Conseil
national de la refondation : un nouveau « machin » ?
Le président descend dans l’arène ce 8 septembre à Marcoussis avec cet outil de concertation, censé donner à voir sa nouvelle méthode de gouvernance.
(MAIS QU’ELLE ARENE ? DE GRAND MOT MEDIATIQUE
CREUX DONT SOUFFRE LES FRANÇAIS ?!)
QUAND ON A PAS D’IDEES ON CREE « UN MACHIN
» QUI S’AJOUTE À LA COLLECTION QUI EXISTE DÉJÀ REUNIONS DE BAVARDS OU IL NE
SORT RIEN DE POSITIF OU CONCRET DU SIMPLE VENT POLITQUE DEFAUT DE LA FRANCE DE
CETTE VEME REPUBLIQUE OBSOLETE USEE VIEILISSANTE !
Il est comme ça, Emmanuel
Macron. Plus les réticences s'expriment à propos de l'une de ses idées, plus il
est conforté dans sa volonté de la mener à bien. L'exemple du Conseil
national de la refondation (CNR) confirme cette détermination présidentielle –
ou entêtement, c'est selon. Trois mois après avoir annoncé à la surprise
générale et en pleine campagne législative la création de cette nouvelle
instance de dialogue aux contours flous et inspirée du Conseil national de la
Résistance – rien que ça –, le chef de l'État va lui-même la lancer ce jeudi
depuis un autre CNR, le centre national du rugby de Marcoussis (Essonne), en
présence d'une cinquantaine d'invités, dont la Première ministre Élisabeth
Borne et plusieurs membres du gouvernement.
Face au scepticisme qui entoure cette initiative, le président entend bien
« mouiller la chemise », selon son entourage, pour tenter de
convaincre les récalcitrants et donner tort aux représentants politiques
et syndicaux qui ont massivement décidé de boycotter l'événement. Il a même
bloqué toute la journée dans son agenda pour donner à la première réunion
de son CNR un retentissement maximal… « Il a voulu le format le plus long,
le plus ouvert et le plus libre possible », fait savoir un conseiller. Du
côté des politiques, seuls les partis de la majorité seront représentés. Du
côté des syndicats, seule la CFDT, par la voix de Laurent Berger, souhaite
participer. Du côté des institutions, Gérard Larcher, président du Sénat, a
décliné l'invitation. C'est peu dire que le CNR commence dans l'adversité.
Coignard – CNR : l'étrange inspiration d'Emmanuel
Macron (qu’il n’a pas !?)
Dans le prolongement du grand débat national puis de la
convention citoyenne sur le climat, Emmanuel Macron cherche donc, avec son CNR,
à « revivifier la démocratie », à mettre autour de la table les
« forces vives » de la nation pour « prendre le temps de dialoguer,
de sortir des postures », détaille un protagoniste qui a participé aux
préparatifs. Sur des thématiques formulées par le fondateur d'En
marche ! – « l'indépendance, le plein-emploi, la neutralité carbone,
les services publics pour l'égalité des chances et la renaissance
démocratique » –, les participants seront invités à « partager un
diagnostic » et à éventuellement proposer des solutions pour le pays, à
l'échelle nationale comme locale. L'accent doit notamment être mis sur l'école
et la santé, grands chantiers annoncés du quinquennat. Pour susciter l'intérêt
autour de cette instance, l'Élysée indique que les idées pourront ensuite
donner lieu à des projets de loi, règlements, politiques publiques… voire à des
référendums.
Innovation
Emmanuel Macron, marqué par la crise des Gilets jaunes et préoccupé par les
fractures et les divisions qui traversent le pays, a répété durant sa campagne
qu'il voulait « associer » davantage les citoyens à la prise de
décision, « inventer quelque chose de nouveau », sans jamais réussir
à donner corps à cet objectif. Richard Ferrand a cru bon à un moment de parler
de « grand débat permanent », avant d'être désavoué. Réélu, le
président a continué à cogiter, peinant à trouver la matérialisation
concrète de son objectif. Le mot « compromis » n'est plus tabou dans
sa bouche. Certains autour de lui ont plaidé pour une grande conférence
sociale. Inefficace, retoque le chef de l'État. Et puis, il renvoie au
quinquennat Hollande, à la recherche de la synthèse permanente qui mène à
l'inaction. Les syndicats, en plus, sont de moins en moins représentatifs.
« Pour lui, c'est un théâtre d'ombres. Il ne voulait pas d'un truc
à la papa », décrypte un fidèle. Lui, le champion de la
disruption, veut innover et surprendre.
