Michel
Richard – Coupure d’électricité : le « délestable » et le
détestable
CHRONIQUE.
Qui va être privé de courant ? Qui va en mourir ? La machine à
fantasmes tourne à plein. Détestable, mais qu’on adore.
LA COMMUNICATION DE L’ETAT SUR CES EVENTUELLES
COUPURES DE COURANTS A ÉTÉ DEPLORABLE ET MALGRE LA PAROLE DU PRESIDENT POUR
ESSAYER D’ARRONDIR LES ANGLES LE MAL EST FAIT ?!
La France, il faut le dire, était déjà pas mal lotie et les Français, bien
pourvus en soucis divers. L'inflation grignotait convenablement leur pouvoir
d'achat et les mauvaises nouvelles abondaient : flambée de l'essence, du
fioul, du gaz, du bois de chauffage, du beurre et de l'huile, premières grèves
de cheminots en mal de reconnaissance, offensive d'un tiercé gagnant
bronchiolite, grippe et Covid, guerre à nos portes, réforme des retraites, sans
parler du reste.
Bref, il y avait de quoi maugréer, protester, s'inquiéter. Tout ce qu'on
aime. De quoi largement satisfaire notre insatiable appétit au mécontentement,
notre addiction nationale à la déprime, notre goût de la plainte. Tout allait
donc à peu près bien, notre besace à soucis étant bien alimentée. Sauf qu'on se
lasse de tout et que, les mêmes problèmes engendrant les mêmes récriminations,
on ne déteste pas changer de genre, varier les plaisirs, ajouter une corde à
l'arc de nos peurs ou colères.
Et justement, on a trouvé ! Notre pays est épatant. Quand tout le monde
s'y met, on a vite fait de faire monter en sauce une nouvelle grande polémique
nationale. Il s'agit cette fois des coupures de courant. Il n'y en a certes
pas, mais il pourrait bien y en avoir un jour ou l'autre. On ne va pas
s'arrêter à ce détail, comme si le caractère hypothétique du désagrément devait
gâcher notre plaisir. Donc, il pourrait bien y avoir des coupures de courant.
Le gouvernement, non sans cafouillage et imprécision, dit se préparer à les
éviter et, sinon, à les gérer. N'en rien dire eût été considéré par l'opinion
comme un déni, une inconscience, un coupable amateurisme. Il s'agit d'éviter
toute accusation d'improvisation, de manque d'anticipation, qui rappellerait fâcheusement
les souvenirs du Covid, des masques et du confinement. Mais en parler, c'est
mettre les doigts dans un diabolique engrenage où l'alerte passe pour de
l'alarme, où tout dispositif annoncé « pour le cas où » nourrit les
angoisses.
Coignard – La panique, denrée politique de la saison
La chaudière à fantasmes tourne vite à plein, que l'opposition alimente à
pleines fournées. Et les écoles ? Et les numéros d'appel d'urgence ?
Et les ascenseurs ? Et les hôpitaux ? Et l'éclairage public ?
Toute assurance se retourne contre elle. Si le ministre des Transports assure
qu'aucun train ne partira qui ne soit assuré de ne pas être arrêté en pleine
campagne, il donne corps au scénario. Ce qui est envisagé peut donc arriver, ce
qui peut arriver va arriver, c'était possible, ça devient sûr. La gestion
nationale des crises est un métier impossible.
Quand arrive sur le tapis le cas de patients sous respirateur artificiel, on
atteint le comble. Ils sont « délestables », convient un malheureux
haut fonctionnaire, autant dire « débranchables », comme peut l'être
un patient en état de mort cérébrale. C'est clair : le gouvernement assume
de tuer ces patients. Un gouvernement tueur, Marine Le Pen le dit.
Délicieuse période où nous rendons avec jouissance toutes nos armes à
l'angoisse et aux peurs. Lesquelles satisfont notre inclination au
déclassement, notre masochisme national, que l'on aime prendre pour une rare
intelligence collective, un charme qui nous est propre, une lucidité qui nous
honore. « Les scénarios de la peur, pas pour moi ! Stop à tout
ça ! » s'écrie Emmanuel Macron, qu'inquiète pareil emballement. Il a
bien tort et parle pour rien. Les Français aiment trop leurs montées en régime
pour qu'il soit audible. Leur surchauffe les entretient dans leur mauvaise
humeur, qui leur tient chaud, courant ou pas.
Coupures d'électricité : la ruée vers les groupes
électrogènes
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Triste époque dans un pays (qu'on disait riche)
comme la France est si mal gouvernée oui les coupures de courants sont détestables
car inimaginables dans notre pays qui a laissé péricliter notre parc de
centrales nucléaires en ne l'entretenant pas et même en fermant certaines
centrales tout en mettant ces fameux EPR fiasco car n'ayant pas encore pu être
mis en service repoussé sans cesse par des failles de constructions alors qu'on
se vantait d'avoir l'électricité la moins chère et à profusion !?
Ce n'est pas râler mais protester à juste titre
que d'avoir fait de la mauvaise politique politicienne pour simplement plaire à
des kyrielles d'écolos illuminés empêcheurs de tourner en rond sans compter
qu'on a perdu des compétences techniques d'ingénieurs ou techniciens dans le
domaine nucléaire !?
Quand on voit notre petit président parvenu
vouloir relancer le nucléaire alors qu'il est trop tard avec nos 26 réacteurs
en maintenance ou en panne jusqu'à l'été alors qu'il faut plusieurs années pour
construire d'autres centrales !
Naturellement ce n'est pas la faute entière de
MACRON pour ceux qui l'admire mais aussi de tous ces derniers prédécesseurs il
a pris le train en marche et commence seulement à s'en inquiéter en effrayant
en plus les Français lambda par la voix de sa 1ere ministre Borne !?
Mais prouve simplement que la FRANCE se dégrade
dans tous les domaines pas seulement énergétiques la liste s'allonge depuis
2017 et malgré sa réélection par défaut!
Et là ce n'est pas à cause de Français qui
votent mal mais à cause de politiciens de tous bords depuis des décennies qui
on mit la FRANCE dans une ornière dont ils n'arrivent pas à nous sortir !
Merci bon NOEL à ces Messieurs et Dames qui
nous gouvernent si mal au point de laisser sombrer le pays par leur imprévoyance
et incompétence dont ils devraient avoir honte qui pousseront encore des
Français lambda dans la misère car c'est cela la réalité !
Jdeclef 11/12/2022 15h29
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