Le face-à-face télévisé de François Hollande avec les
Français n'a pas convaincu.
Le face-à-face télévisé de François
Hollande avec des Français, sans précédent depuis son élection à l'Elysée, n'a
pas convaincu la presse, qui critique autant la forme que le fond de l'émission
de TF1...
Hollande sur TF1: «Encore raté» pour les éditorialistes
Thierry Borsa, dans Le Parisien, a vu «une démonstration inquiétante de la difficulté de François Hollande de trouver pour la seconde partie de son quinquennat l'élan, la volonté, la force de rassurer des Français qui, au lendemain de son intervention, ont toujours autant de raisons de douter».
«Des efforts payants dans dix ans»
Sur le fond du propos présidentiel, «François Hollande a affronté le vent contraire avec véhémence et annoncé - avec une certaine honnêteté - que les efforts demandés paieraient... dans dix ans», commente avec bienveillance Laurent Joffrin dans Libération, ajoutant toutefois : «Ce qui a manqué ? Parler à la gauche».«En confirmant sa politique de rigueur, il entretient la déception à gauche sans apaiser l'incrédulité à droite», analyse Michel Urvoy dans Ouest-France.
Hollande entre «député de base» et «consultation de sous-préfecture»
Sur la forme prise par le dialogue présidentiel avec quatre Français, Bruno Dive écrit dans Sud-Ouest que «l'émission d'hier a successivement transformé François Hollande en conseiller de Pôle Emploi, en guichetier d'aide aux entreprises, et finalement en député de base, un député dont la permanence aurait été le studio de TF1, et qui se voyait sommé de consoler, de rassurer, d'aider ses compatriotes dans la détresse ou le désarroi».Ce qui fait dire à Nicolas Beytout dans L'Opinion, qu'«on nous promettait un grand rendez-vous politique à la mi-temps du quinquennat, nous avons eu une consultation de sous-préfecture».
«Le contraste était saisissant entre l'ode présidentielle à une France qui bouge, qui invente, qui réussit, et la réalité de ces quatre Français pour qui la crise est bien concrète, quotidienne», commente Jean-Marcel Bouguereau dans La République des Pyrénées.
«Au moins cette opération de communication, l'aura-t-elle rapproché de ses lointains administrés le temps d'une soirée. La proximité se substitue à la légitimité», tacle La Nouvelle République du Centre Ouest sous la plume de Denis Daumin.
«Effacer l'anecdote ravageuse des "sans dents"»
Raymond Couraud, de L'Alsace, constate que «le président a surtout tenu à être compatissant, histoire d'effacer l'anecdote ravageuse des "sans dents"».«Le chef de l'Etat en a été vite réduit à assurer le service après-vente de sa politique et de ses pannes là où l'on attendait un visionnaire qui montre - enfin - le cap», renchérit Patrice Chabanet du Journal de la Haute-Marne.
Ce que Jean-Louis Hervois résume d'une phrase assassine dans La Charente libre : «Personne ne sait où tout ça nous mène, pas même lui».
On ne s'attendait à rien de nouveau
sur ce point là, on n'a pas été surpris !
Il est à douter qu'il ne remonte pas
la pente des déceptions déjà qu'il a engrangées!
On a vu un président mal à l'aise,
tendu, gêné qu'on lui pose certaines questions su son attitude et sa vie privée
qu'il a éludée à quoi on s'attendait:
Mais bien plus que dans ses
prestations antérieures diverses, il n'a pas été convainquant en ne montrant
pas que lui-même, il donnait l'impression aussi d'y croire et on ne peut pas
penser qu'il virera de cap toujours aussi flou et qu'il ne changera pas sa
politique malgré les questions précises des journalistes présents!
Non hélas cette émission n'a surement
pas convaincu ni passionné les français en ne leur donnant pas plus d'espoir de
changement positif bien que certains espéraient mieux, rien n'est sorti de
positif pour remonter le moral des français!
Mr le président F.HOLLANDE s'en tient
à une hypothétique embellie économique pour s'en sortir mais si elle arrive,
ce ne sera pas de sa faute!
Mauvaise soirée pour lui et nos
concitoyens!
(Car les français
acceptent bon gré mal gré de faire des efforts mais il faut que se soit donnant
donnant et l'état est encore loin de faire sa part en matière d'économie par
exemple)
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