Au cours du premier mandat, une élite éclairée
a voulu réparer le pays comme on répare une voiture. Ça n’embarquait pas
suffisamment le pays. C’est pour ça qu’il faut des conventions citoyennes, des
grands débats…Un compagnon de route du
président
Le CNR repose avant tout sur un constat d'échec : réalisant qu'il ne
pouvait pas dérouler ses réformes comme il l'a fait en arrivant au pouvoir en
2017, il fallait pour Emmanuel Macron trouver un pare-feu, un espace
d'expression pour éviter que la défiance ne se transforme en révolte. « Au
cours du premier mandat, une élite éclairée a voulu réparer le pays comme on
répare une voiture. Ça n'embarquait pas suffisamment le pays. C'est pour ça
qu'il faut des conventions citoyennes, des grands débats… », confiait en
mai un compagnon de route du président. Après tant de turbulences, il faut
trouver les voies et les moyens de l'apaisement. Emmanuel Macron en a fait une
priorité, d'autant plus convaincu après s'être fait sermonner durant toute la
campagne présidentielle sur le terrain. « Nous devons élargir la base du
consensus. On ne peut pas réformer avec seulement les retraités et les
CSP+ de notre côté. Le président ne veut pas de nouveau devoir réagir sur
un mouvement social », narre l'un de ses plus proches. « Le vrai
risque de ce quinquennat, c'est la crise sociale, qui déboucherait sur une
crise de régime », abonde un ministre.
Pas de tirage au sort
Avant le crash du second tour des élections législatives qui a privé le
pouvoir d'une majorité absolue, l'Élysée battait le rappel, voulant soi-disant
inscrire le CNR dans l'héritage historique de la refondation de 1789. Ni
plus ni moins… L'acronyme rappelant directement l'œuvre de Jean Moulin, la
comparaison avec le contexte d'après-guerre n'a pas disparu, mais le discours
du Palais autour de ce projet se veut moins grandiloquent, plus prudent. Le
contexte politique a changé, et beaucoup ont même espéré que cela suffise à
dissuader le chef de l'État de le relancer.
Conseil national de la refondation : Macron, quelle
Histoire ?
Au contraire, il a passé son été à mûrir le format. Le
secrétaire général adjoint de l'Élysée, Pierre-André Imbert, a dû plancher sur
la méthode et le calendrier. Conscient du risque d'échec, Emmanuel
Macron a proposé à François Bayrou, haut-commissaire au Plan, d'en prendre
la responsabilité. Manière aussi d'embarquer son allié dans l'aventure, qui
était, et c'est un euphémisme, perplexe quant à l'initiative du président. En
échange, le patron du MoDem a obtenu que ce dernier renonce à l'idée de tirer
au sort des citoyens pour y participer. Résultat, jeudi à Marcoussis, seuls des
« représentants associatifs, syndicaux et mutualistes » seront
présents, annonce l'Élysée. « Le CNR a de quoi rapprocher les
Français, qui nous écrivent pour nous dire qu'ils veulent participer. Il y
a un énorme potentiel dans la société qui est souvent stérilisé par la
représentativité uniquement institutionnelle. Il faut construire quelque
chose », affirme François Bayrou. « Ce sera un truc de notables,
c'est complètement à côté de la plaque », peste un responsable de la majorité.
En effet, même dans son propre camp – et c'est une première –, Emmanuel
Macron fait l'unanimité ou presque contre lui avec son CNR. Les ministres
appelés à se saisir de l'objet ne se bousculent pas pour en être. « C'est
une mauvaise idée totalement impraticable », proteste l'un. « Une
usine à gaz », grimace un autre. Pourtant, le top départ du CNR doit aussi
marquer « l'entrée en mêlée » du président dans son second mandat.
Or, « le chef de l'État est en train de sortir des radars. On vit une
crise du pouvoir et de la gouvernance », s'inquiète un député chevronné de
la majorité.
Les oppositions y ont en effet vu l'opportunité d'humilier le président à
peu de frais, en refusant d'y participer. Même Édouard Philippe,
l'ex-Premier ministre, est excusé, retenu par un déplacement au Québec.
Emmanuel Macron aurait été surpris de l'attitude de Gérard Larcher, l'un
des premiers à avoir revendiqué son boycott. Il a même envoyé son
émissaire Thierry Solère discuter avec lui et avec d'autres élus Les
Républicains, pour tenter de les rattraper. « Gérard Larcher est
totalement tenu par sa majorité sénatoriale. À l'approche des élections, il ne
pouvait pas aller contre eux », griffe un ténor de la macronie.
« Jeudi, c'est le rendez-vous de ceux qui souhaitent avancer dans le
dialogue pour affronter les défis auxquels sont confrontés les
Français. La porte restera malgré tout ouverte, mais je n'ai pas vu que la
politique de la chaise vide faisait avancer les dossiers », riposte-t-on à
l'Élysée.
