux en écriture publique, en montant de toutes pièces une procédure fictive destinée à extraire de prison son indic durant 96 heures. Le grand flic, lui, a toujours assuré avoir agi avec l'aval du parquet de Paris, en particulier Véronique Degermann, procureure adjointe.

Le 2 avril 2012, en effet, François Thierry se prévaut d'une enquête préliminaire pour obtenir l'extraction de son indic. Le lendemain, il sollicite auprès du parquet de Paris une prolongation de garde à vue. D'abord réticente, la magistrate à laquelle il s'adresse finit par donner son aval après s'être entretenue avec Véronique Degermann, sa supérieure hiérarchique. Le 4 avril, une nouvelle demande de prolongation de garde à vue est déposée, qui nécessite cette fois-ci l'accord d'un juge des libertés et de la détention (JLD)

Selon la chronologie retracée par les enquêteurs, le premier juge désigné va refuser de valider une telle procédure, invitant les policiers de l'OCRTIS à « revoir leur partition », selon le témoignage de ces derniers. C'est alors que François Thierry aurait appelé Véronique Degermann pour débloquer la situation. Un second JLD sera désigné qui, lui, acceptera la prolongation de garde à vue totalement factice. Le JLD en question n'a pas pu être identifié avec certitude, selon les juges d'instruction, les documents judiciaires ayant été détruits.

François Thierry contre les magistrats

Pour François Thierry, c'est donc la preuve qu'il n'a pas manœuvré seul, mais de concert avec le parquet de Paris qui connaissait parfaitement les tenants et les aboutissants de ces livraisons surveillées. Les juges d'instruction ont finalement été convaincus du contraire. « Il doit être souligné que Mme Degermann n'a pas demandé, au cours des appels téléphoniques que lui avaient adressés tant [sa collègue du parquet, NDLR] que François Thierry, des éléments d'explications approfondis, notamment en se faisant communiquer les PV d'audition (qui n'existaient donc pas) de Sophiane Hambli », notent les juges.

« De même, poursuivent-ils, Mme Degermann va, après les deux prolongations de cette garde à vue, se désintéresser complètement de cette affaire si particulière. Ces éléments auraient dû attirer son attention. Son absence de vérifications ou de curiosité constitue, à tout le moins, une légèreté coupable et un manque de professionnalisme flagrant […] Ces incontestables manquements d'ordre déontologiques et/ou disciplinaires, en l'état caractérisés, ne dispensent pas de la recherche de l'élément moral ; à savoir la connaissance concrète qu'elle avait de la situation, pour que son comportement puisse constituer une infraction pénale. » Ce qui n'a pas pu être prouvé, estiment les juges.

Ces derniers accablent donc François Thierry : « Les dysfonctionnements majeurs constatés par la présente instruction ont été rendus possibles par l'adoption intentionnelle par le chef de l'OCRTIS d'une logique de cloisonnement consistant à donner à ses interlocuteurs, et notamment aux autorités judiciaires françaises, une information parcellaire, pratique facilitée par l'insuffisance du contrôle exercé par le parquet JIRS de Paris sur l'action de l'OCRTIS. »

Une magistrate critiquée pour ses « pratiques professionnelles »

La procureure adjointe aurait ainsi été accaparée au même moment par l'affaire Merah. « Sa disponibilité, tant matérielle qu'intellectuelle, pour se prêter à cette “fausse” garde à vue était donc particulièrement réduite », écrivent encore les juges. Pas tendres pour autant avec leur collègue du parquet : le fait qu'elle ait saisi le juge des libertés et de la détention pour prolonger la garde à vue « sans aucune connaissance de la procédure, et sans procès-verbal, aussi critiquable soit-il sur le plan des pratiques professionnelles, est insuffisant à établir son information sur la fausseté des actes ainsi ordonnés ».

« On soulignera enfin que s'engager dans une telle entreprise sans s'assurer d'être la seule et unique interlocutrice de l'OCRTIS, et en laissant « l'affaire » se régler avec une collègue « novice » dans le service, n'ayant pas du tout été informée « des tenants et des aboutissants », et en prenant, de surplus, le risque de recourir à une saisine du JLD pour une fausse garde à vue, ce qui élargira considérablement le cercle des gens « dans le secret » et mettra « dans la boucle » des collègues du siège sur lesquelles elle n'a aucun lien hiérarchique, apparaît extrêmement hasardeux et risqué pour une femme qui venait d'être nommée à un poste très élevé de la hiérarchie judiciaire ».

Et les juges de renoncer à renvoyer Valérie Degermann devant les assises : « Le fait qu'elle ait pu être abusée l'espace d'un bref instant par François Thierry [en qui elle avait totale confiance à l'époque] […] ne peut être écarté. En conséquence, sa participation consciente et active à cette fausse garde à vue ou le fait de l'avoir cautionnée ne ressort pas du dossier. » Contactée, l'avocate de Valérie Degermann, Me de Warren, n'a pas souhaité commenter le non-lieu accordé à sa cliente. Me Szpiner, conseil de François Thierry, n'a pas répondu à nos sollicitations. Un appel a été formé contre l'ordonnance de renvoi.

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arrogante et notre justice défaillante pour ne pas dire autre chose et ces ministres Garde des sceaux qui se succèdent mais inféodés aux pouvoirs en place comme ce bon DUPOND MORETTI ex avocat spécialiste des vices de formes et acquittements qui on fait sa notoriété et fortune !?

Avec des dirigeants qui nous gouvernent comme notre petit bourgeois roitelet monarque parvenu et cette justice qu'on dit indépendante !?

Mais pas sans magouille et corruption diverses caractérisés par des lenteurs pour juger des affaires délicates ou politiques selon le pouvoir en place du moment !

En fait cette Veme république monarchique qu'on pourrait qualifier de bananière n'a pas évolué avec cette justice à différente vitesse selon les inculpés concernés et surtout quand cela concerne des hauts fonctionnaires ou ministres voir même indirectement jusqu'au chef d'état (qui bien sur se réfugie comme d'autres avant lui derrière son immunité présidentielle !?)

Ce n'est qu'un scandale de plus qui touche notre société française un fléau ces trafics de stupéfiants et drogues diverses qui rapportent tant depuis des lustres et dont nos gouvernements de tous bords ne peuvent éradiquer (ou ne veulent pas) qui gangrène même jusqu'au plus haut de l'état car pouvant faire remonter des responsabilités difficiles à dissimuler à la vue des Français si mal gouvernés depuis + de 40 ans ou le chacun pour soi et l'argent roi facile règne en maitre !?

Cette affaire judiciaire et politique glauque sera surement étouffée habilement si elle prend trop d'importance par le pouvoir actuel !?

Car les Français lambda bien qu'en démocratie n'ont pas la main car leurs institutions de la république actuelle ne sont pas nettes et ils ont donné trop de pouvoir à un seul homme et à une clique gouvernementale qui lui est inféodée (mais ce ne sont pas les premiers sous cette république depuis 64 ans ..!?)

Jdeclef 17/09/2022 11h11


1 commentaire:

  1. Messieurs les modérateurs frileux hypocrites du PoInt ont censuré arbitrairement ce commentaires car inféodé à leur rédactions orientées en faveur du pouvoir en place ce qui est stupide car il ne respecte pas pas la liberté d'expression droit inaliénable dans notre constitution car toutes vérités est bonne à dire n'en déplaisent à ces petits esprits étriqués et de plus quand même déjà diffusé sur d'autres médias et réseaux sociaux car nous sommes en France pays des droits de l'homme et libre démocratique donc ces censures moyenâgeuses sont stupides voire anachroniques

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