jeudi 1 septembre 2022

E.MACRON essaie de transmettre son blues aux Français car lui-même n'est pas capable de trouver de solution il ne sait que pérorer et s'écouter parler pour ne rien dire d'utile ?!

 

Les coups de blues du président Macron

CHRONIQUE. Annonces dramatiques, bains de foule à hauts risques, lancement de projets personnels presque unanimement critiqués… Que cherche Emmanuel Macron ?

CAR EN FAIT IL NE RISQUE RIEN JUSQU'EN 2027 IL VOULAIT LE POUVOIR IL L'A MAIS NE SAIT PAS SERVIR CAR IL EST PLEUTRE COMME SON PREDECESSEUR !

MAIS COMME IL Y A TELLEMENT DE GOGOS CHEZ CERTAINS FRANÇAIS QUI AVALENT TOUT VOTENT SI MAL ET NE SAVENT PLUS FAIRE LES BONS CHOIX DEPUIS 40 ANS « LES CAROTTES SONT CUITES » !?

Et maintenant, ce vendredi, un « conseil de défense », où sont convoqués en urgence la Première ministre et quelques membres du gouvernement : sur l'approvisionnement du pays en gaz et électricité. Puis, six jours après, le Conseil national de la refondation ! Avec ce nouveau projet, lancé fin mai – trois mois après l'entrée des chars russes en Ukraine et un mois après sa réélection, avec 58,54 % des voix –, on a cru comprendre qu'il s'agissait, pour Emmanuel Macron, de résistance. Comme pour de Gaulle en mai 1943, lorsque – le maréchal Pétain et son gouvernement, installés à Vichy, s'étant soumis à l'ennemi – le Général décidait, avec son délégué en France Jean Moulin, d'unifier tous les mouvements de résistance intérieure sous la bannière d'un Conseil national de la résistance.

Mais résistance à quoi ? Aux canicules ? Aux crises économiques et sociales annoncées ? À Vladimir Poutine et à ses alliés ? Personne n'a très bien compris pourquoi, en pleine crise internationale, alors que les Français ont élu de nouveaux députés, alors que l'Assemblée nationale a commencé à débattre jour et nuit et qu'un nouveau gouvernement, avec à sa tête une femme respectée, Élisabeth Borne, vient à peine d'entamer une tâche immense de reconversion économique et de réconciliation nationale, le président de la République, non content de dresser contre lui les diplomates par sa réforme du Quai d'Orsay, souhaitait maintenant créer, en dehors des institutions de la République, « une instance de dialogue réunissant toutes les forces politiques, économiques et sociales du pays pour plancher sur les grands défis à venir ».

Son lancement est annoncé pour le 8 septembre. Beaucoup y voient la marque d'une défiance tenace de l'Élysée à l'égard du Parlement et des élus en général. D'ailleurs, les Insoumis, le Rassemblement national et les Républicains ont déjà annoncé leur refus de participer à ce nouveau « machin ». Le président du Sénat, Gérard Larcher, troisième personnage de l'État, a fait savoir qu'il condamnait cette initiative : « Vouloir réunir dans une même instance des parlementaires, seuls constitutionnellement habilités à voter la loi et contrôler l'exécutif, et des représentants de la société civile, a-t-il écrit au chef de l'État, ne peut qu'aboutir à une confusion des rôles. » L'ancien Premier ministre, Edouard Philippe, sera lui aussi absent.

Macron : une refondation aux fondations très incertaines

Pas de grand rabougrissement !

Mais voilà. On dirait que c'est, pour Macron, une façon de se convaincre qu'il reste maître du jeu. Un moyen, aussi, d'inquiéter les gens « en place »… ou de réduire le rôle d'un Parlement dont il se méfie et même d'élus régionaux et locaux dont il a pourtant tenté, à la fin de son précédent quinquennat, de se rapprocher. En juin 2020, déjà, alors qu'il disposait encore d'une écrasante majorité au Parlement, le maître de l'Élysée lançait ainsi une « Convention citoyenne du climat ». Voulant ignorer qu'une commission paritaire travaillait depuis des mois au Sénat sur le thème « Climat et résilience », il invitait dans le parc de son palais 150 citoyens, hommes, femmes de toutes régions, qui avaient « planché » durant des semaines sur des sujets aussi vastes et nombreux que la bétonisation de l'espace, un plan de biodiversité et la transformation écologique. Le président partageait, disait-il dans un discours prononcé debout au milieu de la pelouse, face à des invités sagement assis sur des chaises de jardin, leur objectif de justice sociale. Mais sans vouloir taxer les dividendes et cesser d'attirer les capitaux.

