Politique
Les dossiers
qui menacent Nicolas Sarkozy
INFOGRAPHIE L’ambition
présidentielle de Nicolas Sarkozy est contrariée par les nombreuses affaires
judiciaires dans lesquelles son nom est cité…
Nicolas Sarkozy et la justice, c’est une
histoire qui dure. Mis en examen ce mardi dans l’affaire des comptes de
campagne, l’ancien président est également impliqué, à divers degrés, dans
d’autres affaires. Petit récapitulatif de ces enquêtes judiciaires où apparaît
le nom du président de Les Républicains et qui pourraient contrarier ses rêves
de présidentielle.
- Les mises en examen
Les écoutes : Depuis juillet 2014,
Nicolas Sarkozy est mis en examen pour corruption et trafic d’influence. Il est
soupçonné d’avoir tenté, avec son avocat Thierry Herzog, d’obtenir des
informations couvertes par le secret en marge d’une procédure le concernant,
l’affaire Bettencourt. Les juges ont clos leurs investigations, mais la Cour de
cassation doit encore valider, le 22 mars, les écoutes entre Nicolas
Sarkozy et son avocat. La Cour peut renvoyer l’examen de la procédure devant
une autre juridiction, ce qui donnerait un répit de plusieurs mois à l’ex-chef
de l’Etat. En revanche, si la procédure est validée, le parquet national
financier pourra prendre ses réquisitions, puis les juges d’instruction
renvoyer ou non l’affaire en procès dans les prochains mois.
Les comptes de campagne de 2012: Nicolas Sarkozy
a été mis en examen mardi pour avoir dépassé le plafond légal de financement de
la campagne. Des actes importants sont encore attendus, notamment une expertise
financière sur le coût des meetings de 2012, dont les résultats pourraient être
contestés. Lorsque les juges auront terminé leurs investigations, les parties
pourront demander de nouveaux actes d’enquête, puis contester d’éventuels refus
des juges. Son avocat a annoncé dès mardi soir des « contestations ».
Cela peut retarder le calendrier de plusieurs mois, avant un éventuel renvoi en
procès.
- Les dossiers en cours
Accusations de financement libyen de la campagne de
2007 : Des juges enquêtent depuis avril 2013 sur ces accusations
formulées par l’intermédiaire Ziad Takieddine et d’ex-dignitaires libyens.
D’autres ont démenti. Dans cette enquête, l’ex-secrétaire général de l’Élysée
Claude Guéant a été mis en examen pour faux, usage de faux et blanchiment de fraude
fiscale en bande organisée. En cause : la vente alléguée de deux
tableaux flamands pour expliquer un virement de 500.000 euros sur son compte.
Sondages de l’Elysée : Les juges enquêtent
sur les commandes de sondages de la présidence sous le quinquennat Sarkozy
(2007-2012). Au cœur de l’enquête, le rôle de Patrick Buisson, alors conseiller
présidentiel. Il est soupçonné d’avoir profité de sa position pour réaliser
d’importants bénéfices sur des sondages qu’il commandait et revendait à
l’Elysée. Il a été mis en examen, tout comme l’ex-directrice de cabinet
Emmanuelle Mignon. Nicolas Sarkozy pourrait être couvert par son immunité
présidentielle.
Arbitrage Tapie : Six personnes sont mises
en examen, dont Bernard Tapie, notamment pour escroquerie en bande organisée.
Les juges soupçonnent que cet arbitrage ayant accordé, en 2008,
403 millions d’euros à l’homme d’affaires dans son litige avec le Crédit
Lyonnais sur la revente d’Adidas, ne soit le fruit d’un « simulacre »
pour le favoriser, avec un aval politique. Nicolas Sarkozy n’est pas mis en
cause.
- Les dossiers dans lesquels il est hors de cause
Affaire Karachi : Nicolas Sarkozy, ministre
du Budget à l’époque, a été cité dans cette enquête sur des soupçons de
rétrocommissions en faveur du camp Balladur en marge de ventes d’armes dans les
années 90. Mais lorsqu’ils ont transmis le dossier à la Cour de justice de la
République (CJR), les juges ont visé l’ex-Premier ministre Edouard Balladur et
son ministre de la Défense François Léotard, laissant simplement ouverte la
possibilité d’une audition de Nicolas Sarkozy comme témoin assisté.
Pénalités : L’enquête ouverte pour abus de
confiance visait les pénalités de Nicolas Sarkozy réglées par l’UMP pour le
dépassement de son plafond de dépenses de campagne en 2012. Témoin assisté,
l’ancien président a bénéficié d’un non-lieu comme les autres protagonistes.
Affaire Bettencourt : L’ancien chef de
l’Etat, un temps mis en examen pour « abus de faiblesse » de
l’héritière de L’Oréal Liliane Bettencourt, a bénéficié en octobre 2013
d’un non-lieu « en l’absence de charges suffisantes ».
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Il n'est pas à plaindre :
Avec ces batteries de casseroles qu'il
traine, ou il est plus ou moins cité, cela suffit et ne parlons pas de la
clique qui l'entourait à l'UMP ou comme les Guéant, les Balkany et bien
d'autres !
Ce monde politique sclérosé est touché
indirectement dans sa totalité avec toutes ces magouilles financières diverses
et ce dans tous les partis politiques les élus de divers étiquettes, il n'est
pas une semaine sans des histoires douteuses de ces politiciens élus ou non !
Il ne faut plus que les français votent
pour de tels personnages et ne les réélisent plus et que l'on change enfin de
cette V eme république obsolète et ses institutions !
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