Nicolas
Sarkozy devant le Conseil National du parti Les Républicains le 13 février 2016
à Paris –
Politique
Les
Républicains : Les concurrents de Nicolas Sarkozy ne veulent pas de son projet
d’orientation
POLITIQUE Le président de
LR présentera dimanche un « texte » sur les orientations qui
l' « engagera »…
« Il est venu le
temps de dire qui nous sommes, ce que nous voulons. Aucun sujet ne doit être
tabou », a lancé ce samedi Nicolas Sarkozy, devant le Conseil national, le
parlement du parti, réuni Porte de Versailles à Paris.Luc Chatel succède à Jean-Pierre Raffarin à la tête de Conseil national du parti Les Républicains
Un « texte »
d’orientation qui « m’engagera »
A neuf mois de la
primaire de la droite et du centre pour 2017, Nicolas
Sarkozy s’apprête à dévoiler dimanche un « texte » d’orientation qui
« [l]'engagera » et sera soumis au vote des militants en avril,
après amendements par les comités départementaux et passage en bureau
politique.Au menu : une reflexion sur la « place de la nation » mais aussi des propositions des propositions déjà formulées depuis son élection fin 2014 à la tête de Les Républicains : suppression du tiers-payant ou du monopole de présentation des syndicats, référendum d’entreprise, plan Marshall pour la ruralité, suppression de toutes les cotisations sur les emplois familiaux… « Vous ne serez pas déçus », « Je prendrai mes responsabilités » a prévenu Nicolas Sarkozy.
« Le projet sera celui (ou celle) qui
sera élu(e) à la primaire »
Mais
ses concurrents eux ne l’entendent pas ainsi. François Fillon, Alain Juppé,
Bruno Le Maire, ainsi que Nathalie Kosciusko-Morizet, probable future
candidate, ont prévenu qu’ils ne se sentiraient pas liés par le
« texte » en question, car « le projet sera celui (ou celle) qui
sera élu(e) à la primaire ».Autres sujets de désaccord : les investitures aux législatives, que le président de LR veut faire, lui, avant la primaire, en « juin »
Les prises de parole ont aussi recelé des piques. Nathalie Kosciusko-Morizet a jugé qu' « un homme seul n’incarnera ni la sagesse, ni l’énergie, ni le courage, ni le renouveau, ni la providence », Hervé Mariton a rappelé que lui -contrairement à Nicolas Sarkozy- réclamait toujours l’abrogation de la loi sur le mariage homosexuel, Nadine Morano a regretté que l’ex-chef de l’Etat ait supprimé le ministère de l’immigration, « une bonne idée ». « J’ai pensé que le seul ministre de l’immigration possible, c’était le ministre de l’Intérieur », a répliqué le président de LR.
Nicolas Sarkozy prononcera son discours de clôture dimanche à la mi-journée, en l’absence de François Fillon, Alain Juppé, Bruno Le Maire, Jean-François Copé mais aussi de Nadine Morano, dont plusieurs ont invoqué « d’autres engagements » (famille, « Saint-Valentin » « centième anniversaire de la naissance du général Bigeard »…).
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Pauvre N.SARKOZY si on avait le temps on
le plaindrait..?!
Monsieur « l’arrogant à égo démesuré » n’a plus la cote même dans
son camp profondément divisé, qu’il n’arrive pas à rassembler, à part quelques
poignées de fans gogos bornés inféodés !
Car ce n’est pas seulement chez les
encartés ou militants LR, une grande majorité de français de tous bords ne veut
plus le voir, tant il n’a pas changé et ne veulent pas qu’il se représente à la
présidence de la république (et
commencent peut être à comprendre que de reprendre les mêmes est improductif et
inutile !)
Toutefois pour F.HOLLANDE le constat est
le même, du fait de son quinquennat médiocre qui ne s’améliorera pas (à moins d’un miracle d’ici 2017…)
Les français ont bien du mal à se débarrasser
de cette classe politique et ses politiciens d’une médiocrité déplorable qui tirent
la France vers le fond en ne pensant qu’à eux !
Si 2017 devait être l’année du changement,
il faudrait que ce soit la V eme république et ses institutions qui devraient
disparaître pour une autre (vœu pieux
hélas !)
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