2023, pire
que 2022 ?
ÉDITO.
Malgré la guerre en Ukraine, on peut discerner en cette fin d’année quelques
raisons d’espérer un monde plus apaisé. À moins que…
C’EST LA SAISON DE CROIRE AU PERE NOEL POUR
CEUX QUI Y CROIENT ET ON UNE AME D’ENFANTS !?,
L'année 2022 fut harassante sur le plan géopolitique, mais elle
aurait pu être bien pire. Les scénarios d'apocalypse sont restés virtuels. La
bombe nucléaire russe est demeurée dans ses arsenaux. La tentative de Vladimir
Poutine d'établir sa domination sur le continent européen a fait long feu. En
novembre, la reprise de Kherson par les Ukrainiens a montré que l'initiative
avait changé de camp.
Ukraine : que cache le retrait russe de Kherson ?
Des espoirs
Dans le reste du monde aussi, on entrevoit quelques raisons de ne pas
désespérer. Les démocraties ne sont plus seules à craindre pour leur stabilité.
Quelques régimes autoritaires, et non des moindres, comme l'Iran et la Chine,
font face à des vagues inédites de contestation. Des centaines de milliers de
Russes ont voté avec leurs pieds et quitté leur pays. Malgré l'occasion
qu'aurait pu lui fournir la guerre d'Ukraine, la Chine est restée l'arme au
pied ; Taïwan est toujours libre et démocratique. La Turquie s'est
abstenue, en dépit de ses menaces explicites, d'attaquer la Grèce.
Aux États-Unis, Donald Trump a échoué à transformer les élections de
mi-mandat en marchepied pour la présidentielle de 2024. Au Brésil, la défaite
électorale du national-populiste Jair Bolsonaro a été gérée. En Afrique comme
au Moyen-Orient, l'influence djihadiste a été contenue même si, en Afghanistan,
les talibans ont pu radicaliser toujours plus leur régime théocratique et
misogyne.
L'année maudite de Xi Jinping et de Vladimir Poutine
En Europe, l'année écoulée a permis une clarification. Les fantasmes de
l'Allemagne et de la France sur le rôle géopolitique prétendument stabilisateur
de la Russie et sur son apport clé à notre sécurité énergétique ont volé en
éclats. L'ambition d'une « Europe puissance » capable de s'affranchir
des États-Unis a montré ses limites non seulement dans l'aide militaire à
Kiev, qui a été majoritairement américaine, mais aussi dans l'échec français au
Sahel. Le basculement de l'UE vers l'est s'est poursuivi, avec la perspective
désormais actée d'une adhésion de l'Ukraine.
Complaisance collective
Ébranlée, l'Europe aurait pu s'entre-déchirer. Il n'en a rien été. Elle a,
au contraire, été unie comme jamais dans l'épreuve, en dépit du rôle néfaste
des « moutons noirs » que sont le Hongrois Viktor Orban, dans l'UE,
et le Turc Recep Tayyip Erdogan, au sein de l'Otan. Même le Royaume-Uni semble
en pleine prise de conscience : selon le dernier sondage YouGov, les
Britanniques ne sont plus que 32 % à penser que le Brexit était une bonne
décision, contre 56 % qui y voient une erreur.
Ces bonnes nouvelles, toutes relatives, ne doivent pas nous empêcher de
réfléchir à la manière dont les pays d'Europe occidentale ont collectivement
échoué face à Vladimir Poutine. Non seulement ils n'ont pas anticipé la
politique agressive de la Russie, malgré les multiples avertissements depuis
quinze ans (Ukraine, Syrie, Géorgie…), mais ils n'ont pas réussi à dissuader le
président russe d'attaquer, en dépit des sanctions qu'ils lui avaient imposées
depuis 2014.
Leur complaisance collective à l'égard de Moscou avait pour nom dépendance
énergétique, propension à l'antiaméricanisme, fascination d'une partie des
élites européennes pour « l'homme fort » du Kremlin. Dans le cas de
la France, il y eut aussi le mirage d'une politique
« gaullo-mitterrandienne » qui se berçait d'illusions sur les chances
d'une entente avec Moscou, dans l'espoir d'exercer un contrepoids à l'influence
de Washington dans le monde.
Sur le front ukrainien, l'hiver de tous les dangers
Ces erreurs d'analyse coûtent cher. La décision de la Russie d'envahir
l'Ukraine a souligné la faiblesse stratégique de l'Europe et de l'Occident en
général. Le ressentiment répandu dans les pays du Sud global s'est exprimé
dans le refus de nombreux pays de condamner l'invasion ou de s'associer
aux sanctions. En Arabie saoudite – c'est tout un symbole –, le numéro un
chinois, Xi Jinping, a été reçu plus chaleureusement que le président
américain, Joe Biden. Dans un monde de moins en moins occidental, il est
paradoxal et dangereux pour l'Europe de faire reposer de façon croissante sa
sécurité et sa prospérité sur l'Amérique. D'autant plus que, si certaines
calamités géopolitiques ont pu être évitées en 2022, rien ne permet d'affirmer
qu'elles n'auront pas lieu en 2023.
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Soyons logique 2017 a été un feu de paille par
l'élection d'E.MACRON par défaut par la défection de son prédécesseur
F.HOLLANDE et 2018 la venue des 1eres manifestations d'ampleur de colères des
Français lambda style gilets jaunes et autres grèves et 2019 la cerise sur le gâteau
empoisonné cette pandémie mal gérée avec cette vaccination désordonnée et
malgré la réélection de notre président cette guerre Russo Ukrainienne aux frontières de l'Europe en février 2022 qui nous a mis en
situation de crises mondiales économiques inflationnistes et énergétiques
induites !
Avec en plus (9eme une vague de Covid logique
car tous les virus aiment le froid comme ceux de la grippe saisonnière)
remontrent leurs nez !
Alors être optimiste pour 2023 il ne faut pas rêver
surtout avec des gouvernements macronien passés et présents qui se sont succédés
qui non plus de balles « de quoi qu'il en coute » dans leurs cartouchières
vides ne se gênant même plus de nous prédire le pire comme notre 1ere ministre
BORDE fusible de son patron !?
Sans oublier cette coupe de monde de foot au
Qatar ou notre président bavard va soutenir nos joueurs et si la FRANCE perd
son match contre la MAROC devra faire un discours à la hauteur d’une bérézina
digne de la retraite de Russie Napoléonienne !
Vive la France si mal protégée et mal gérée qui
prend eau de toutes parts !
Jdeclef 13/12/2022 17h50
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