Strasbourg
Lorraine: Le
kidnappeur de Bérényss prend cinq ans ferme
JUSTICE L’homme qui avait kidnappé la petite
Bérényss en avril 2015 a été condamné à de la prison ferme…
Il avait enlevé une
petite fille, prénommée Bérényss durant huit heures en avril 2015. Le
ravisseur, un agriculteur de la Meuse, avait suscité le déclenchement d’une
« alerte enlèvement » au niveau national.
Une condamnation conforme
aux réquisitions du parquet
L’homme proche de la
cinquantaine et père de trois enfants a été condamné ce mardi
23 février pour « enlèvement et séquestration » et a écopé
de cinq ans de prison ferme par le tribunal correctionnel de Briey
(Meurthe-et-Moselle). La condamnation est conforme aux réquisitions du parquet
et le tribunal a ordonné son maintien en détention. Le ravisseur avait été dans
un premier temps soupçonné d’agression sexuelle mais les examens n’ont permis
de déceler « aucune atteinte physique à l’égard de l’enfant », a
indiqué le juge lors du procès.Pour rappel, Il avait enlevé la petite fille âgée de sept ans et demi le 23 avril 2015 vers 15H, en lui proposant des bonbons alors qu’elle faisait du vélo tout près de chez elle, à Sancy, en Meurthe-et-Moselle. Puis il l’avait emmené dans sa ferme de Montzéville (Meuse), à 75 km de là. Alors que l’annonce du déclenchement d’une « alerte enlèvement » était relayée par les médias, il l’avait libérée vers 23h, en la déposant devant une maison de Grandpré, dans le département voisin des Ardennes. Une femme médecin, habitant la maison, l’avait recueillie et avait aussitôt prévenu ses parents.
Une autre affaire
Le prévenu avait été confondu
par son ADN, trouvé sur des vêtements de la fillette. Son profil
génétique figurait dans le fichier des enquêteurs depuis quelques semaines car
il avait été contraint à un prélèvement ADN dans le cadre d’une autre plainte
pour agressions sexuelles déposée par trois proches, dont deux de ses nièces.
Il sera jugé pour cette affaire à Verdun le 18 mars.
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Le déclenchement « alerte enlèvement » au niveau national avait permis de
retrouver l’enfant rapidement empêchant ce malade d’aller plus loin dans son
acte.
Il a écopé du maximum au regard du code
pénal (enlèvement - séquestration avec
libération volontaire avant 7 jours accomplis : art. 224-1 du code pénal),
les juges ont donc appliqué celui-ci sans faillir mais :
Mais quand il s'agit d'enfant, faut-il
si possible s'en tenir aux simples articles du code pénal ou l’adapter en
fonction des circonstances ?
Car, dans une autre affaire
:
Le prévenu avait été confondu par son
ADN, trouvé sur des vêtements de la fillette. Son profil génétique figurait
déjà dans le fichier des enquêteurs depuis quelques semaines?!
Donc, il y avait récidive et il pourrait
à sa sortie en être de même (surtout s'il
bénéficie de réduction de peine habituelle!)
On en revient toujours à la même chose,
un code pénal pas assez sévère ou répressif et assez protecteur des victimes
dans ce type de cas de pédophilie criminelle touchant des enfants sans défense,
et risques constants de récidives par ces types de malades difficilement
contrôlables après leur libération !
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