« Mon projet, clamait-il le 16 avril 2022 en manches de chemise au milieu d'une vaste scène circulaire, face au Vieux-Port, est de réconcilier au lieu de diviser. Je veux complètement refonder. Je veux que ce soient cinq années de renouvellement complet, une réinvention, une nouvelle ambition. Nous avons bâti une civilisation et une culture, une volonté de toujours porter cette voix unique à l'égard du reste du monde. … » La guerre d'Ukraine avait commencé. Mais à Marseille, où il tenait son grand meeting de l'entre-deux-tours de la présidentielle, Macron semblait avoir retrouvé l'enthousiasme de 2017. « Cette fierté française, clamait-il, c'est cela ! Ce n'est pas le grand rabougrissement, la grande division, la grande séparation, qui consisterait à dire à des enfants nés sur notre sol qu'ils n'ont plus leurs droits… »

Sang et larmes

Est-ce le choc des résultats électoraux ? La prise de conscience qu'il n'arriverait décidément à rien en palabrant durant des heures au téléphone avec Poutine ? Ou les chiffres qui tombent, annonçant des lendemains économiques et sociaux plus rudes que prévu ? Quatre mois presque jour pour jour après le vibrant discours de Marseille et avant même de quitter le fort de Brégançon, où il laisserait à regret son jet-ski de jeune homme conquérant, le président réélu adoptait soudain un ton pessimiste. Au grand dam de son ministre de l'Économie Bruno le Maire, qui s'évertue à nous expliquer que la croissance repartira l'an prochain, il jouait « sang et larmes » façon Churchill. À Bormes-les-Mimosas le 19 août, il nous recommandait une « force d'âme pour résister aux incertitudes ». Puis, à peine de retour à Paris, et alors qu'il s'apprêtait à s'envoler pour Alger avec une impressionnante escorte, il multipliait les mises en garde. Dans une longue tribune publiée par l'hebdomadaire Challenges, il promettait de « défendre les finances des ménages français et de rénover nos institutions politiques ». Mais aussitôt, en ouverture du conseil des ministres de la rentrée, il sonnait « la fin de l'abondance, mais aussi des évidences et de l'insouciance » et insistait : « Je crois pour ma part que ce que nous sommes en train de vivre est plutôt de l'ordre d'une grande bascule ou d'un grand bouleversement. » Cette volontaire dramatisation visait-elle à lui donner l'allure d'un chef de guerre, au lendemain de la publication d'un sondage (Ifop) indiquant pour la première fois que la popularité de la Première ministre Élisabeth Borne dépassait, avec 41 % de satisfaits, celle du président qui l'avait nommée comme à regret ?Emmanuel Macron, le président et le jet-ski

Les trois jours en Algérie sans sa femme Brigitte allaient être une pénible épreuve. Négocier, sans trop l'avouer, de futures livraisons de gaz. Accepter, sans que cela se sache trop, l'accueil de futurs travailleurs algériens, alors qu'une majorité de Français, de plus en plus proches sur ce point des positions du RN, le refusent désormais. Aller jusqu'à Oran – 700 kilomètres aller-retour – pour y rencontrer des musiciens et promettre d'accueillir en France des artistes avant de revenir à Alger signer un accord avec le président Abdelmadjid Tebboune. Et soudain, bravant les consignes des services de sécurité algériens et les réticences de ses propres gardes du corps, faire arrêter sa voiture et en descendre sous les cris pour serrer des mains, mais aussi affronter des insultes. C'était une folie. Sa femme Brigitte le lui dirait à son retour, comme elle le lui dit chaque fois qu'en France il plonge ainsi, souvent pour d'interminables minutes, dans une foule mêlée et parfois menaçante. Mais c'est sa façon de se prouver qu'il est libre. Et capable de défier tous les dangers.

Diplomatie de la culture face à la diplomatie de l'islam

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