jeudi 11 février 2016

Remaniement ministériel un de plus, « bof », un jeu de chaises musicales sans intérêt !

LE SCAN POLITIQUE - La secrétaire nationale du parti écologiste se retrouve au cœur des tractations. Poussée par l'exécutif à rejoindre la nouvelle équipe gouvernementale, elle est freinée par son aile gauche protestataire.

Remaniement : Emmanuelle Cosse, objet de toutes les convoitises

C'est la dernière ligne droite. Tandis que la nomination de Laurent Fabius au Conseil constitutionnel a officialisé mercredi l'immnence d'un remaniement, les tractations n'en finissent pas de s'accélérer autour de la shortlist retenue par François Hollande et Manuel Valls. En tête de celle-ci se trouve Emmanuelle Cosse, secrétaire nationale d'Europe Écologie-Les Verts, et que l'exécutif se verrait bien ramener dans le giron gouvernemental, après deux ans de rupture totale entre les deux courants.
«Faire entrer Emmanuelle Cosse au gouvernement permettrait de tuer EELV en vue de 2017, et marginaliser Cécile Duflot à l'extrême-gauche pour qu'elle se fasse ensuite bouffer par Jean-Luc Mélenchon», confiait ainsi un député proche du couple exécutif. Une prophétie à laquelle l'ancien co-président du Front de Gauche a d'ailleurs immédiatement donné du crédit, en officialisant sa candidature à la présidentielle de 2017 le soir même sur le plateau du 20H.

Quatre écologistes envoient un message fort à l'exécutif

«Il ne faut pas sous-estimer les effets de la COP21», glissait un autre parlementaire, très influent à Solférino. «Prendre Emmanuelle Cosse, c'est envoyer un message fort: on relance l'alliance PS-EELV. Ça, ça aurait du poids. Plus que de prendre trois ou quatre écolo-centristes en rupture de ban avec le parti», jugeait-il, en visant - sans les nommer - François de Rugy, Barbara Pompili et Jean-Vincent Placé. Pourtant, ces deux derniers seraient eux aussi, selon Le Point, dans les radars de François Hollande.
Étrangement absents de la salle des Quatre colonnes mercredi après-midi, certains écologistes ont en tout cas tenu à adresser un message fort à l'exécutif: tandis que seul l'un d'entre eux (le député de Loire-Atlantique François de Rugy) avait annoncé qu'il voterait le projet de révision constitutionnelle soumis au palais Bourbon, ils ont finalement été quatre à rallier le projet, parmi lesquels Denis Baupin (EELV), François-Michel Lambert (UDE) et Barbara Pompili.
Face à toutes ces tractations, les deux porte-parole d'EELV, Julien Bayou et Sandrine Rousseau, ont organisé une riposte. Tenants d'une politique de gauche alternative, tous deux sont fermement opposés à un retour de leur parti aux affaires. «À ce jour, EELV n'a pas été contacté. Si les conditions n'étaient plus réunies pour faire progresser l'écologie en avril 2014, elles ne le sont pas plus aujourd'hui», estiment-ils dans un communiqué, promettant toutefois d'étudier «rapidement» les propositions qui arriveraient éventuellement.
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Si il y a quelque chose qui ne passionne pas les français, c'est bien ce remaniement ministériel, un jeu de chaises musicales attendues avec les mêmes et en plus « cerise sur ce gâteau amer », un possible retour des écolos, que de temps perdu à 14 mois de la présidentielle c'est trop tard, le président veut faire du neuf avec du vieux sauver les meubles en essayant d’être réélu, de toute façon, s'il n'y réussi pas en 2017, celui et ceux qui le remplaceront ne feront pas mieux et çà c'est plus préoccupant !
C'est cela le fameux miracle de l'alternance de cette V eme république ringarde qui ne sert qu'aux politiciens élus, mais pas aux français qui subissent et sont bons à tondre!
Jdeclef 11/02/2016 11h00

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