samedi 27 février 2016

FIFA : ils remplacent à la tête de cet établissement (financier) du football professionnel, un suisse par un italo/suisse, alors pour le changement on repassera !

Gianni Infantino lors de l'élection du président de la Fifa le 26 février 2016.
Sport

Gianni Infantino, du «chauve de l'UEFA» au président de la Fifa


FOOTBALL L’Italo-Suisse a succédé à Sepp Blatter vendredi…
Il semblait collé derrière son pupitre de Nyon, d’où il effectuait régulièrement les tirages au sort des Coupes d’Europe en compagnie des stars du football. Vendredi, Gianni Infantino, le fameux «chauve de l'UEFA» incarnation du bureaucrate sans ambition, est devenu vendredi président de la Fifa. Mais comment l’ex-bras droit de Michel Platini a réussi son coup ? Explications.

Étape 1 : Chauffer la place au chef

Favori de l’élection à la présidence de la Fifa, Michel Platini est coupé dans son élan par une suspension temporaire de 90 jours le 8 octobre. Mis en cause pour un virement de 1,8 million d’euros en février 2011, le Français est remplacé par son secrétaire général à l’UEFA, l’Italo-Suisse Gianni Infantino.
S’il assure qu’il est juste là pour chauffer la place au chef en attendant son retour, le clan de l’ancien meneur de jeu des Bleus s’interroge. « Michel Platini avait nommé un manager comme bras droit à l’UEFA, il se trouve que ce manager fait beaucoup de politique », racontait à l’AFP fin octobre un proche de Platini.

Etape 2 : Faire campagne habilement

Bloqué par sa suspension de huit ans, réduite à six depuis, Michel Platini se retire définivement de la course à la présidence de la Fifa. Infantino devient alors pleinement le candidat de l’UEFA et s’appuie sur l’appareil de l’organisation pour s’assurer un soutien des fédérations européennes majeures. Le secrétaire général de l’UEFA s’attache aussi à faire des coups médiatiques et obtient l’appui de personnalités médiatiques comme Luis Figo ou José Mourinho.
L’Italo-Suisse ne veut pourtant pas être vu comme le simple candidat des Européens et multiplie les voyages pour récupérer le soutien de l'Amérique du Sud et de l'Amérique Centrale. Si l’Afrique annonce son ralliement au patron de la Confédération asiatique le Cheick Salman, le consacrant favori du scrutin, le secrétaire général de l’UEFA s’affirme toujours confiant.

Etape 3 : Surprendre tout le monde à l’élection

Vendredi matin, jour de l’élection, Gianni Infantino n’apparaît toujours pas en position de renverser le bloc « Asie-Afrique » monté par Salman. Le juriste de formation, poyglotte et habitué des négociations de couloir, sort pourtant en tête à l’issue du premier tour de scrutin, récoltant 88 voix contre 85 en faveur de son grand rival, après un discours matinal où il a promis de redistribuer 25 % des revenus de la Fifa aux fédérations.
Peu après 18h, le second tour l’amène pourtant loin devant le Cheick Salman avec 115 voix sur 207 montrant qu’il a :
  • su capter la quasi-intégralité des reports des suffrages prononcés en faveur du Prince Ali ou de Jérôme Champagne, son rival ne prenant que trois voix entre les deux tours.
  • su briser le front afro-asiatique de son concurrent. Crédité de 88 voix, le Cheick Salman aurait dû en bénéficier de cent uniquement sur la base de cette alliance. Mais Gianni Infantino n’en était plus à une surprise près.
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Je ne suis pas fan de ce football professionnel pollué par l'argent roi et cette voyoucratie que ce soit dans les clubs, les supporters, les dirigeants, les joueurs, les entraineurs etc...

Car cela devient intolérable et le trop c'est trop, cette organisation aurait dû être remise à plat et réformée, pas seulement en remplaçant des dirigeants indélicats !

Ils ont élu un italo/suisse, peu de différence avec Blatter, ceci étant le football étant un sport créé par l'Europe, cela peut paraitre logique, pour le reste (le vrai changement l'assainissement de cette FIFA dans ces pratiques financières et autres, il ne faut pas rêver !)
(Cette FIFA n'est en fait qu'un établissement (« sportif ») financier toxique qui n'a plus grand chose à voir avec ce sport qu'on disait populaire, mais qui engraisse des poussas nantis ou retraités de ce sport pour certains !)

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire