Coignard –
Éoliennes : ne pas confondre vitesse et précipitation
CHRONIQUE.
Emmanuel Macron veut diviser par deux les délais de mise en service des
éoliennes. Mais à quel prix, démocratique et politique ?
LE TEMPS PERDU NE SE RATTRAPE PAS QUAND ON N’EST PAS CAPABLE DE DECIDER RAPIDEMENT POUR AVANCER AU LIEU DE PIETINNER SUR PLACE !?
De New York à La Baule : deux villes, deux ambiances, que le chef de l'État a ralliées l'une après l'autre cette semaine. Dans la cité balnéaire de la côte atlantique, plus question de diplomatie, mais d'énergie. Le président inaugurait, ce jeudi matin, le premier parc éolien en mer, édifié au large de Saint-Nazaire : 80 hélices qui doivent, à terme, alimenter 700 000 personnes en électricité. Il planifie la construction d'une cinquantaine de parcs de ce type d'ici à 2050, et ne renonce pas pour autant à l'éolien terrestre. Avec une priorité fortement martelée : aller deux fois plus vite pour rattraper notre retard par rapport à nos voisins européens.
C'est le sens du projet de loi qui sera examiné lundi prochain en conseil des ministres, lequel vise à accélérer l'instruction des dossiers comme à réduire les délais d'examen des recours en justice. C'est aussi l'objectif d'une circulaire particulièrement vigoureuse adressée aux préfets à la mi-septembre pour leur enjoindre de faciliter la réalisation des projets dans leur département. Tout cela au nom de la nécessaire transition écologique, mais aussi de la crise de l'énergie dans laquelle sont entrées l'Europe en général et la France en particulier.
Vent de panique
Il convient toutefois de se méfier d'une confusion regrettable entre vitesse et précipitation. Même les associations écologistes, par nature favorables aux énergies renouvelables, s'inquiètent de l'instruction des dossiers à la hussarde qui négligerait, par exemple, la biodiversité. De surcroît, il est évident que construire des éoliennes sur chaque colline et devant chaque baie ne résoudra en rien la pénurie qui menace actuellement le pays. L'exécutif pourrait donner l'impression de céder à un vent de panique qu'il pourrait doublement regretter. À la demande des associations, il a déjà dû reculer et retirer de son projet de loi un article destiné à relever les seuils à partir desquels un parc éolien est soumis à une étude d'impact.
Éoliennes en mer : « C'est moche, mais c'est un mal pour un bien »
Il n'empêche. Tout semble mis en œuvre pour hâter les procédures administratives, au risque de limiter les possibilités de recours. Et cette volonté d'accélération pose une sérieuse question démocratique, au pays de la loi de 1901 sur les associations.
Sous un angle plus prosaïque, le gouvernement risque d'avoir bien du mal à trouver une majorité pour voter un texte qui favorise la prolifération d'éoliennes. Celles-ci ont été transformées en épouvantails par le RN durant toute la campagne présidentielle. Et les élus de droite ne sont guère mieux disposés à l'égard d'une source d'énergie intermittente, qui enlaidit les paysages ruraux mais qui épargne les métropoles. Ils auront tout le loisir, durant les débats, de rappeler que les engagements présidentiels sur le nucléaire n'ont, eux, donné lieu à aucune action concrète. S'il ne reste à l'exécutif que la gauche comme alliée potentielle sur ce dossier, il ne part pas exactement en pays conquis…
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Fait de
probant !
Maintenant
il s'affole et « coure après sa queue comme un chien perdu » qu'il
excuse ma grivoiserie car ses défauts on les a déjà subis procrastination
tergiversation inaction etc.
Car il ne
peut rattraper les 5 ans de temps perdu par ses indécisions et bavardages s'en
fin creux !
Ce n'est
qu'un acteur de théâtre de boulevard mais qui ne fait rire personne qui pourra
toujours imputer ces retards à ses prédécesseurs médiocres car tous nos
dirigeants ont fait la même chose depuis ces quinquennats passés !
Car nos
politiciens de tous bords de cette classe politique usée sont tout aussi nuls!
Mais en
plus dit-il ne pas confondre vitesse et précipitation mais de qui se moque-t-il
?
Il fait
le contraire il marche à reculons craignant son ombre et la réaction du peuple
Français frondeurs prompt à manifester leur mécontentement qui vont grossir en
action incontrôlée ce qui est grave !
Car le
fameux « quoi qu'il en coute est usé et éphémère » et a fait son
temps et a bien augmenté la dette pharaonique de la France !
Les
chèques en blancs comme les appelait dans le passé avant ont fait long feu !
Notre
président en fait n'était pas fait pour être chef d'état car élu et réélu par
défaut par des Français perdus depuis + de trente ans !
Les
événements internationaux graves ne l'on pas fait murir ou évoluer car les Français
n'ont pas de chance dans les choix de leurs dirigeants lui est là jusqu'en 2027
mais pas forcément son gouvernement qui peut tomber étant donné qu'il n'a
qu'une majorité relative au parlement!?
Ce qui
n’améliorera pas la situation de la FRANCE dans sa globalité intérieure ou
internationale !
L'automne
et l'hiver prochain seront très durs à subir pour les Français lambda à qui on
demande encore de se serrer la ceinture méthode usée mais pas nouvelle déjà
employée après les années 70 avec des rebonds périodiques après le
mitterandisme qui a capoté !
Cette V
eme république monarchique est usée obsolète il faut que les Français enfin le
comprenne !
Jdeclef 23/09/2022
16h15
Il faut que les modérateurs du point cesse de censurer arbitrairement les commentaires qui critique le Président parce que leur rédaction est en faveur du pouvoir présidentiel qui n'a rien fait de nouveau qui soit pour le peuple bénéfique cet hebdo devrait ce concentrer sur les l'informations ce serait plutôt son rôle en étant impartiale !?
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