François Hollande sur l'île de Sein, le 25 août 2014.
Jamais un président de la République
n'est apparu aussi faible alors que la fonction n'a cessé d'être renforcée ces
dernières années. La faute à l'actuel locataire de l'Elysée?...
François Hollande a-t-il tué le «job» de Président?
Le pouvoir a quitté l'Elysée
Mais le chef de l’Etat paie aussi l’évolution inéluctable du paysage politique qui, à petit feu, tue la fonction présidentielle. «François Hollande ne détruit pas la fonction, il est l’accélérateur de la crise institutionnelle» entamée depuis une vingtaine d’années, juge Christian Salmon, auteur de Les derniers jours de la Ve République.Pourtant, le passage au quinquennat et l’inversion du calendrier parlementaire en 2002 ont renforcé les pouvoir du Président. «C’est tout le paradoxe, analyse Jean Garrigues: la fonction s’est renforcée et dans le même temps, ceux qui l’ont incarnée l’ont désacralisée, Sarkozy en la trivialisant et Hollande en la banalisant, et le périmètre de son pouvoir réel s’est réduit».
Car, le problème majeur du chef de l’État, expliquent en chœur les deux experts, c’est qu’aujourd’hui, «le roi est nu». Avec la mondialisation et la construction européenne, le pouvoir est de moins à l’Élysée. Ce président tout puissant «apparaît désormais comme devant négocier ses marges de manœuvre à Bruxelles, soumis aux marchés et aux agences de notation», il se «défait de ses attributs du pouvoir»,
Le cercle vicieux de l'hypermédiatisation
Et l’hypermédiatisation actuelle rend encore plus visible cette «impuissance» et donc l’affaiblissement du Président. Et c’est un cercle vicieux car sous la double évolution médiatique et politique, le chef de l’État ne peut désormais qu’être en première ligne, il ne peut plus rester dans ce rôle d’arbitre, au-dessus de la mêlée, comme l’avait imaginé le général de Gaulle. Sans compter que les primaires, qui créent des «figures de présidentiables alternatives», aggravent ce constat, selon Christian Salmon. Elles jouent comme un virus sur le programme informatique de la Ve République qui brouille la répartition des rôles et les prérogatives des uns et des autres», ajoute-t-il.Pour toutes ces raisons, Hollande, ou, un autre en 2017, sont condamnés au «discrédit» car «l’évolution est actée», selon Jean Garrigues. La seule manière de se sauver? Procéder, a minima, à un toilettages des institutions. «Le moment est venu d’adapter les institutions à la réalité». Pour Christian Salmon, Hollande doit faire un référendum sur les Institutions. «Il resterait dans l’histoire comme l’homme de la transition entre la Ve et la VIe République».
F.HOLLANDE à deux décennies de retard
il résonne encore comme un secrétaire général de son parti PS qu'il a été,
croyant être un président normal style V eme république vieillissante qu'il
faut réformer voire changer!
Il n'a pas compris que le monde avait
changé et çà continue et pas seulement depuis la crise de 2008 qui à été le
détonateur d'une bombe à retardement, ce qui à fait ressortir des combats
économiques et autres qui le dépasse et qui a mis en exergue son inertie, indécision
et incompétence, il a aussi voulu jouer au "monarque" d'un autre
temps comme ses prédécesseurs (mais qui
n'étaient pas encore dans une telle situation de perdition!)
Alors il fait comme d'autres, il
s'accroche à la constitution qui le maintiendra au pouvoir jusqu'en 2017, mais
pour beaucoup de français qui se résignent il ne sert plus à rien!
Ce sera peut être le dernier président
de cette 5eme république qui n'est plus adaptée à l'évolution de notre société
et au monde moderne !
Hélas pour l'instant c'est les
français qui paient à sens unique sans retour d’amélioration attendue?!
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