samedi 20 février 2016

Alors pourquoi autoriser une telle manifestation tant on en connait les risques ?!

Bastia : des "engins explosifs" découverts à côté de la préfecture

Malgré de nombreux appels au calme, la manifestation qui vient de débuter risque d'être tendue à Bastia, où des "engins explosifs de forte intensité et dangereux" ont été découverts "aux abords de la préfecture". Le préfet de Haute-Corse a également appelé les organisateurs de la manifestation à prendre leurs responsabilités.
 
Ces engins - des boules de pétanque évidées et remplies d'explosif, a précisé une source proche du dossier à l'Agence France Presse - ont été découverts "dans le cadre des vérifications préparatoires à la manifestation de cet après-midi à Bastia (...) dissimulés aux abords de la préfecture", selon un communiqué de la préfecture.
"Ces constatations révèlent les vélléités de confrontation et d'agression de la part de certains, qui vont à l'encontre de la volonté de tous que la manifestation se fasse dans le calme", a ajouté la préfecture.
Rues presques vides, magasins fermés, dispositif policier encore discret mais bien présent : quelques heures avant la manifestation organisée en soutien à un supporteur blessé dans des heurts avec la police à Reims, les craintes d'incidents étaient vives dans la préfecture de Haute-Corse. Le jeune homme grièvement blessé à Reims, Maxime Beux, 22 ans, est quant à lui rentré en Corse samedi matin, et a immédiatement appelé "à la sérénité, à la dignité et au calme" par la voix de son avocate Cynthia Costa-Sigrist.

Des renforts de CRS

Après une semaine marquée par des heurts violents qui ont opposé à plusieurs reprises manifestants et forces de l'ordre à Bastia et Corte, les craintes d'affrontements lors de la manifestation de samedi étaient vives à Bastia, où un important dispositif policier, renforcé notamment par des effectifs venus de Nice et de Marseille, devait être déployé. En milieu de journée, ce dispositif restait toutefois encore discret, a constaté un journaliste de l'Agence France-Presse, même si des fourgons de CRS étaient stationnés derrière le palais de justice de Bastia, d'où doit démarrer la manifestation à 14 h 30.
Les rues de Bastia paraissaient très calmes : sur le boulevard Paoli, la principale artère de la ville, par laquelle la manifestation devrait passer, la plupart des magasins étaient fermés, le rideau de fer baissé. Place Saint-Nicolas, dans le centre-ville, quelques groupes de jeunes attablés à des terrasses de café confient espérer que tout se passe dans "le calme".

Crispations

Depuis quelques jours, les appels à l'apaisement se sont multipliés avant la manifestation, organisée notamment à l'appel de Bastia 1905, la principale association de supporteurs du Sporting Club de Bastia. Vendredi soir, le président nationaliste de l'exécutif de la Collectivité territoriale de Corse, Gilles Simeoni, a appelé à "désamorcer cette logique de confrontation", tout en mettant en garde contre "des risques avérés de dérapages et d'affrontements". Le président nationaliste de l'Assemblée de Corse Jean-Guy Talamoni a lui aussi appelé au "calme, à la dignité et à la sérénité". "Nous insistons encore une fois sur notre volonté d'apaisement (...). Ne laissons pas à nos ennemis la moindre opportunité de nous salir", ont aussi déclaré sur Facebook les membres de Bastia 1905, qui réclament une enquête "totalement impartiale" sur "l'agression" de Maxime Beux.
Maxime Beux assure avoir été blessé par un tir de Flash-ball des forces de l'ordre dans les incidents qui ont opposé des supporteurs bastiais et des policiers à Reims le 13 février après le match Reims-Bastia. Il a évoqué même, selon son avocate, "un guet-apens tendu par les policiers". Le parquet de Reims assure de son côté qu'il se serait blessé en tombant sur un poteau alors qu'il était poursuivi par des policiers.

L'université de Corte bloquée

Une information judiciaire pour "violences volontaires" a été ouverte à Reims pour clarifier les circonstances des incidents, et l'Inspection générale de la police nationale a été saisie. Les sept supporteurs du club impliqués dans les événements rémois - mais pas de Maxime Beux - ont également porté plainte pour "violences aggravées". Tous sont également poursuivis et doivent comparaître le 22 mars à Reims.
Après les événements de Reims, survenus dans un contexte marqué en outre par les crispations entre Paris et les dirigeants nationalistes corses parvenus au pouvoir à la faveur d'une victoire historique lors des élections territoriales de décembre, des incidents violents avaient éclaté dès dimanche soir à Bastia, puis lundi et mardi à Corte. L'université de Corte a été bloquée par les syndicats étudiants nationalistes pendant trois jours. Les cours avaient repris jeudi, mais le blocage a repris dès vendredi, pour protester contre la condamnation à 10 mois de prison, dont 5 ferme, prononcée à l'encontre d'un étudiant interpellé lors des incidents de mardi soir à Corte.
À la différence des grandes manifestations nationalistes des années 1980-1990, strictement encadrées par des organisations politico-militaires, des groupes de jeunes gens très mobiles et déterminés affrontent désormais les forces de l'ordre dans de véritables scènes de guérilla urbaine en fin de défilé.
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Et ce suite à des échauffourées à REIMS suite à un match de foot de l'équipe de ce petit club de BASTIA et d'un blessé lors des affrontements avec la police, on marche sur la tête !

Pas étonnant en Corse c'est une forme de culture archaïque de faction indépendantiste et comme les règlements de compte lié à une forme de mafia de cette ile,  car ce type de terrorisme n'a rien à voir (avec le terrorisme islamique)

Des explosifs retrouvés, hélas la Corse est une région où l'on utilise des explosifs à tout va pour détruire des bâtiments privés de propriétaires non corses ou souvent des symboles de l'état républicain métropolitain français !

Cette belle région faisant parti de notre république n'en déplaise à certains Corses d'une population de simplement un peu plus de 300 000 habitants sème le désordre et la violence voir aussi une forme de racisme ilien pour obtenir parait-il une autonomie ou indépendance ?

On pourrait leur proposer un referendum, c'est très à la mode, c'est temps ci pour autant les corses eux-mêmes ne sont pas sûr d'y adhérer !
En résumé cette ile est un fardeau pour l'état républicain français depuis des décennies sous tous les gouvernements français qui se sont succédés sans solution, à cause "d’empêcheurs de tourner en rond" trublions !

(Et on parlait de "brexit" pour la sortie de l'Angleterre de l’Europe qui d'ailleurs à un problème similaire avec l’écosse, cela pourrait prêter à rire pour la Corse, mais ce n'est pas drôle !)
Jdeclef 20/02/2016 15h42

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