Trump,
Bolsonaro, Poutine, Zemmour… 2022, Ies illusions perdues du populisme ?!
CHRONIQUE.
L’ère de violence rhétorique, verbale et physique, où les factions et les
factieux ont prospéré, s’est essoufflée en 2022.
LA DIPLOMATIE DE FACADE PIRE MESQUINERIE HUMAINE
QUI EXISTE POUR CACHER LES AUTRES DEPLORABLES DE TOUTES NOS SOCIETES MONDIALES DONT
CERTAINES EN PLUS DONNEUSES DE LECONS COMME FONT NOS DIRIGEANTS DIVERS BIEN
PENSANTS HYPOCRITES !
La noblesse a sa part de mesquinerie ; et il suffit d'un peu d'égoïsme
et de beaucoup de malhonnêteté pour détourner un principe vertueux.
D'inspiration crapuleuse, la grève de la SNCF à Noël a achevé le cycle commencé
par le mouvement des Gilets jaunes. Celui des petites épopées prétendument
sociales, menées par des tartarins, en dehors de toutes les formes de
représentation, y compris syndicales. Les raisons de leurs échecs sont
multiples, mais la principale est connue : elles sont impopulaires,
c'est-à-dire, dans une démocratie, minoritaire du point de vue de l'opinion.
Elles incarnent l'impuissance d'une stratégie inspirée par les populismes de toutes
les sortes : la simplification et la brutalisation.
Cette ère de violence rhétorique, verbale, physique, où les factions et les
factieux ont prospéré, s'est essoufflée en 2022. De grands bandits ont été
démasqués, à l'image de Donald Trump, d'autres chassés, comme Jair
Bolsonaro ; de fameux tyrans se sont mués en illustres meurtriers, Vladimir
Poutine y prend sa part. Quant à la France, Éric Zemmour a été le héros d'une
aventure flamboyante mais marginale, et Jean-Luc Mélenchon a confirmé son
talent pour jouer son rôle favori, celui de l'éternel prometteur.
Affaire Quatennens : le
coup de grâce porté par Annie Ernaux à MélenchonBref, les
populistes ont, en un an, pris un coup de vieux. La chose est d'autant plus
spectaculaire que leurs adversaires libéraux n'avaient à proposer qu'une inflation
record, une crise de l'énergie, une Union européenne dont l'autoritarisme croît
à mesure que s'effondre sa légitimité. Le porte-avions libéral aura finalement
mieux traversé la tempête que la frégate populiste. Les premiers se sont
montrés plus pragmatiques que les seconds, en gardant à l'esprit que, dans un
pays où la majorité décide, le premier objectif est justement de constituer une
majorité, et non, comme d'autres l'ont cru, de radicaliser une minorité.
Le tout implique des compromis, de la nuance, de la modération. On pourrait
répondre que Marine Le Pen a battu des records aux élections législatives, et
que Giorgia Meloni a pris le pouvoir en Italie. C'est oublier que l'une comme
l'autre représente des partis dont la doctrine a, du moins en apparence,
radicalement changé. Le Rassemblement national est prêt à inscrire l'IVG dans
la Constitution quand Fratelli d'Italia condamne Vladimir Poutine et se montre
constructif avec l'Union européenne. Autrement dit, pour de bonnes ou de
mauvaises raisons, sincèrement ou pas, l'extrême droite soigne son apparence,
renonce, chaque jour un peu plus, à la méthode du coup de poing. C'est probablement
dangereux d'un point de vue politique, mais c'est efficace.
La comparaison entre notre époque et les années 1920 n'est pas
pertinente tant les contextes diffèrent. Subsiste un point commun et
paradoxal : ce qui est inhumain provoque le rejet, ce qui apparaît comme
malicieux n'est pas accueilli comme juste, ce qui est méchant est soutenu par
les méchants. Aucun totalitarisme du XXe siècle n'est advenu
dans la bonne humeur, la plupart d'entre eux, y compris le nazisme et le
communisme, ont, à un moment ou à un autre, changé les règles du jeu pour
remporter la partie, en s'appuyant sur la violence et le meurtre. Le nihilisme,
Dieu merci, est une tentation de crétin ; et c'est naturellement que les
individus civilisés refusent de s'y intéresser. Les citoyens sont les meilleurs
experts de leurs propres pays, ils ont un instinct supérieur pour débusquer les
canailles. La démocratie ne se porte pas si mal, ceux qui ont voulu donner sa
chance au chaos en sont pour leurs frais ; ils ont oublié la maxime attribuée
à Talleyrand : « Tout ce qui est excessif est insignifiant. » Le
phénomène n'est pas nouveau. La théocratie chrétienne de Savonarole à Florence
aura duré à peine cinq ans. La Ligue catholique, en France, après des décennies
de guerre, n'aura pas empêché l'avènement de Henri IV. La Fronde était
ridicule ; la Terreur, inhumaine, par conséquent brève ; la Commune,
morte de son idéalisme. L'extravagance en politique ne fait pas recette et
dure, en général, quelques années, certes de trop, à l'exception remarquable de
la Russie communiste.
L'Occident a échappé de façon miraculeuse à l'emprise des paltoquets, et au
climat séditieux qu'ils essayaient d'instaurer. Elle est restée, tant bien que
mal, sourde à ces discours ineptes selon lesquels la colère pouvait devenir une
légitimité alternative à celle de la légalité. En profitant de la frustration
et de la misère, des idéologues forcenés ont rêvé de transformer des citoyens
en militants armés, la nation en champ de bataille. Désavoués par un peuple
qu'ils croyaient détenir, les détracteurs de la démocratie apparaissent tels
qu'en eux-mêmes, des révoltés du Mickey Club.
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Mais pour tous ces individus peu recommandables
instables et malfaisants (et pas qu'en parole) nos dirigeants bienpensant
donneurs de leçons censés protéger leurs peuples dans leurs pays démocratiques
(encore libres) enfermés dans leurs pleutreries lamentables de diplomaties de
façade hypocrites que font-ils : RIEN pour éviter des drames voire des guerres
depuis la nuit des temps que ce soit sous nos ex-monarchies de l'ancien régime
ou nos républiques démocratiques actuelles !?
Car ce ne sont que des baudruches gonflées
d'air vicié que seuls quelque fois les peuples arrivent à percer dans les
histoires ancestrales de leurs pays instables dans le monde entier et cela dure
depuis + de 2000 ans à l'échelle de l'ère chrétienne car comptabilisée par les
religions qui divisent les hommes et êtres humains depuis des siècles car
englués par ses autres tares mystiques parmi d'autres !
Et faire comprendre cela à l'humanité si différente
c'est mission impossible et causera sa perte si elle ne devient pas raisonnable
un vœu pieux lointain !?
Pour les hommes seul le chacun pour soi compte
ne voulant rien partager et tant pis pour les autres c'est pitoyable mais
surement notre principal défaut incurable !
Jdeclef 28/12/2022 12h24
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