Michel
Richard – Élisabeth Borne-Bruno Le Maire, super conflit pour superprofits !?
CHRONIQUE.
L’une n’exclut pas de taxer les superprofits. L’autre ne veut pas en entendre
parler. Crise au sommet. Et si on appelait le GIGN ?
UN
GOUVERNEMENT ET CERTAIN MINISTRE QUI NE SONT PAS SUR LA MEME LIGNE DE LA 1ere
MINISTRE SANS COMPTER UN PRESIDENT QUI NE FAIT RIEN A PART FAIRE UN CONSEIL
NATIONAL DE LA REFONDATION FUMEUX NE PEUT MARCHER CORRECTEMENT !
Il se trouve que cette
fichue crise qui nuit à tout le monde profite à quelques entreprises,
pétrolières, gazières et maritimes notamment. Et cela par une sorte d'effet
d'aubaine, sans que leur management, leur conduite des affaires, leur habileté
y soient pour grand-chose. Ainsi sont nés des superprofits se chiffrant en
milliards d'euros. Qu'en faire ?
Le gouvernement en est encore à se le demander. C'est même pour lui une
affaire empoisonnée qui oppose, au grand jour, la Première ministre, issue de
la gauche, à son ministre de l'Économie, venu de la droite. Ce qui n'est pas
rien, et fait tache, quoique les deux fassent semblant d'être sur la même
ligne. De quoi en rire.
Élisabeth Borne ne ferme pas la porte à leur taxation si, du moins, les
entreprises concernées refusaient de rendre du pouvoir d'achat aux Français. Total
Énergies, par exemple, qui a baissé le prix de l'essence dans son réseau de
stations, peut-elle s'en tenir quitte ? Et quid des autres heureux
bénéficiaires ?
Borne et Roux de Bézieux : deux discours
très accordés
Bruno Le Maire, lui, se félicite de la mesure du pétrolier
et veut n'entendre parler de rien d'autre. D'ailleurs, le ministre ne sait même
pas ce que sont les « superprofits », un concept pour lui vide de
sens. Ce qu'il sait, c'est que les entreprises doivent être profitables. Point.
Le reste relève d'une idéologie de gauche toujours prompte à taxer.
Une valeur sûre
On en est là, c'est-à-dire nulle part, mais pas pour toujours. Il faudra
bien faire ou ne pas faire. De plus, Olivier Faure, soutenu par la Nupes, vient
en rajouter en suggérant un référendum d'initiative partagée, dont il n'est pas
difficile de pronostiquer le résultat !
Car, bien sûr, l'idée de taxer les superprofits de multinationales que
l'on adore détester, fussent-elles tricolores, ne peut que plaire à l'opinion.
Faire payer les riches, c'est un slogan de valeur sûre. La passion égalitaire
des Français, quoiqu'impossible à étancher, se trouverait flattée de pareille
ponction fiscale.
En outre, quand chaque Français est amené à payer son écot à la crise, à
l'inflation, à l'énergie et au climat, il serait politiquement scabreux
d'exempter de tout effort supplémentaire les entreprises les plus riches. Leur
dispense d'exemplarité serait un défaut de solidarité. Accessoirement, à les
épargner, Emmanuel Macron se conforterait en président des riches. Fâcheux.
Gagnant-gagnant
Face à quoi, Bruno Le Maire réplique en deux arguments. D'abord, la promesse
d'Emmanuel Macron de ne jamais créer d'impôts. Le Maire s'en fait le gardien et
le chantre. Il est vrai que, sous son règne, jamais les impôts n'ont autant
baissé. Une prouesse dans un pays asphyxié par leur poids et shooté à
l'addiction fiscale. Changer de pied serait se priver d'un titre de gloire.
Deuxième argument, on attenterait aussi à la confiance durement acquise
auprès des étrangers en ne respectant pas la stabilité fiscale promise. Leurs
capitaux et leurs investissements baisseraient à proportion de l'atteinte à
l'attractivité française. « Taxer plus en France, c'est produire moins en
France », résume Le Maire. Privilégier l'immédiat et compromettre l'avenir
pour un petit plaisir passager, en somme.
Bruno Le Maire sur tous les feux
Comment s'en sortir ? On se permet une petite idée. Et
si, à l'issue d'on ne sait quelles conversations nocturnes, les compagnies en
question se portaient volontaires pour une contribution généreuse sur leurs
bénéfices exceptionnels ? Elles y gagneraient en image, le budget français
en argent et cela sans qu'aucun impôt ait été créé. Borne et Le Maire
s'embrasseraient, Folleville ! Du pur gagnant-gagnant.
On rêve ? Si d'aventure, il fallait
un intermédiaire discret à cette opération, on suggère les gendarmes du GIGN.
On apprend qu'ils négocient à merveille avec les hackeurs demandeurs de rançon
de l'hôpital de Corbeil-Essonnes. Ce serait bien le diable qu'ils échouent avec
de convenables dirigeants d'entreprises.
Cette
Veme république poussiéreuse monarchique obsolète :
Parle peu
mais pas pour rien dire car elle est posée et semble réfléchir ?!
Mais qui
l'écoute surement pas LEMAIRE rigide droit dans ses bottes comme d'autres
anciens ministres de ces quinquennats passés voyant plus loin et notamment en
2027 pour lui !,
Pourtant
comme 1ere ministre elle pourrait lui demander de mettre la pédale douce!?
Mais
comme elle est disciplinée et aux ordres directs du président de la république
qui semble totalement dépassé depuis sa réélection par défaut est aux abonnés
absent elle ne peut faire grand-chose car la majorité relative au parlement est
qu'elle n'a pas la main totalement et donc bien sur le chef d'état!?
Par cette
situation parlementaire bancale par des échecs présidentiels sanctionnés par le
Français qui commencent être lassés par ce monde politique de tous bords d'une
médiocrité lamentable !?
Mme BORNE
est semble-t-il une bonne technicienne qui a les pieds sur terre mais l'entourage
ministériel qu'elle est censée diriger dans son gouvernement est médiocre car
choisi par un président qui ne sait pas où il va dans tous les domaines !
Et pour
le vote du budget il ne serait pas étonnant car forcée qu'elle déclenche le
fameux 49/3 car avec la pauvreté de nos institutions de cette Veme république
que l'on n'arrive pas à modifier depuis + de 40 ans la FRANCE végète et ce sont
les Français qui en pâtissent !
Jdeclef 04/09/2022
11h40
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