Politique
«Des paroles
et des actes»: Sarkozy déplore l'absence de ministres face à lui
DÉBAT Le président
des Républicains a déploré ce jeudi soir les «consignes» données pour qu’aucun
ministre ne vienne débattre face à lui...
Comme annoncé, Nicolas Sarkozy n’a pas été
confronté à un contradicteur ce jeudi soir à l’émission Des
paroles et des actes sur France 2. Et le président des Républicains ne
s’est pas privé de transformer cette absence en élément de débat. Lors de
l’émission en direct, il a déploré les « consignes » données
pour qu’aucun ministre ne vienne débattre face à lui.
« Ce n’est pas parce
que je refuse le débat »
Successivement,
Emmanuel Macron (Economie), Christiane Taubira (ex-ministre de la Justice),
Marisol Touraine (Santé) puis enfin Jean-Marie Le Guen (Relations avec le
Parlement) ont refusé de jouer le rôle de contradicteur avec lui, a affirmé
Nicolas Sarkozy. « Dois-je en conclure que nous sommes la seule démocratie
au monde où les responsables gouvernementaux considèrent que leur devoir n’est
pas de débattre avec le président de la première formation de ce
pays ? » a-t-il lancé. « Je veux que les gens sachent, ce n’est
pas parce que je refuse le débat », a-t-il argué« On vous a aussi proposé de débattre avec M. Cambadélis [premier secrétaire du PS] et M. Badinter [ancien ministre de la Justice] et vous n’avez pas souhaité le faire », a objecté le journaliste David Pujadas, qui avait lui-même juste auparavant évoqué des « désistements » et des « consignes » concernant les absences de contradicteurs.
« Je ne vois pas quel est le débat avec M. Badinter », a souligné Nicolas Sarkozy. L’ancien garde des Sceaux, qui est âgé de 87 ans et n’est plus ministre depuis 1986, vient de remettre un rapport sur la réforme du Code du travail.
Quant à Jean-Christophe Cambadélis, « pourquoi dois-je débattre avec le premier secrétaire du parti socialiste, dont j’ai compris, à l’aune de ses dernières déclarations, qu’il ne partageait pas l’ambition de la réforme constitutionnelle du président de la République », a plaidé le président des Républicains. « Et lui-même n’applique pas la politique du gouvernement », a-t-il ajouté.
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Non cela ce confirme, il n'a pas changé
et a eu du mal à contenir son égo pour répondre aux invités français lambda et
garder son calme, quant au reste rien de nouveau dans un éventuel panel de
promesse programmatique dont les français sont habitués et qui n'y croient plus
si ce n'est que les fans bornés qui lui reste, de plus ne pas admette (pour l'instant) qu'il est candidat à sa
réélection comme président de la république est puéril, comme pour se faire
désirer, ce qui n’est pas le cas pour l’instant pour la majorité des français qui
ne veulent plus le voir se représenter !
Pour terminer au bilan sa prestation n’a
pas convaincu et les chiffres des sondages pendant l’émission de FR2 reflètent ceux faits par les médias depuis
quelques mois, soit un refus pour une majorité de français de revoir l’ex
président pour une nouvelle candidature en 2017 !
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