dimanche 11 septembre 2022

Mr LARCHER ce vieux politicien est comme d'autres devrait passer la main il est usé comme cette V eme république monarchique obsolète

 

Michel Richard – Gérard Larcher, réfractaire en chef au CNR

CHRONIQUE. Le président du Sénat, volontiers lanceur d’alerte pour la démocratie, s’est pourtant fait propagandiste de la chaise vide. Une faute.

NOTRE FRANCE EST PAYS DE BAVARDS ET DE PALABRES QUI PIETINNE EN S’ECOUTANT PARLER QUI NE PROFITENT QU’A UNE PETITE PARTIE DE POLITICIENS QUE NOUS AVONS ELUS COMME DES NIAIS QUI NE REFLECHISSENT PAS ET PRATIQUANT LE CHACUN POUR SOI !

On peut penser ce que l'on veut de ce Conseil national de la refondation (CNR) inauguré jeudi par Emmanuel Macron. Ne pas bien comprendre l'objectif de ce drôle d'objet politique. Soupçonner qu'il ne soit qu'un « machin » (dixit Hollande) relevant davantage de la com présidentielle que de la réflexion et de la réforme. Se méfier de l'instrumentalisation politique qui pourra en être faite. Vilipender ce doublon avec le Conseil économique, social et environnemental. Avoir, pour tout dire, le plus grand doute sur une initiative mal fagotée.

Il est tout à fait légitime d'avoir de telles préventions et de nourrir pareils soupçons. À plus forte raison aurait-il été logique de les déjouer en y participant. De prendre Macron à son propre piège, si piège il y a. Mais non, comme un seul homme, tous les partis politiques d'opposition se sont désistés, animés dirait-on par une sorte de réflexe pavlovien : il ne sera pas dit qu'une seule initiative venant de lui puisse trouver grâce à leurs yeux. Le président serait infréquentable, et lui nuire serait de salubrité.

Le procès d'un pouvoir vertical

Avec le CNR, il s'agit de réunir, autour de quelques thèmes majeurs, tout ce que la France compte de forces politiques, syndicales, économiques et associatives. On pouvait penser que les partis seraient heureux d'avoir ainsi l'occasion de faire savoir leurs points de vue, de vouloir peser dans les débats, de s'opposer. On pouvait même penser que c'est leur rôle premier d'argumenter et de convaincre. Erreur. À croire qu'en refusant la main tendue du président, ils préfèrent perpétuer contre lui le procès d'un pouvoir vertical.

Conseil national de la refondation : un nouveau « machin » ?

De quoi ont-ils peur, tous ces grands garçons, si forts en gueule à tout propos et qui, là, se font porter pâles ? D'y perdre leur âme – serait-elle à ce point flageolante ? De se compromettre – seraient-ils si fragilous, influençables au premier mot ? Pensent-ils que Laurent Berger, qui, lui, ne se dérobe pas, sortira affaibli, hypnotisé, de la séance, la CFDT épousant soudain ce qu'elle reniait la veille ?

Ils arguent que le CNR pourrait contourner le Parlement, s'y substituer. Quelle bonne blague ! Que l'on sache, le Parlement n'a pas le monopole de la réflexion et de la création d'idées, mais il a le monopole de la loi, de son écriture et de son vote. Où est l'embrouille, où, le contournement du Parlement ? Rien ne l'empêche d'agir, d'ailleurs, et moins aujourd'hui que jamais avec la nouvelle donne des législatives.

On dirait bien que c'est le simple dialogue, c'est le principe même de la rencontre et du débat qui leur fait peur, confondus par eux avec une compromission inéluctable. Et c'est cette conception qui nous fait peur, à nous. La France insoumise peut faire le joli cœur en invitant à ses journées deux ministres macroniens et Rachida Dati, mais pas question de participer à un échange républicain sous l'égide de Macron. Même rebuffade côté Rassemblement national, qui se contente de jouer à l'Assemblée au bon élève convenable.

