Bastia : des
"engins explosifs" découverts à côté de la préfecture
Malgré de nombreux
appels au calme, la manifestation qui vient de débuter risque d'être tendue à Bastia, où
des "engins explosifs de forte intensité et dangereux" ont été
découverts "aux abords de la préfecture". Le préfet de
Haute-Corse a également appelé les organisateurs de la manifestation à prendre
leurs responsabilités.Ces engins - des boules de pétanque évidées et remplies d'explosif, a précisé une source proche du dossier à l'Agence France Presse - ont été découverts "dans le cadre des vérifications préparatoires à la manifestation de cet après-midi à Bastia (...) dissimulés aux abords de la préfecture", selon un communiqué de la préfecture.
"Ces constatations révèlent les vélléités de confrontation et d'agression de la part de certains, qui vont à l'encontre de la volonté de tous que la manifestation se fasse dans le calme", a ajouté la préfecture.
Rues presques vides, magasins fermés, dispositif policier encore discret mais bien présent : quelques heures avant la manifestation organisée en soutien à un supporteur blessé dans des heurts avec la police à Reims, les craintes d'incidents étaient vives dans la préfecture de Haute-Corse. Le jeune homme grièvement blessé à Reims, Maxime Beux, 22 ans, est quant à lui rentré en Corse samedi matin, et a immédiatement appelé "à la sérénité, à la dignité et au calme" par la voix de son avocate Cynthia Costa-Sigrist.
Des renforts de CRS
Après une semaine
marquée par des heurts violents qui ont opposé à plusieurs reprises
manifestants et forces de l'ordre à Bastia et Corte, les craintes d'affrontements
lors de la manifestation de samedi étaient vives à Bastia, où un important
dispositif policier, renforcé notamment par des effectifs venus de Nice et de
Marseille, devait être déployé. En milieu de journée, ce dispositif restait
toutefois encore discret, a constaté un journaliste de l'Agence France-Presse,
même si des fourgons de CRS étaient stationnés derrière le palais de justice de
Bastia, d'où doit démarrer la manifestation à 14 h 30.Les rues de Bastia paraissaient très calmes : sur le boulevard Paoli, la principale artère de la ville, par laquelle la manifestation devrait passer, la plupart des magasins étaient fermés, le rideau de fer baissé. Place Saint-Nicolas, dans le centre-ville, quelques groupes de jeunes attablés à des terrasses de café confient espérer que tout se passe dans "le calme".
Crispations
Depuis quelques
jours, les appels à l'apaisement se sont multipliés avant la manifestation,
organisée notamment à l'appel de Bastia 1905, la principale association de
supporteurs du Sporting Club de Bastia. Vendredi soir, le président
nationaliste de l'exécutif de la Collectivité territoriale de Corse, Gilles
Simeoni, a appelé à "désamorcer cette logique de confrontation", tout
en mettant en garde contre "des risques avérés de dérapages et d'affrontements".
Le président nationaliste de l'Assemblée de Corse Jean-Guy Talamoni a lui aussi
appelé au "calme, à la dignité et à la sérénité". "Nous
insistons encore une fois sur notre volonté d'apaisement (...). Ne laissons pas
à nos ennemis la moindre opportunité de nous salir", ont aussi déclaré sur
Facebook les membres de Bastia 1905, qui réclament une enquête "totalement
impartiale" sur "l'agression" de Maxime Beux.Maxime Beux assure avoir été blessé par un tir de Flash-ball des forces de l'ordre dans les incidents qui ont opposé des supporteurs bastiais et des policiers à Reims le 13 février après le match Reims-Bastia. Il a évoqué même, selon son avocate, "un guet-apens tendu par les policiers". Le parquet de Reims assure de son côté qu'il se serait blessé en tombant sur un poteau alors qu'il était poursuivi par des policiers.
L'université de Corte
bloquée
Une information
judiciaire pour "violences volontaires" a été ouverte à Reims pour
clarifier les circonstances des incidents, et l'Inspection générale de la
police nationale a été saisie. Les sept supporteurs du club impliqués dans les
événements rémois - mais pas de Maxime Beux - ont également porté plainte pour
"violences aggravées". Tous sont également poursuivis et doivent
comparaître le 22 mars à Reims.Après les événements de Reims, survenus dans un contexte marqué en outre par les crispations entre Paris et les dirigeants nationalistes corses parvenus au pouvoir à la faveur d'une victoire historique lors des élections territoriales de décembre, des incidents violents avaient éclaté dès dimanche soir à Bastia, puis lundi et mardi à Corte. L'université de Corte a été bloquée par les syndicats étudiants nationalistes pendant trois jours. Les cours avaient repris jeudi, mais le blocage a repris dès vendredi, pour protester contre la condamnation à 10 mois de prison, dont 5 ferme, prononcée à l'encontre d'un étudiant interpellé lors des incidents de mardi soir à Corte.
À la différence des grandes manifestations nationalistes des années 1980-1990, strictement encadrées par des organisations politico-militaires, des groupes de jeunes gens très mobiles et déterminés affrontent désormais les forces de l'ordre dans de véritables scènes de guérilla urbaine en fin de défilé.
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Et ce suite à des échauffourées à REIMS
suite à un match de foot de l'équipe de ce petit club de BASTIA et d'un blessé
lors des affrontements avec la police, on marche sur la tête !
Pas étonnant en Corse c'est une forme de
culture archaïque de faction indépendantiste et comme les règlements de compte
lié à une forme de mafia de cette ile,
car ce type de terrorisme n'a rien à voir (avec le terrorisme islamique)
Des explosifs retrouvés, hélas la Corse
est une région où l'on utilise des explosifs à tout va pour détruire des
bâtiments privés de propriétaires non corses ou souvent des symboles de l'état
républicain métropolitain français !
Cette belle région faisant parti de
notre république n'en déplaise à certains Corses d'une population de simplement
un peu plus de 300 000 habitants sème le désordre et la violence voir aussi une
forme de racisme ilien pour obtenir parait-il une autonomie ou indépendance ?
On pourrait leur proposer un referendum,
c'est très à la mode, c'est temps ci pour autant les corses eux-mêmes ne sont
pas sûr d'y adhérer !
En résumé cette ile est un fardeau pour
l'état républicain français depuis des décennies sous tous les gouvernements
français qui se sont succédés sans solution, à cause "d’empêcheurs de tourner en rond" trublions !
(Et on parlait de
"brexit" pour la sortie de l'Angleterre de l’Europe qui d'ailleurs à
un problème similaire avec l’écosse, cela pourrait prêter à rire pour la Corse,
mais ce n'est pas drôle !)
Jdeclef 20/02/2016 15h42
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