La ministre du Travail Myriam El Khomri devant l'Assemblée
nationale, le 17 février 2016. –
Economie
Réforme du
travail: El Khomri pourrait jouer la carte du 49.3
SOCIAL « Nous
voulons convaincre les parlementaires de l’ambition de ce projet de loi. Mais
nous prendrons nos responsabilités », déclare El Khomri ..
Passer, coûte que
coûte. La ministre du Travail Myriam El Khomri
a exprimé sa volonté de « convaincre » les parlementaires du
bien-fondé de sa
réforme du droit du travail, tout en laissant entendre que le
gouvernement, si besoin, pourrait utiliser l’article 49.3 permettant une
adoption sans vote, dans un entretien aux Echos à paraître jeudi.Interrogée sur les inquiétudes de la majorité face à un projet donnant plus de flexibilité aux entreprises et l’hypothèse d’un 49.3, la ministre affirme que le gouvernement prendra « ses responsabilités ». « Nous voulons convaincre les parlementaires de l’ambition de ce projet de loi. Mais nous [avec le Premier ministre] prendrons nos responsabilités », dit-elle en annonçant un débat parlementaire « nourri, car il y a un changement de philosophie important ».
Primauté de l’entreprise
pour l’aménagement du temps de travail
« Nous voulons
faire avancer le pays par le dialogue social, garantir davantage des droits
réels et rendre les entreprises plus compétitives », ajoute-t-elle. Le
gouvernement « ne considère pas les mini jobs allemands ou les contrats
zéro heure anglais comme des modèles, bien au contraire », mais
« nous ne vivons pas dans un monde clos et nous devons nous aussi
évoluer », estime la ministre.El Khomri n’exclut pas une dégressivité des allocations chômage
Son projet de loi, qui sera présenté le 9 mars en Conseil des ministres et examiné en avril à l’Assemblée nationale, vise à « améliorer la compétitivité des entreprises, développer et préserver l’emploi, réduire la précarité du travail et améliorer les droits des salariés », explique-t-elle. Selon la ministre, « il y a des blocages dans notre société, il faut faire confiance à la négociation collective dans les entreprises et dans les branches, pour les lever, en se basant sur les besoins du terrain ».
Le projet qui a été transmis au Conseil d’Etat réaffirme des grands principes tels que le salaire minimum, le contrat de travail à durée indéterminée et les 35 heures. Mais il consacre la primauté de l’entreprise pour l’aménagement du temps de travail, instaure des référendums d’entreprises et prévoit un plafonnement des indemnités prud’homales en cas de contestation d’un licenciement.
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Depuis des décennies les français qui « votent comme des ânes »
alternent les mêmes au pouvoir !
Et F.HOLLANDE à part ce fameux « mariage pour tous » qui ne
sert à rien et ne change pas le quotidien des français s’est dégonflé pour la
majorité de reformes à faire !
C'est le président élu qui implique la
politique du pays le 1er ministre qui la met en forme en principe, alors étant
donné que F.HOLLANDE n’a fait que de la politique politicienne et ne pense qu’à sa réélection comme d’autres
avant lui, il essaie de faire des réformes obligatoires à marche forcée,
car il ne lui reste que 14 mois pour les faires et bien il est trop tard !
Donc
la gauche, enfin celle qui se baptise vraiment comme cela, pousse des « cris d’orfraies » de
circonstance qui ne sert à rien et le plus triste, bien que cela peut prêter à
rire on constate que ce gouvernement fait une politique de droite qui n‘aura qu’à
« tirer les marrons du feu » (en
disant si elle reprend le pouvoir, ce qui serait le cas probable, quand on connait
les français si versatiles, ce n’est pas nous c’est eux qui étaient aux affaires !)
Et dans les deux cas, de toute façon, ce
sont les français « niais à pleurer »
qui se seront encore fait avoir !
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