Marine et Jean-Marie Le Pen à Lyon en novembre 2014
Société
La justice
enquête sur les conditions d'achat d'une maison par les Le Pen
JUSTICE Le parquet
national financier enquête sur des soupçons de faits possibles d'abus de
confiance et de recel...
Le patrimoine
immobilier des Le Pen continue d'intéresser la justice. Des investigations
judiciaires sont en cours sur les conditions d'achat par Jean-Marie
et Marine Le Pen
d'une villa en 2012, peu après un virement d'un micro-parti satellite du FN sur
un compte du cofondateur du parti, a-t-on appris jeudi de sources concordantes.Comme l'a révélé Le Point, la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) avait signalé en décembre ces opérations au parquet national financier (PNF), soupçonnant des faits possibles d'abus de confiance et de recel, précisent les sources judiciaire et proche du dossier.
Le PNF a joint ce signalement à l'enquête déjà ouverte sur de possibles sous-évaluations ou omissions dans les déclarations de patrimoine de Jean-Marie et Marine Le Pen au Parlement européen, sur des soupçons de fraude fiscale concernant l'ancien président du FN, a précisé la source judiciaire.
Virement de 600.000 euros de
Cotelec, le micro-parti de Jean-Marie Le Pen
Le signalement
portait sur la valeur de quatre biens immobiliers déclarés pour le père et sa
fille, dont deux en commun, mais aussi sur l'acquisition de l'une des
résidences, une villa à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine) dans laquelle
Jean-Marie Le Pen réside avec son épouse Jany. Cette résidence, vendue à la fin
des années 1980 par Jany Le Pen, a été rachetée fin 2012 pour un montant
d'environ 700.000 euros par Jean-Marie Le Pen et deux de ses filles, Marine et
Yann Le Pen, explique une source proche du dossier.Dans ses investigations, la HATVP a été intriguée par un virement de 600.000 euros de Cotelec, le micro-parti de Jean-Marie Le Pen, sur son compte personnel, raconte la même source. «Dans un délai d'un mois sont intervenus le protocole d'accord pour la vente, le virement puis l'achat de la maison», indique encore cette source.
Jean-Marie Le Pen dit
vouloir déposer plainte
Dans un communiqué,
Jean-Marie Le Pen évoque lui un emprunt de 700.000 euros à Cotelec, qui
«n'avait rien à voir avec l'achat de la propriété» de Rueil-Malmaison en 2012.
Selon lui cet emprunt avait pour but de financer la campagne électorale
européenne en 2014 et a été remboursé en février 2015. «La volonté diffamatoire
du Point est clairement établie», conclut-il,
annonçant son intention de lancer des poursuites «par toutes voies de droit».Il a ensuite diffusé un deuxième communiqué dans lequel il indique que compte tenu «de l'acharnement du président socialiste de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique» il a demandé à ses avocats de «déposer plusieurs plaintes» contre Jean-Louis Nadal pour «dénonciation calomnieuse, non respect du secret professionnel, et imputation diffamatoire».
A l'instar de Jeanne pour Marine Le Pen, Cotelec a longtemps été l'instrument permettant à Jean-Marie Le Pen de financer ses campagnes. Si l'argent d'un parti est utilisé à d'autres fins qu'un but politique, cela peut constituer le délit d'abus de confiance.
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Tous ces politiciens de tous bords ont
quelques choses à cacher et bien qu'ils soient nantis largement à l'abri du
besoin, ils ne peuvent s’empêcher de dissimuler quand ils le peuvent et en plus
certains magouillent ou fraudent, cela devient une pratique courante dans ce
monde politique français !
Alors le FN et ses dirigeants anciens et
nouveaux ne dérogent pas à ces mauvaises habitudes comme leurs collègues de
partis plus classiques et ils font çà en famille !
Il y a vraiment un sacré ménage à faire
dans cette classe politique de cette V eme république faite pour eux !
Mais le pire ! C'est la kyrielle de
français qui continuent à voter pour eux à chaque élection et on revoit bien
sur toujours les mêmes ?!
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