Pourquoi
le bouclier tarifaire devient intenable
Le
gouvernement veut faire passer une hausse des prix de l’énergie début 2023. Le
maintien du bouclier tarifaire en l'état coûterait jusqu’à 50 milliards
d’euros…
TOUT
EST RELATIF LA DETTE DE LA FRANCE AU 24/6/2022 SE MONTE À 2901,8 MILLIARDS 114,5 % du PIB sur les 10 pays les plus riches
LE JAPON en tête avec 266,2% du PIB LA FRANCE à égalité avec LE CANADA en 6 eme
position…
Cette fois, c'est peut-être
la véritable sortie du « quoi qu'il en coûte » que prépare le
pouvoir. Emmanuel Macron et Élisabeth Borne s'apprêtent à décider de combien
ils vont laisser le prix de l'électricité et du gaz augmenter à partir de début
2023, après avoir appliqué un bouclier tarifaire en 2022. Cette année, la
hausse du prix de l'électricité, qui aurait dû augmenter de 35 %, a été
limitée à 4 %. Quant au prix du gaz, il est bloqué depuis
octobre 2021 alors qu'il aurait dû bondir de 47 % à juin 2022…
Dans une interview accordée aux Échos,
le ministre de l'Économie et des Finances, Bruno Le Maire, a préparé les
esprits, jeudi 1er septembre. « Sans le bouclier
tarifaire, a-t-il prévenu, l'augmentation des tarifs du gaz et de l'électricité
serait d'au moins 100 % l'année prochaine ! Soit une hausse de
120 euros en moyenne par mois et par ménage ».
Il n'est évidemment pas question de laisser advenir une telle hausse – totalement
inacceptable pour les Français. Pas même une augmentation de 40 %,
a précisé l'homme fort de Bercy. Mais ces derniers vont bien devoir
assumer une partie du renchérissement des prix de l'énergie, après avoir été
préservés en cette année électorale. La remise d'État sur les prix du carburant
devrait même disparaître.
EXCLUSIF. Inflation, climat, fiscalité… Les vérités de
Tirole et Blanchard
Avec la crise du coronavirus, « on s'est habitué, pendant deux ans, à
avoir un État un peu nounou. C'était donc difficile de débrancher le quoi qu'il
en coûte », reconnaît un ténor de la majorité à l'Assemblée. Mais cette
fois, il va falloir se sevrer. « Les gens ne sont pas idiots. Le maintien
[du bouclier tarifaire] poserait la question d'un impôt différé. Les gens
se demanderaient qui va payer à la fin », justifie-t-il.
Un bouclier devenu hors de prix
Il faut dire qu'avec l'envolée actuelle des prix de l'électricité et du gaz
sur les marchés de l'énergie, le maintien du bouclier tarifaire dans sa version
actuelle, afin d'éviter le doublement des prix évoqué par Bruno Le Maire,
aurait coûté, rien que sur ces deux énergies, de « 40 à 50 milliards
d'euros » sur l'année 2023, si les prix devaient se maintenir au même
niveau toute l'année prochaine, a-t-on calculé à Bercy. Un gouffre
financier énorme, au moment où les taux d'intérêt auxquels la France emprunte
remontent. Même avec les hausses de tarifs que le gouvernement espère
faire accepter aux Français, il y aurait largement de quoi, dans ce
scénario très noir, empêcher le gouvernement de tenir sa cible de
5 % de déficit, qui doit déjà ne plus se réduire par rapport à 2022,
avoue-t-on au ministère de l'Économie et des Finances, qui n'envisage pas d'économies
budgétaires supplémentaires pour compenser.
Quels sont les ménages qui subissent le plus
l'inflation ?
Une inflation qui se diffuse à l'ensemble de l'économie
Au mois d'août, l'inflation par rapport au même mois de l'année précédente a
atteint 5,8 %, contre 6,1 % en juillet selon l'Insee. La hausse
générale des prix a donc légèrement ralenti, ce qui paraît encourageant.
Ce mouvement pourrait d'ailleurs se poursuivre en septembre et en octobre
avec l'augmentation à 30 centimes de la réduction sur les prix du
carburant, contre 18 centimes jusqu'ici.