Coignard – Refuser la « main tendue », le jeu dangereux de l'opposition

Et que dire des LR, présumés raisonnables, ouverts à l'intérêt général, empreints d'une culture de gouvernement ? De son bureau doré du Sénat, Gérard Larcher ne cesse de s'inquiéter gravement de l'affaiblissement démocratique du pays, tirant toutes les sonnettes d'alarme. Mais lui aussi, quoique troisième personnage de l'État, se la joue rabougri et se dérobe.

Une guerre civile larvée

Se rend-il compte qu'il nourrit ainsi ce qu'il dénonce et dit l'inquiéter, cette crise démocratique montante où se parler entre adversaires devient impossible ? Se rend-il compte qu'en compagnie de tous les chefs de parti, il participe d'une sorte de guerre civile larvée ? Se rend-il compte que son abstention militante est désobligeante vis-à-vis de ceux qui jouent le jeu du dialogue, même avec méfiance ?

Associer l'opposition au budget ? Quelle drôle d'idée !

En aurait-il trop fait ? Son activisme anti-CNR lui vaut un cruel revers : en acceptant le rendez-vous du CNR, les trois associations d'élus locaux (dont la puissante Association des maires de France, présidée par le LR David Lisnard) se démarquent de lui, une gifle pour le président de la chambre des élus locaux.

Personne ne sait ce qu'il adviendra du CNR, s'il fera pschitt ou merveille. Admettons même qu'il s'étiole et s'éteigne : ne pas avoir essayé, avoir torpillé une initiative de dialogue et de débat restera une faute démocratique. Quand le dialogue est contaminant, toute rencontre compromettante et la vie politique déprimante, l'abstention est toujours gagnante. Pas vrai, monsieur Larcher ?

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Car il est contre ce fameux CNR peut être inutile à ajouter à tous ces comités Théodule ou autres grands et petits débats creux qui n'aboutissent à rien depuis les quinquennats du président bavardages ou l’on s’écoute parler pour ne rien dire d'utile (les fameux conseils de défense en étant les reflets très utilisés depuis la pandémie et la crise sanitaire !)

Des pétards mouilles qui faisaient pschitt dont il ne sortait pas grand-chose mais qui plaisait tant au président grand bavard qui agit peu ou pas du tout !

Par procrastination ou tergiversant à qui mieux mieux craignant sa propre ombre car peu courageux !

Mais le président du SENAT en pratiquant la chaise vide pour protester surtout contre le président cela ne sert à rien quand on n'a pas d'autres idées novatrices à proposer (si ce n'est que pour démontrer que ce Senat est la maison de retraites de vieux élus ayant occupé des fonctions importantes et qui ne sert pas à grand-chose si ce n'est couter cher aux français qui les engraissent !

La France par ses gouvernements de tous bords n'est qu'un pays dirigé par des bavards s'écoutant parler dont il ne ressort pas grand-chose ou les Français comptent les points de querelles creuses venant de tous bords politiques !

Et cela perdure depuis + de 40 ans les quinquennats n'ayant pas amélioré cela malgré des crises qui se succèdent c'est la principale raison pour laquelle la FRANCE régresse aux fils de ses mandatures car notre classe politique de tous bords est incurable et tant que les Français n'auront pas la volonté pour changer, cela perdurera et empirera (car on est encore en démocratie pour l'instant...!?)

Jdeclef 11/09/2022 15h42


1 commentaire:

  1. Pauvres modérateurs du Point coincés ce commentaire n'est pas abusif mais la simple vérités que certains ou leur rédaction inféodée au pouvoir si médiocre en place ne veulent pas voire et donc ne respecte pas la liberté d'expression inscrite dans notre constitution et çà cela est bien plus grave et donc à dénoncer car nous sommes encore en FRANCE pas en démocrature d'autre pays connus !

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