M6 :
la valse de Vincent Bolloré, Xavier Niel et Daniel Kretinsky
LETTRE DES
MÉDIAS. L’abandon de la fusion avec TF1 aiguise les appétits pour le groupe M6,
que Bertelsmann souhaite céder. Trois candidats tiennent la corde.
LA TELE
DE PAPA ET SES 2 CHAINES PUBLIQUES + ARTE N’EST QU’UN SOUVENIR APPELE A
DISPARAITRE EN GAGNANT EN MEDIOCRITE A CAUSE DU PROFIT DRAINE PAR DES PROPRITAIRES
DE CHAINES TELEVISES QUI NE CONNAISSENT QUE L’ARGENT ROI PAS LA TELEVISION
PUBLIQUE NI LES TELESPECTATEURS !
Ils n'ont pas réussi à se
marier au premier regard. Seize mois après l'annonce de leurs fiançailles, les
groupes TF1 et M6 n'ont pas jeté le bouquet de la mariée, mais l'éponge. Ils
renoncent à la création d'un mastodonte d'environ quatre milliards d'euros de
chiffre d'affaires et détenant cinq chaînes de télévision puissantes, leurs
vaisseaux amiraux TF1 et M6, ainsi que LCI, TMC et W9. L'Autorité de la
concurrence n'a pas été sensible à leur argument de valider la création d'un
champion français afin de concurrencer les plateformes de streaming video
géantes que sont Netflix, Amazon Prime Video ou Disney +.
Cet abandon rebat les cartes. Bertelsmann souhaite vendre le groupe M6, car
il n'est pas numéro un en France. Il devrait relancer rapidement un processus
de cession de sa participation de 48 % du capital. Le temps presse.
L'autorisation de diffusion de la Six arrive à échéance en mai 2023.
« Je n'ai pas de plan B si l'opération avec Bouygues et TF1 ne se fait
pas. Une chose est sûre : notre stratégie reste basée sur l'effet de
taille et les économies d'échelle. Nous ne resterons pas seuls », confiait
Thomas Rabe, PDG de Bertelsmann, au Point
en mai dernier.
Au printemps 2021, la banque d'affaires JP Morgan, chargée de recueillir les
candidatures pour M6, avait reçu de nombreuses offres : celles de
Vincent Bolloré et Maxime Saada avec la galaxie Vivendi-Canal +, celle du géant
français de la production Mediawan où Pierre-Antoine Capton et Xavier Niel sont
associés, celle du milliardaire tchèque Daniel Kretinsky et celle du vieux
magnat italien des médias, Silvio Berlusconi. Même NRJ Group avait regardé le
dossier, mais sans déposer d'offres.
Favoristime français ?
Trois candidats tiennent la corde. Il y a d'abord Vivendi. Détenu par la
famille Bolloré, la société possède déjà le groupe de Canal +. Mais
il opère dans la télévision payante, qui fonctionne par abonnement,
distinct de celui de la télévision gratuite qui se finance essentiellement
grâce à la publicité. Reste à voir le poids total de l'ensemble présent
également dans la production, notamment avec StudioCanal. Vivendi devrait faire
un choix entre la radio Europe 1, tombée dans son escarcelle avec
Lagardère, et RTL, première station privée de France, qui appartient à groupe
M6. Pour le groupe dirigé par Arnaud de Puyfontaine et concentré sur la vente
de l'éditeur Editis et l'accélération de Canal à l'international, M6 est un
« nice to have, mais pas nécessairement un must have »,
assurait-on il y a quelques mois dans l'entourage de l'homme d'affaires breton.
Est-il devenu un « must have » ?
Xavier Niel et Pierre-Antoine Capton paraissent très motivés. Agacés
d'avoir perdu face à Martin Bouygues, soupçonné d'avoir bénéficié d'un
traitement de faveur de la part de l'Élysée, ils vont chercher à reprendre la
main. Xavier Niel est réputé entretenir de bonnes relations avec Emmanuel
Macron. Le duo pourrait tenter de le convaincre de marier un gros studio
d'origine française, Mediawan, dont le chiffre d'affaires dépasse
1 milliard d'euros et qui produit C à vous (France 5), les séries
HPI (TF1), Dix pour cent (France 2), Les Papillons noirs (Arte
et Netflix), le film Bac Nord, une série documentaire sur Orelsan…
Comme pour Vivendi, les engagements sur la production seraient scrutés de près
par l'Arcom et l'Autorité de la concurrence.
TF1-M6 : Benoît Cœuré, le « roi Salomon » de
la concurrence
Reste une candidature plus simple à première vue : celle de Daniel Kretinsky.
Le milliardaire tchèque, très francophile, ne détient que quelques actifs
dans les médias : l'hebdomadaire Marianne, Elle,
Télé 7 jours… Il a investi dans la chaîne business B-Smart. Pas
de risques concurrentiels a priori, donc. Selon certains observateurs, Daniel
Kretinsky n'a qu'un défaut : celui de n'être pas français. Après le fiasco
de la Cinq avec Silvio Berlusconi, le pouvoir politique est-il prêt, en 2022, à
donner à un investisseur étranger les mêmes chances qu'à un investisseur français
pour investir dans les médias ? Réponse d'ici quelques mois.
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Ne faut
pas rêver ce n'est qu'un concours de milliardaires qui jouent au Monopoly !
Pauvre
France et gogos de français qui se laissent piéger par cette manne publicitaire
qui ne profitent qu'à ces Messieurs friqués qui ne connaissent rien à la
télévision sinon faire de l'argent facile !
L'état
toujours à court d'argent devraient les ponctionner sans retenue car ils ne
méritent rien d'autres car au niveau des programmes télévisuels ils sont plus
que médiocres surtout TF 1 ancienne première chaine de la télé publique summum
de la médiocrité et pollué par la publicité débile invasive !
Mais comme
en France on passe son temps à copier nos cousins US d'outre atlantique la
télévision est devenue ce qu'elle est comme la radio médiocre que personne
n'écoute presque plus car par trop de chaines ou canaux d'écoute trop nombreux
loisir qui était populaire mais aussi pollué à outrance par ses publicités
débiles !
Heureusement
d'avoir supprimé la taxe de télévision devenue inutile car mal utilisé et qui
n’empêchait même pas la publicité !?
Jdeclef 17/09/2021
17h37
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