Mais le pic d'inflation est loin d'être passé, selon Bruno Le Maire.
Celui-ci ne devrait pas être atteint avant « le courant 2023 », selon
le ministre de l'Économie et des Finances. Car la hausse des prix se diffuse
désormais à l'ensemble de l'économie. « Au début du choc, 70 % de
l'inflation était tirée par les prix de l'énergie, aujourd'hui, c'est
40 %, car les prix du pétrole ont beaucoup baissé », explique-t-on à
Bercy. Cantonnée au départ aux prix de gros facturés aux entreprises,
l'augmentation des prix se transmet désormais aux prix de détails facturés
directement aux consommateurs. « L'industriel de l'agroalimentaire, qui
avait retenu ses augmentations de prix pendant des semaines, les fait passer à
la rentrée », illustre-t-on au ministère de l'Économie et des Finances.
Selon l'Insee, le bouclier tarifaire, dans sa forme actuelle (y compris les
mesures sur les carburants), a permis de faire baisser le taux d'inflation en
France de plus de 3 points entre le deuxième
trimestre 2021 et le deuxième trimestre 2022. Sur cette période,
l'inflation a plafonné à 5,3 %, alors qu'elle aurait atteint 8,4 %
sans le bouclier… L'Insee note aussi que ce dispositif gouvernemental a
particulièrement protégé « les ménages les plus modestes et les plus
âgés », dont la part des dépenses d'énergies dans leur budget
est supérieure à celle des ménages aux revenus les plus élevés. On voit
donc à quel point l'affaiblissement du bouclier tarifaire
en 2023 risque d'être mal vécu. Le gouvernement pourrait décider
d'augmenter le chèque énergie pour amortir le choc des Français aux revenus les
plus limités. Reste à savoir si cela sera suffisant…
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En 2023
car il se dira obligé avec de multiples raisons et notamment l'UKRAINE c'est si
facile de dire cela comme alibi même si les Français n'en sont pas responsables
et c'est justement cela peut être qui ne passera pas (car les réductions sur
les carburants sont l'arbre qui cache la forêt) mais ça fait plaisir ces
baisses de quelques centimes de ces Français qui se sont habitués à leurs
voitures dont certains qui se sont éloignés des grandes villes comme en IDF et
qui ne peuvent plus se passer de véhicules quelque fois deux par foyer !
Mais il y
a le reste l'électricité et gaz que tout le monde utilise !?
Car nos
derniers dirigeants F.HOLLANDE et E.MACRON ont laissé se dégrader notre parc
nucléaire sans l'entretenir correctement ou n'en construisant pas d'autres
assez vite qui en plus ne fonctionne pas encore comme ce fameux EPR de
Flamanville et avons fermé nos centrales à charbon dont certaines devront être
remises en service tout ça peut être pour faire plaisir à des écolos illuminés empêcheurs
de tourner en rond ou même les parcs d'éoliennes et ceux en mer nous sommes le
pays le moins doté !
Voire développer
l'usage de panneaux solaires nombreux ou mêmes peindre les toits des immeubles
en blanc sans compter les isolations diverses des habitations car c'est l'état
et nos dirigeants qui nous gouvernent le réchauffement climatique ne date pas
d'aujourd'hui avec ces incendies qui ont fait peur (avec leurs pyromanes !)
Mais il
ne savent que bavarder et dire qu'il faut faire ceci ou cela depuis des lustres
mais cela coute cher alors maintenant il faut pressurer les Français pour
qu'ils puissent vivre normalement car prévoir il ne savent pas faire et « quand
ils ont le nez dedans ils disent que ça pue »?!
Mais
oublie qu'ils ont été élus pour çà diriger gérer agir et ne pas rejeter la
faute de leur imprévoyance coupable sur les autres ou le peuple (car là il
risque de ne pas se laisser faire les FRANCAIS Mrs les donneurs de leçons
qu'ils n’appliquent pas à eux-mêmes!?)
Jdeclef 02/09/2022
14h44 LP
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