Pari risqué
Lundi, le président a reçu pendant plus de deux heures à l'Élysée les
associations d'élus – maires, départements et régions de France – qui ont
finalement accepté de jouer le jeu. « Si l'enjeu est la photo, c'est du
théâtre. On ne reconnaît pas la pertinence du CNR, mais on ira parce qu'on a obtenu
des garanties notamment sur une grande loi de décentralisation », explique
au Point David Lisnard, président Les Républicains de l'AMF.
Le Conseil national de la refondation sauvera-t-il les
retraites ?
Ce nouveau format de discussion est donc un pari risqué et
semé d'embûches pour le président, dont l'autorité est de plus en plus défiée
par les oppositions. Après avoir échoué à mettre tout le monde autour de la
table, il devra convaincre jeudi de la sincérité de sa démarche, de sa volonté
de ne pas contourner le Parlement, tout en définissant un but précis, encore
nébuleux. À ce stade, aucune échéance claire n'a d'ailleurs été fixée par
l'Élysée. Le président est désireux « d'inscrire le CNR dans la
durée » et des points d'étape réguliers sont annoncés, en plus d'une
déclinaison territoriale, à l'échelle des « bassins de vie ».
Derrière cette intuition présidentielle, beaucoup y voient une
« opération de diversion destinée à camoufler l'absence de vision et de
cap pour son second mandat ». La gestion de la crise énergétique
le replace certes au-dessus de la mêlée et redonne de la visibilité à
l'exécutif. Mais depuis sa réélection, l'hôte de l'Élysée semble tâtonner et
chercher un nouveau mode d'action, pour reconstruire un lien avec les Français.
Preuve d'un certain flottement au sommet de l'État, les signaux
contradictoires se multiplient : le gouvernement communique sur le recours
au 49.3 sur les textes budgétaires au Parlement au moment même où le président
est censé montrer qu'il veut rompre avec la verticalité et instaurer un nouveau
dialogue, une convention citoyenne sur la fin de vie ainsi qu'une loi sur le
sujet sont annoncées à la veille du lancement du CNR…
Au pied du mur, ses performances du grand débat lui avaient permis de
reprendre la main et du capital politique. La convention citoyenne sur le
climat, qui avait débouché sur une loi, a fait beaucoup de déçus, du côté des
participants comme du côté des dirigeants politiques. Avec son CNR, Emmanuel
Macron donne le sentiment de vouloir renouveler l'expérience pour se donner un
nouvel élan, au risque de lasser et de ne susciter que de l'indifférence. À
l'heure où l'on parle de restrictions, de possibles coupures de courant cet
hiver, les Français auront-ils le cœur à se réunir pour poser les bases de
la « refondation » du pays ?
Macron prépare déjà
l'après-Macron
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Avec
ces discours ou bavardages soulants s'écoutant parler pour ne rien dire d'utile
ne faisant que supposer être le grand conseiller donneur de leçons bienpensant
qui sait tout (mais rien en fait !?)
Ce
CNR n’est qu'un de ses multiples conseils de défense dont ont change le nom ou
autres dont il abuse ou grands ou petits débats non suivis d'effet car il n'en
tient pas contre (ou très marginalement !)
Car
depuis son 1er quinquennat çà il pérore car profitant d'un pouvoir trop grand
que la constitution de cette Veme République lui a donné qu'il utilise mal ou
peu comme il l'a prouvé depuis 2018 et les premières manifestations violentes
qui ont eu lieu par les Français mécontents gilets jaunes ou diverses autres !
Malgré
un semi-échec depuis sa réélection par défaut par des Français craignant le
lendemain aux législatives il n'a rien changé à sa méthode et habitude de
gouverner il gouverne mal par indécision tergiversation procrastination car les
conseilleurs ne sont pas les payeurs !
Ce
qui explique en partie l'absence de politiciens divers de l'opposition bien que
médiocre mais pas seulement à la réunion de ce fameux CNR sans originalité !
Car
depuis la crise ukrainienne et ses parlotes creuses avec ce dictateur russe
faux jeton patenté notre chef d'état ce ridiculise mais comme il n'a pas
d'amour propre comme son prédécesseur F.HOLLANDE qui a jeté l'éponge avant la
fin de son quinquennat mais lui avait une excuse ayant subi les attentats
islamiques de la FRANCE !
Notre
chef d'état actuel n'est qu'un petit bourgeois parvenu sans envergure qui se
prend pour un monarque comme d'autres avant lui mais qui ne sait pas agir
rapidement et fermement car pleutre gonflé d'orgueil comme une baudruche crevée
que les Français ont réélu pour avoir des bâtons pour se faire battre par des
dirigeants et gouvernements qui ont déjà marqué de leur empreinte leurs
incompétences !
C'est
de leur faute à ces français qui l'ont élu et réélu en plus car mauvais votants
depuis + 40 ans !
JDECLEF
08/05/2022 10h17
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